Cette chose triste, d'avoir des yeux pour rien ! Moi qui aimais tellement la lumière, me voilà en exil. J'aurai beau retourner mes veines refaire le chemin de mon sang, je sais maintenant qu'au bout de mes yeux, il n'y a qu'une longue nuit vide. Le soleil brille ailleurs. Mon cœur a froid. La vie ne donne plus sur mon visage. Il ne me reste qu'à me souvenir des choses que j'ai connues. Je deviens moi-même une chose.