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Critiques de Xavier Renou (5)
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Petit manuel de désobéissance civile : A l'usag..

Parfois les pétitions et les manifestations ne suffisent pas, il est nécessaire d'aller plus loin pour gagner, en restant toujours dans la non-violence comme le répète avec justesse ce petit livre, après avoir fait l'inventaire des luttes victorieuses.

Comment rendre une réunion plus efficace ? Vous le saurez en lisant cet essai qui répertorie par la suite toutes les actions non-violentes possibles - et elles sont multiples - pour contrer l'action des multinationales, des gouvernements à leur solde, des médias officiels tenant tous le même langage défaitiste.

J'ai apprécié le fait que l'auteur s'interroge aussi sur le degré de violence que certaines actions peuvent entraîner, en ne s'attaquant pourtant qu'au matériel et les débats intérieurs et extérieurs qu'elles suscitent.

Des conseils sont dispensés pour les temps de préparation, d'action et pour la suite (que faire en cas d'arrestation, débriefing).

Il s'agit d'un ouvrage absolument nécessaire par les temps qui courent et qui pourra servir aux militant.e.s les plus impliqué.e.s comme aux participant.e.s à une action locale et ponctuelle.
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Désobéir à la pub

[...] Le Passager clandestin est une maison indépendante politique qui encourage l’engagement citoyen et l’esprit critique à travers différents types de collections : celles à portée théorique ou historique et d’autres collections, comme Désobéir, qui sont vraiment concrètes.



Désobéir à la pub, de la collection Désobéir chez Le Passager clandestin, est le manuel d’engagement du XXIe siècle destiné à tous ceux qui sentent l’urgence de prendre les choses en main.



Ne vous y trompez pas : pas de blabla inutile ! Après une introduction sur la nécessité du combat, vous trouverez une liste de tous les actes pacifistes qui sont en votre pouvoir, avec photo à l’appui, dans votre maison, dans la rue, les transports en commun et les magasins. Vous pouvez agir seul, ou bien en collectif, ou contacter l’une des associations antipub pour des actions publiques. Comment ouvrir un panneau déroulant ? Comment éteindre un néon de boutique ? Comment organiser une opération médiatisée contre le lobbying de la publicité ?



Les propos sont sans demi-mesure, les mesures sont pacifistes, non offensantes et intelligentes. Et ce genre d’actes ne semble pas vain parce les afficheurs ne veulent surtout pas qu’on fasse de la pub... sur l’abus de pubs. En tant que cibles privilégiées des publicitaires, nous avons un poids colossal : il ne tient qu’à nous de reconquérir notre espace public.



L'article entier sur Bibliolingus :

http://www.bibliolingus.fr/desobeir-a-la-pub-collectif-a108690976
Lien : http://www.bibliolingus.fr/d..
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Petit manuel de désobéissance civile : A l'usag..

« La pensée magique, appliquée au militantisme, consiste à poser des actes de foi chaque fois que l’on est en colère, en s’en remettant à l’adversaire pour modifier son comportement, sa politique ses scandaleuses pratiques. » « La pensée magique n’est d’ailleurs pas une véritable pensée, puisqu’elle ferme le champ de la réflexion aux innovations, aux remises en questions, aux doutes. »



En mettant au centre de son argumentation, les recherches d’efficacité, le cantonnement des ego, le refus des sectarismes, les réductions des effets de domination, etc, Xavier Renou nous propose de nombreuses réflexions sur les nouvelles pratiques politiques existantes ou souhaitables.



Le livre n’est pas seulement un riche catalogue raisonné de modalités du faire (préparer, passer à l’action, communiquer, etc.), non contradictoire aux buts, il conjugue analyses sur les organisations sociales, éléments de tension stratégique et modalités pratiques d’émancipation partielle.



L’auteur insiste particulièrement sur les déterminations sociales, les « zones grises » du juridique, sur les fonctions sociales de ”l’adversaire” et n’oublie ni le lien réciproque entre individualité-e et collectif, ni les nécessaires empathie et plaisir dans nos actions



Son axe de non-violence, n’esquive ni les violences policières, patronales ou étatiques, ni la désobéissance civique ou les empiètements nécessaires sur le droit de propriété.



Un petit ouvrage bien conçu, pour réfléchir, contester et agir pour changer concrètement la marche de ce monde, des réflexions sur une stratégie de non violence mais pas de non affrontement.



Une question non abordée cependant, même si elle n’est pas aujourd’hui d’actualité : quelle autodéfense offensive, qui sans insulter le futur, permettrait de contenir les forces armées qui ne manqueraient pas de se déchainer si les atteintes, majoritairement accomplies, à la propriété se multipliaient ?
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Désobeir par le rire

C'est marrant - vous me direz, c'est la moindre des choses - mais le qualificatif qui n'arrête pas de me revenir à la lecture de ce petit livre, c'est qu'il est... sérieux. Je veux dire par là, bien écrit, intelligent, argumenté, bref, exempt des défauts qu'on peut trouver dans la prose militante collective, parfois absconse, parfois péremptoire et bâclée. J'ai surtout apprécié la première partie qui détaille les atouts particuliers de l'humour comme arme de subversion. La deuxième partie est un catalogue d'actions plus ou moins anciennes. La troisième ("Agir") explique parfois de manière très concrète comment passer à l'action, selon diverses modalités. Étonnante et intéressante maison d'éditions que ce "Passager Clandestin", et encore plus étonnante collection que ces "Désobéir" dont on ne connaît pas les auteurs pourtant de très bonne tenue...
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Desobeir au nucléaire

« le 25 juillet 2006, la centrale nucléaire de Forsmark, en Suéde, un court-circuit provoque l'arrêt brutal du réacteur N°1, des écrans de la salle de contrôle et des 4 générateurs de secours prévus pour alimenter le refroidissement du réacteur dans les cas d'urgence. Il reste trente minutes avant l'explosion... Par bonheur, les agents de la centrale ne paniquent pas et parviennent, au bout de 23 minutes, à réparer deux générateurs. 7 minutes de plus, et |'accident contraignait les pays scandinaves à évacuer leurs populations et rendait inhabitable le nord de |'Europe pour quelques millions d'années. Ce n'était ni en Russie, ni dans un pays pauvre. Où se produira le prochain Tchernobyl ? »



Belle entrée en matière que ce premier paragraphe, n'est-ce pas ? Si on s'arrêtait à ça, on aurait bien envie de démanteler toutes les centrales nucléaires dans l'instant. Ce qui témoignerait d'une ignorance aux conséquences nuisibles multiples. Mais, clairement, le nucléaire n'est pas un sujet de comptoir qui qui peut être appréhendé par des propos absolus et catégoriques.



C'est un premier reproche que l'on peut faire à cet ouvrage. Si le parti-pris est évident de par son titre, il est à déplorer l'utilisation flagrante du « pathos » (appel à l'émotion) par l'utilisation de terme comme « bonheur », « paniquent », « accident » plutôt que ce qu'on serait en droit d'attendre d'un sujet aussi technique et controversé, à savoir le « logos » (la raison, la logique).

Dans le premier paragraphe cité ci-dessus, la formulation flou laisse entendre que l'évènement de Forsmark en 2006 est un accident, or, selon l'échelle de l'INES (1), il s'agit en réalité d'un « incident » de Niveau 2 (2) sur une échelle qui en compte 7. Il est sans doute utile de rappeler ici que les termes « incident » et « accident » ne sont pas synonymes. Un accident implique des conséquences graves, là où un incident n'en présente pas forcément ou en tout cas, dans une bien moindre mesure (3).

La suite enchaine en exposant quelques chiffres, pêle-mêle, sur l'Uranium, le Plutonium, les nocivités, Hiroshima & Nagazaki sont mentionées, puis on enchaine sur le nombre de centrales, puis les bombes et leur répartition sur le globe. Cette avalanche d'informations sans cohérence structurelle rend le discours inintelligible en mélangeant les échelles, les techniques, les usages… Ce n'est pas engageant pour la crédibilité de l'ouvrage et c'est bien dommage, car si les chiffres annoncés sont corrects, ils légitiment le sérieux du sujet.



Le chapitre se divise ensuite en petites parties. La première, « le nucléaire n'est pas sûr », démarre sur une liste non-exhaustives de « catastrophes ». Tchernobyl figure légitimement en proue mais sont également évoqués les évènements de Vandellos I – Niveau 3 selon l'INES (4) – qui n'est donc pas un accident mais un incident, et donc certainement pas une catastrophe ; ou encore Three Mile Island – Niveau 5 selon l'INES (5) – qui, pour le coup, est un accident ayant entrainé un risque hors du site, mais dont le bilan sanitaire reste à l'heure actuelle controversé. Ici encore, l'amalgame témoigne de l'abus du pathos qui ne permet pas un débat sain sur le sujet sensible qu'est le nucléaire.

Toutefois, ces évènements ne sont pas à minimiser et si le risque a été restreint autant que possible dès le départ, le danger est irréfutable. Ici, j'ouvre une autre parenthèse importante sur la distinction entre « risque » et « danger ». le danger est une source potentielle de préjudice ; le risque est la probabilité de subir un préjudice en étant exposé à un danger (6). Exemple : une falaise est un danger, mais elle ne représente un risque que si on se balade au bord.

En terme de risque, il est important de rappeler – ce que fait Xavier RENOU – que le nucléaire est une industrie, donc soumise à des intérêts financiers. Or, qu'est-on en droit d'attendre du respect de la sécurité quand celle-ci représente un coût non négligeable lorsque la logique du profit – notamment dans les secteurs privés – prévaut ? La question est légitime et l'auteur aborde plusieurs thématiques comme la maintenance, la formation du personnel, les Plans Particuliers d'Intervention (PPI) qu'il critique pour leurs insuffisances, mais sans indiquer aucune source pour appuyer son propos.

L'impact du transport de l'électricité via les lignes THT (Très Haute Tension) sur « le comportement, l'appareil immunitaire et l'organisme dans son ensemble » est également évoqué, en citant une étude du British Medical Journal du 4 Juin 2005, mais à ce jour, le consensus scientifique ne permet pas d'être aussi catégorique (7).

Dans « le nucléaire n'est pas propre », c'est la pollution environnementale du fonctionnement « normal » des centrales qui est visé. Localement, l'énergie nucléaire est assez décartonnée, mais c'est bien sûr sans prendre en compte l'extraction, la construction des centrales, les multiples transports d'acheminements de combustible et de déchets… ce qui au final serait bien plus émetteur de CO2 que « la plupart des sources renouvelables », selon l'auteur. Encore une fois, je ne serai pas aussi catégorique. L'analyse des Taux de Rendement Energétique (TRE) en fonction des sources d'énergie (8) ne permet pas de l'être. Il ne faut pas non plus oublier que le nucléaire est une source « pilotable » à contrario de la plupart des sources renouvelables (éolien, photovoltaique, solaire thermique, hydrolien…), elles, non pilotables et surtout inaptes à maintenir la stabilité du réseau électrique sans « béquilles », bien souvent des centrales fossiles. Les deux sources (nucléaire/renouvelables) ne peuvent donc pas être comparées aussi sommairement.

En ce qui concernes les déchets, le sujet est – là encore – extrêmement complexe de par la diversité des particules en jeu (faible/forte radioactivité, courte/longue demi-vie, effet ionisant…). Mais l'auteur ne donne pas beaucoup de détails et conserve sa ligne.

« L'énergie nucléaire et la bombe nucléaire ne garantissent ni l'indépendance énergétique ou politique, ni la paix » affirme l'auteur. Et là, je n'ai pas grand-chose à y redire. Entre l'exploitation de l'uranium nigérien sur fond néocolonial par la France, la finitude des ressources et la proportion de l'électricité dans le mix énergétique total mondial (environ 80% fossile), même un pays comme la France ne peut prétendre à l'indépendance par ce biais. Quant aux bombes – l'Histoire a prouvé que la dissuasion n'empêchait pas les tensions, les affrontements militaires et même les guerres. Mais on parle là, à mes yeux, d'un tout autre sujet même si, comme on va le voir juste après, tout est lié.

Selon Xavier RENOU, « Il n'y a pas de nucléaire civile », « c'est un mythe qui ne résiste pas à la crise iranienne », qui a encore fait couler beaucoup d'encre il n'y pas si longtemps d'ailleurs. Au niveau Français, le CEA gère aussi bien l'aspect civile que militaire. Concernant l'armement, on ne peut non plus nier que les déchets des centrales alimentent les bombes. Mais le paragraphe est bien court et n'approfondi pas assez le sujet.

Ce premier chapitre termine sur trois autres petites parties où sont abordées les « vulnérabilités des centrales au changement climatique » alors qu'elles « n'en constitue[nt] pas une solution » : pour Renou la priorité est toujours au développement du renouvelable et à la décroissance de la consommation énergétique, mais en prenant le sujet d'aussi haut, il évite l'écueil des détails fonctionnels – c'est pourtant là que tout se joue.

« L'énergie nucléaire est la plus chère de toute » fait l'inventaire des coûts économiques et sociaux du nucléaire (toujours en comparaison du renouvelable, uniquement) mais ne prend pas compte l'aspect environnemental ce qui est à mon sens un biais méthodologique rédhibitoire. Dans la même logique qu'une Analyse de Cycle de Vie (ACV), chaque impact de chaque énergie devraient être pris en compte afin d'en mesurer les avantages et inconvénients de manière globale (par exemple : le coût de la santé et des décès prématurés dus à la pollution de l'air, les dégradations de l'environnement, etc).

Enfin, ce premier chapitre se termine sur l'affirmation « L'énergie nucléaire est en déclin et on peut en sortir rapidement ». Si le déclin de l'énergie nucléaire peut s'entendre à l'époque de la publication du livre : 2010, je ne saurai pas confirmer l'état de la situation actuelle. La politique de l'Allemagne est franche dans ce sens, mais le pays remplace en partie ces sources par le charbon, extrêmement polluant, en parallèle il est vrai d'un parc éolien conséquent, mais inapte à la stabilité du réseau. de son côté, la Chine elle, n'est pas en décroissance sur le plan nucléaire. En ce qui concerne la faisabilité de sortir rapidement de l'énergie atomique, l'auteur pointe vers une étude du collectif « Sortir du Nucléaire », groupe farouchement anti-nucléaire et n'hésitant pas à recourir aux mêmes méthodes argumentaires contestables que Renou dans cet ouvrage. Ce n'est pas très rigoureux comme réfutation, j'en conviens, mais je n'accorde aucune confiance à ce collectif dogmatique.



Le second chapitre aborde sur une trentaine de page l'Histoire de la désobéissance au nucléaire à travers le monde. Sont notamment évoqués l'affaire du Rainbow Warrior ou la politique (mesquine – basée sur l'ignorance et la propagande du peuple polynésien) d'essais nucléaires en Polynésie Française, à laquelle je suis personnellement très sensible. Cette fresque a l'intérêt de montrer l'inégalités des rapports de force en présence et la prédominance de la violence dans la répression des diverses actions anti-nucléaires, principalement non-violentes.



Dans le troisième chapitre « Agir », l'industrie nucléaire est explicitement dénommée sous le terme « l'adversaire ». Il s'agit d'aborder ici les différentes méthodes de sensibilisations et d'actions à l'encontre du développement du nucléaire et de ses « VRP politiques ». Xavier RENOU est connu pour être un activiste assez « créatif » (8).



Le quatrième et dernier chapitre, « Des ressources pour aller plus loin », liste quelques livres et documentaires dont les titres ne font aucun doute sur l'absence de pluralité des points de vue.





Si j'ai pris le temps de lire cet ouvrage, c'est avant tout car je n'ai pas d'avis arrêté sur le sujet du nucléaire, que je considère bien trop complexe parce qu'il fait intervenir des facteurs d'origines très diverses, sur des plans aussi bien rationnels qu'émotionnels et qu'en cela, faire la part des choses est un travail extrêmement compliqué.

Je déplore toutefois retrouver à chaque fois les mêmes lacunes dans le discours anti-nucléaire, aussi bien dans le fond que dans la forme. Pour cette dernière, le ton général est relativement acerbe et dogmatique, ne laissant aucune place à une quelconque forme d'objectivité et reste de surcroit bien trop souvent dans le registre du pathos. Sur le fond, j'ai mis en évidence différents biais, erreurs et manipulations (incident/accident par exemple), qui décrédibilisent totalement l'expertise technique de l'ouvrage et donc son message.



Dix ans après sa publication, le combat pro/anti-nucléaire fait toujours autant rage et ça n'est certainement pas près d'arrêter avec la nécessaire « décarbonation » de notre énergie, eue égard à l'urgence climatique. le défi consiste alors non pas à savoir qui a raison ou tort, mais d'abord à définir les normes du débat pour un sujet aussi important que sensible.



Pour les plus curieux, je vous recommande à ce sujet l'excellente (et récente) conférence de l'Espace Des Sciences, « Comment débattre du nucléaire civile en France » :https://www.espace-sciences.org/conferences/comment-debattre-du-nucleaire-civil-en-france







(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_internationale_des_%C3%A9v%C3%A9nements_nucl%C3%A9aires

(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Forsmark

(3) http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2020

(4) https://www.laradioactivite.com/site/pages/RejetsEffluents.htm

(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Three_Mile_Island

(6) https://www.cchst.ca/oshanswers/hsprograms/hazard_risk.html

(7) Cf. III. A. 3. a) le Concensus international https://www.senat.fr/rap/r09-506/r09-506_mono.html#toc253

(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_retour_%C3%A9nerg%C3%A9tique

(9) https://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/xavier-renou-chef-des-desobeissants_1160202_3224.html

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