Je me revis dans cette chambre de petite fille heureuse qui ne voulait rien d’autre que le soleil des matins sur ses cheveux blonds, l’architecture des fleurs de laurier dans les yeux, et la contemplation des autres, avec leur sourire et leurs plis de peau. Mes jours étaient suspendus à la lessive blanche de vent, et attendaient sur leur pincette, à mi-hauteur du ciel, l’heure de goûter le soir.