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Citations de Yaa Gyasi (367)


Il était assez facile de ne rien faire ou dire qui soit mal. Mais ne pas pécher en pensée ? Ne pas songer à mentir, voler ou frapper votre frère quand il venait vous embêter dans votre chambre, était-ce même possible ? Avions-nous le contrôle de nos propres pensées ? (pages 103-104)
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Je voulais comprendre le pourquoi des émotions et des sentiments, quelle partie du cerveau en était responsable, et, plus important, quelle partie du cerveau pouvait les faire cesser. (pages 55-56)
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Je comprends que ce qui fait notre supériorité humaine – la curiosité, la créativité, l’audace - est aussi ce qui menace la vie de tout ce qui existe autour de nous. (page 317)
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Nous croyons celui qui a le pouvoir. C’est à lui qu’incombe d’écrire l’histoire. Aussi quand vous étudiez l’histoire, vous devez toujours vous demander :
« Quel est celui dont je ne connais pas l’histoire ? Quelle voix n’a pas pu s’exprimer ? » Une fois que vous avez compris cela, c’est à vous de découvrir cette histoire. À ce moment-là seulement, vous commencerez à avoir une image plus claire, bien qu’encore imparfaite.
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« À quoi ça sert ? » Voilà la question qui distingue les humains de tous les autres animaux. C’est de notre curiosité que sont nées aussi bien la science que la littérature, la philosophie que la religion. (page 167)
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Je suis trop vieux pour aller en Amérique. Trop vieux aussi pour la révolution. En outre, si nous allons étudier chez les Blancs, nous apprendrons seulement ce que les Blancs veulent que nous apprenions. Nous reviendrons pour construire le pays que les Blancs veulent que nous construisions. Un pays qui continuera à les servir. Nous ne serons jamais libres.
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Je sais ce que tu penses, dit-elle enfin. Tout le monde en fait partie. Les Ashantis, les Fantis, les Gas. Les Anglais, les Allemands et les Américains. Et tu n’as pas tort de le penser. C’est ce qu’on nous a appris à penser. Mais je ne veux pas penser comme ça. Quand mes frères et les autres ont été pris, mon village les a pleurés tandis que nous redoublions nos efforts militaires. Et pour quel résultat ? Venger des vies en en prenant d’autres ? Ça n’a aucun sens pour moi.
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Une voiture pleine de détenus noirs était apparue. Ils étaient âgés de moins de seize ans et semblaient si effrayés que H décida de renoncer à faire grève si l’on cessait d’arrêter des gens pour remplacer les mineurs. À la fin de la semaine, le seul accord conclu entre les deux parties fut que personne ne serait tué.
Néanmoins, on fit venir davantage de détenus. H se demanda s’il y avait un seul Noir dans le Sud qui n’avait pas été mis en prison à un moment donné, tant ils étaient nombreux à remplir la mine.
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Dans son twi saccadé, Ness appela Aku, qui était un peu plus loin, avec le petit Jo.
« Ne descends pas, quoi qu’il arrive », dit Ness.
Le diable continua de s’approcher, sans cesser de chantonner. Ness savait qu’il attendrait indéfiniment et que le bébé allait pleurer, avoir faim. Elle espéra que Sam lui pardonnerait tout ce qu’elle allait leur faire subir, et elle descendit de l’arbre. Elle toucha le sol avant de se rendre compte qu’il en avait fait autant.
« Où est le garçon ? demanda le diable tandis que ses hommes les attachaient tous les deux.
- Mort, » dit Ness, espérant avoir cette expression qu’avaient parfois les mères quand elles revenaient après s’être enfuies, après avoir tué leurs enfants pour leur rendre la liberté.
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Elle n’avait jamais été le stéréotype des parents d’immigrants, ceux qui distribuent des claques pour toute note en dessous d’un A, qui ne laissent pas leurs enfants faire du sport ou aller à des fêtes, qui sont fiers de leur aîné qui est médecin, du cadet qui est juriste, et inquiets pour le benjamin qui veut étudier la finance. (page 155)
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Le jour de mon arrivée en Californie, tout m’avait paru si beau. Même l’herbe jaunie, brûlée par le soleil et la perpétuelle sécheresse m’avait semblé irréelle. (page 15)
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C’était une chose de faire des recherches sur un sujet, une autre, ô combien différente, de l’avoir vécu. De l’avoir éprouvé. Comment expliquer à Marjorie que ce qu’il voulait capter avec son projet était la sensation du temps, l’impression d’être une part de quelque chose qui remontait si loin en arrière, qui était si désespérément vaste qu’il était facile d’oublier qu’elle, lui, chacun d’entre nous, en faisait partie – non pas isolément, mais fondamentalement.
Comment expliquer à Marjorie qu’il n’aurait pas dû être là ? Vivant. Libre. Que le fait qu’il soit né, ne soit pas enfermé dans la cellule d’une prison quelque part, n’était pas dû à un travail acharné ou à sa foi dans le Rêve Américain ; il n’était pas arrivé là à la force du poignet, mais par simple chance. Il avait seulement entendu raconter l’histoire de l’arrière-grand-père H par Ma Willie, mais ces histoires suffisaient à le faire pleurer et à l’emplir de fierté. On l’appelait H les Deux Pelles. Mais comment avait-on appelé son père et le père de son père avant lui ? Et les mères ? Ils avaient tous fait partie de leur temps et, en marchant dans Birmingham aujourd’hui, Marcus était une somme de ces époques. C’était là son sujet.
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C’était ce que je voulais savoir. Un animal était-il capable de résister à la recherche d’une récompense, en particulier si un risque y est associé ? Une fois cette question résolue, tout rentrerait dans l’ordre. (page 228)
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Nous croyons celui qui a le pouvoir. C'est à lui qu'incombe d'écrire l'histoire. Aussi quand vous étudiez l'histoire, vous devez toujours vous demander: "Quel est celui dont je ne connais pas l'histoire? Quelle voix n'a pas pu s'exprimer?" Une fois que vous avez compris cela, c'est à vous de découvrir cette histoire. A ce moment-là seulement, vous commencerez à avoir une image plus claire, bien qu'encore imparfaite.
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Comme beaucoup d’Américains, je ne connaissais presque rien du reste du monde. J’avais passé des années à raconter à mes camarades de classe des histoires rocambolesques, que mon grand-père était un guerrier, un dresseur de lions, un grand chef. (page 39)
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Tu veux savoir ce qu'est la faiblesse? C'est de traiter quelqu'un comme s'il t'appartenait. La force est de savoir qu'il n'appartient qu'à lui-même.
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Nous lisons la Bible comme nous voulons la lire. Elle ne change pas, nous si. (page 179)
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« Anhédonie » est le terme psychiatrique désignant l’incapacité de certaines personnes d’éprouver le plaisir que procurent les choses normalement considérées comme plaisantes. C’est le symptôme caractéristique de la dépression, mais qu’on peut aussi retrouver chez les toxicomanes, les schizophrènes, les malades de Parkinson. (pages 292-293)
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J’avais quatre ans, inconsciente du désarroi dans lequel notre père nous avait laissés et de la profonde douleur qu’éprouvait notre mère. (page 98)
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Yaa Gyasi
"La famille est comme la forêt : si tu es dehors, elle est dense ; si tu es dedans, tu vois que chaque arbre a sa place."
Proverbe akan
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