Cette lutte historique des femmes pour l'accès au savoir nous semble bien lointaine. Et pourtant, ce n'est que très récemment que les choses ont commencé à bouger (voir tableau 1), et aujourd'hui encore la situation est loin d'être parfaite.
Certes, il y a beaucoup de filles sur les bancs universitaires européens, environ 55 % à l'entrée et 59 % à la sortie (en 2010). Mais les proportions diminuent ensuite pour les doctorants et les postes universitaires permanents, jusqu'à atteindre 20 % seulement en fin de carrière. Il s'agit de chiffres tous domaines confondus, et la situation est évidemment pire quand on ne considère que les sciences (appliquées ou non). Dans ce contexte, il faut noter que l'astronomie fait mieux que certaines sciences « dures », mais moins bien que la biologie, par exemple.