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3.81/5 (sur 42 notes)

Nationalité : Bulgarie
Né(e) à : Varna , 1976
Biographie :

Yanko Tsvetkov (en bulgare: Янко Цветков) est graphiste, illustrateur et photographe.

Diplômé à la Nouvelle Université Bulgare à Sofia, il a vécu au Royaume-Uni et vit actuellement en Espagne.

"Atlas des préjugés", son premier livre, publié en Allemagne en février 2013, est devenu un best-seller.

blog de l'auteur:
http://alphadesigner.com/



Source : www.alphadesigner.com
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Avant que le poète italien Girolamo Fracastoro n'invente le mot syphilis à l'époque de la Renaissance, on ne savait pas comment appeler cette maladie honteuse. Chaque peuple se renvoyait la balle en réinventant son origine : c'était une maladie française pour les Italiens, les Allemands et les Polonais, italienne pour les Français, espagnole pour les Hollandais, polonaise pour les Russes, et tout simplement chrétienne pour les Turcs ottomans. p14
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Si nous rejetons le prêt-à-penser ressassé dans toutes les manifestations de relations publiques et les campagnes de pub, et si nous assumons nos propres choix, nous éviterons de juger à la hâte et, j'en suis sûr, nous vivrons mieux.
Dans ce monde interconnecté, où l'information se répand plus vite que la pensée, les préjugés ne sont peut-être rien d'autre qu'un effet secondaire de notre paresse intellectuelle.
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Reflexions sur les préjugés. Avant que le poète italien Girolamo Fracastoro n'invente le mot syphilis, on ne savait pas comment appeler cette maladie. Chaque peuple se renvoyait la balle en réinventant son origine : c'était une maladie Francaise pour les italiens, les Allemands et les Polonais, Italienne pour les Français, Espagnole pour les Hollandais, Polonaise pour les Russes, et tout simplement Chrétienne pour les Turcs Ottomans.
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Comme son étymologie l'indique, le propre d'une religion est d'unir les individus. Mais l'Histoire nous montre que l'homme voit des ennemis partout, même parmi ceux qui ont la même religion que lui.
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Chacun de nous est persuadé qu'il est un modèle pour la race humaine. Nous nous sommes placés naturellement au centre de l'univers. Nous ne nous encombrons pas de questions, sauf si elles concernent notre existence en tant que sujets pensants.
Notre subjectivité nous suit comme une ombre, même quand nous voulons nous en défaire. La vie extraterrestre nous fascine, mais nous allons la chercher sur la planète « Boucles d'or », située dans la zone habitable de son système solaire, là où l'eau peut rester à l'état liquide. Quand on essaie de nous prouver à quel point nous sommes bornés dans nos recherches, nous répondons que nous cherchons des preuves d'une « vie semblable à la nôtre », comme si cela montrait notre largeur d'esprit. (7)
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Bienvenue dans l’Europe du futur. Nous sommes en 2022, cinq ans après le Grand Schisme européen qui a mis fin au rêve de l’unité politique et économique du continent. Ça vous choque ? Je ne vois pas pourquoi. D’après une loi qui a fait ses preuves, l’Europe ne peut jamais rester unie trop longtemps. Elle explose toujours en son milieu, comme la bactérie qui se scinde afin de se multiplier. Les Empires romains d’Orient et d’Occident, les Églises catholique et orthodoxe, l’Est communiste et l’Ouest capitaliste : autant de scissions, autant d’échecs.
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Eli Pariser, militant Internet, parle de Filter Bubble ("Bulle de filtres") pour cette réalité peu rassurante : l'univers que nous voyons est le résultat d'une personnalisation mise en place à notre insu. Les exemples fournis par Elis Pariser prouvent que ce n'est malheureusement pas de la science-fiction : "Un monde construit à partir de ce qui nous est familier est un monde où il n'y a rien à apprendre", écrit-il dans The Filter Bubble : How the New Personalized Web Is Changing What We Read and How We Think. (p. 107)
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Ma mère avait grandi - et vécu - sous le communisme. A l'époque, il était aussi dangereux de faire des blagues politiques que de fumer de la marijuana. On risquait la prison, tout simplement.
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L'Angleterre, desservie par une mauvaise réputation culinaire, a son English breakfast que même les Français daignent apprécier. Sous le couvert de l'anonymat. (73)
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En 2009, quand j'ai commencé à étoffer mon projet de cartographie des stéréotypes, beaucoup de gens croyaient que j'avais un fichier politique secret qui me permettait de régler mes comptes. Bizarrement, leur sens de l'identité nationale était très fort. Bien que dispersés dans le monde, ils étaient unis par leur foi en leur pays. Et ils ne toléraient pas que celui-ci fasse l'objet de plaisanteries.
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