AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


Lorsque la femme de ménage était venue l'informer, elle l'avait suivie en tâchant de maîtriser son trouble en voyant le corps de Louis sous la table de la cuisine. Elle savait bien qu'il n'y avait plus rien à faire, alors elle avait grimpé l'escalier presqu'en courant, ouvrant la porte de la chambre, étonnée en voyant que sa sœur ne répondait pas à ses cris.
C'est là, au contact du corps de Céleste étendue sur son lit qu'elle avait eu un véritable choc. Ce n'était pas encore de la douleur, non, mais une muette sidération, d'abord un refus, le déni de cette évidence : Céleste était morte. Elle avait éprouvé une sensation très particulière quand elle avait posé sa joue sur la peau, comme si elle avait embrassé une pierre, une chose inanimée froide et dure.
Pendant quelques minutes elle était restée là, immobile, presque prostrée. Puis Léonie s'était approchée d'elle, l'avait prise par l'épaule, tâchant de la réconforter ; les deux femmes étaient restées un long moment ensemble avant que les secours n'arrivent enfin.
Tout s'était alors accéléré brusquement, comme si le temps ayant repris son cours voulait rattraper son retard. Pompiers, médecin, inspecteurs de police, pompes funèbres, procureur, la matinée s'était passée dans une agitation continuelle ne laissant à Madenn aucun répit pour raisonner.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}