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Critiques de Yann Brékilien (20)
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Autres contes et légendes du pays breton

Les anciens celtes ne craignaient pas la Mort, le passage vers une autre vie dans l'Autre monde( rempli de Sidhes, de faës, de korrigans...) Les Bretons si...

C'est la Toussaint, les portes s'ouvrent entre ce monde et celui des morts...





Un conte sur l'Ankou?

La Mort, l'Ankou est un homme, habillé à la mode des laboureurs, avec une chupenn( veste) et de bragoù braz noirs ( culotte bouffante), avec un large feutre sur la tête et des sabots de bois. Il a une tête tournant sans relâche autour des vertèbres cervicales.





L'Ankou est équipé d'une faux, emmanchée à l'envers, le tranchant vers l'extérieur. Et pour aiguiser la lame, il se sert... d'un ossement humain.





C'est l'âme du dernier mort de l'année qui remplit la fonction d'Ankou, pendant les 12 mois suivants. Il entasse ses victimes sur une charette délabrée , Karriguel an Ankou. Le fond est fait de planches disjointes, laissant couler le sang, et elle roule en grinçant. Crr, crr, crr...





C'est signe que quelqu'un va mourir, quand on entend la charette... Seul un pauvre homme: Deniez, nom qui signifie Misère, réussit à rouler l'Ankou, à l'heure de sa mort.





Installez vous au coin du feu, pendant que le vent hurle au dehors, (c'est la "Chasse sanglante", à la poursuite des âmes damnées, dans le ciel noir) et faites semblant de ne pas entendre la charette de l'Anjou!

Écoutez moi...





St Pierre et St Paul se demandaient si les Bretons, dans ces contrées rudes, étaient de bons chrétiens, gens de foi et charitables envers le prochain.





"Nos 2 compères de prendre place, dans un nuage taxi libre."

-En Bretagne, s'il vous plaît.

C'est carrément à l'Etranger, où exactement? Fit l'ange.

- A Locmaria.

- Quel Locmaria?

Les Bretons vouent un tel culte à Marie, qu'il y a pléthore de Locmaria...





Les 2 saints, sous l'apparence de mendiants, trempés, (il pleut beaucoup en Bretagne, euh, je n'ai rien dit!) demandèrent l'hospitalité, à un homme riche, "vêtu à la dernière mode, avec une légion d'honneur à la boutonnière.

- Fichez le camp ou je lâche mes chiens!"





Ils essayèrent chez Deniez, qui les reçut, à bras ouverts. Il leur offrit le peu de soupe qui lui restait. Alors, les 2 mendiants redevinrent des Saints. Ils voulurent couvrir d'or Deniez, vu sa grande misère.





L'homme refusa mais demanda une chose curieuse, "que quiconque grimpe dans son pommier, ne puisse en descendre sans sa permission", car on lui volait ses pommes.

-Accordé, fit le bon St Pierre.





Un jour, près du cimetière, Deniez se cacha car il entendait le grincement d'une charette.

Crrr, crrr, ccr...

Vous l'entendez aussi, non?





L'Ankou l'avait vu, on ne peut se cacher de la Mort. Il venait chercher Deniez et son riche voisin. Alors, Deniez demanda à L'Ankou...





Les Bretons ont l'habitude de garder, près du feu, des crêpes et du cidre, pour les offrir à l'Ankou. Vous pouvez voir d'effrayantes sculptures de la Mort, sur l'ossuaire de Ploudiry, dans l'église de Ploumilliau, dans la chapelle de St Fiacre...





" L'Ankou est un tourbillon

Qui brille à l'horizon

Il te fera aussi froid

Que la pierre posée sur toi."

Nolween Leroy, L'Ankou.





Souviens toi, homme, que tu n'es que poussiere. L'Ankou de la Roche Maurice.

Kenavo.
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La Louve et le Sanglier

Yann Brékilien - La Louve et le Sanglier - 1987 : La guerre est un vrai malheur pour les civils pris dans la tourmente. Yann Brekilien, historien amateur épris d'histoire celtique, nous racontait dans ce livre la guerre des Gaules du point de vue de la population. Quand la politique et les intérêts du plus petit nombre amène à la confrontation armée, les souffrances endurées sont les mêmes depuis la nuit des temps pour la majorité des citoyens considérés comme de simples pions sur l'échiquier des combats et des massacres. le torchon brûlait depuis longtemps entre le monde romain incarné par l'ambition démesurée de Jules César et la communauté Gauloise dirigée par les druides arque boutés sur des traditions et un mode de vie profondément traditionnel. L'auteur déboulonnait dans cet ouvrage beaucoup de lieux communs sur les anciens habitants de notre pays en les représentant comme des personnes raffinées et très en avance technologiquement sur leurs voisins. Une population de villageois et de paysans que de longues années de paix avaient sédentarisés au point de leur faire oublier pour la plupart leurs instincts guerriers. Car à cette époque, il n'y a plus que les hommes venant de familles nobles encore aptes à guerroyer, les autres étaient rentrés dans le rang depuis longtemps. Yann Brekilien trouvait dans ce manque de formation militaire la raison principale de la défaite des armées gauloises qui bien que courageuses manquaient cruellement d'expérience et de sens tactique dans les combats. C'était l'agression violente des troupes romaines et son cortège de meurtres et de pillage qui allait finalement décider l'ensemble des tribus à s'élever contre cet ennemi commun. Les héros de ce roman, artisans et travailleurs de la terre vont suivre une implacable trajectoire qui les mènera dans Alesia assister à la chute de Vercingétorix et à l'effondrement d'une culture séculaire. L'auteur qui s'est complètement identifié à cette période au point de devenir druide lui-même nous livrait les clés de rituels de vie qui paraissaient très proche des nôtres, comme si depuis cette période l'esprit gaulois ne nous avait jamais quitté. Ce sont les romains qui étaient présentés comme des barbares arriérés et assoiffés de sang, ce qui semblait un peu excessif car dans les rangs des celtes les cruautés étaient aussi de mise. Quand on brûlait vif les opposants politiques ou quand on torturait abominablement et en public les déserteurs avant de les exécuter, il était difficile de parler de comportements civilisés. Pour les amateurs d'histoire, on tient là un excellent livre qui raconte sans fioritures une des périodes fondatrice de notre civilisation, c'est aussi un très bon ouvrage pour ceux qui aiment l'aventure et une occasion unique d'en apprendre un peu plus sur des ancêtres souvent plus fantasmés que connus...
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Le livre des vacances en Bretagne

Dans ce petit opuscule (239 pages en format de poche), l'auteur a réussi à rédiger un guide touristique qui offre au lecteur une somme documentaire très enrichissante :

Toute la première partie résume les aspects physiques des cinq départements de la Bretagne historique (émergée il y a 450 millions d'années...), en présentant la faune et la flore et l'aménagement des territoires.

Des origines à nos jours, des menhirs jusqu'aux années 1960, on suit l'histoire clairement racontée par Yann Brékilien.

Une excellente présentation de l'âme bretonne est ensuite offerte : les habitants, leurs traditions, danses, instruments de musique et autres aspects culturels. On trouve même un glossaire en langue bretonne et une invitation à plonger dqans la littérature bretonne !

L'écrivain nous fait partager ensuite ses connaissances sur l'économie (agriculture, commerce, ports...).

La gastronomie n'aura plus de secrets pour ceux qui ne connaissaient que les crêpes !

Après avoir proposé des prénoms bretons, on entame la seconde partie, celle qui vous donnera des envies de voyages aux "cinq" coins de notre région ! (ou six si vous comptez les îles !)

Des sites témoins du passé sont bien décrits et localisés avec précision.

Le livre donne aussi de bonnes idées pratiques (logement, loisirs de toutes sortes...).

Malgré son âge canonique, ce livret recèle des pépites littéraires, des réflexions très justes, des propositions de randonnées intéressantes, le tout abondamment illustré (photographies et quelques dessins qui donneraient à eux seuls tout son caractère à ce manuel du touriste en Bretagne !



Les plus férus de nos têtes à chapeau rond ou en bragoù bras trouveront ici des choses inconnues !



Un secret : l'auteur, défunt malheureusement, était aussi druide... si, si !



A quand une réédition ?



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Prestiges du Finistere

Les pages de cet ancien volume nous plongent soudain dans les brumes dorées de l'épopée celtique de la Cornouaille et du Léon, le sud et le nord du "Finis Terrae".

Yann Brekilien prend, pour nous, des accents de conteur et traverse le temps et l'espace afin de rencontrer les figures prestigieuses du Finistère.

A Carhaix, Tristan se languit, il convoite la venue d'Iseult...Le roi Gradlon conquiert l'amour d'une fée des eaux . Il en a une fille Dahud, qu'il doit élever seul, car la fée est morte en couches. Celle-ci est rebelle à l'enseignement du moine saint Gwénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec...Ronan, le saint de roc et de tempête est venu au monde en Irlande et débarqua dans l'Aber-Ildut, un des rias qui s'enfoncent dans le pays de Léon, après avoir traversé la mer sur un rocher porté par les flots...

Au fil des siècles et des illustrations, le beau voyage se poursuit. C'est une ballade à travers le Finistère et son histoire qui emprunte le chemin des légendes mais aussi ceux des anecdotes, des événements et des hommes.

Yann Brekilien rend, ici, un hommage magnifique à sa région et nous offre un livre superbe.
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Iseult et Tristan

Encore la même histoire ! oui mais vu par Iseut, ce qui change l'angle de vue et donc donne une nouvelle saveur à l'histoire. Alors on se replonge dans l'histoire bien connue et on comprend qu'on avait pas tout vu.

Comme tous les livres de Yann Brekilien, la lecture est aisée. Le style n'est pas novateur mais on suit la plume avec plaisir.

point de vue de Breton, il faut le dire.
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Prestiges du Finistere

Le Finistère, c'est un coup de foudre, une histoire d'amour au premier coup d'oeil. Je continue d'arpenter ses côtes, surtout Nord, mais le sud n'est pas mal non plus. Venez voir le Diben, Roscoff, Brignogan, visitez la presqu'île de Crozon. Admirez ces côtes déchiquetées au décors changeants au gré de la météo.

Et retrouvez le Finistère de Tristan et Yseult, le Finistère des légendes avec cet ouvrage. C'est un très beau voyage.
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Contes et legendes du pays breton

Les contes et légendes celtes me passionnent, alors, lorsque j'ai trouvé cet exemplaire dans la bibliothèque de ma mère à côté de « more celtic fairy tales », j'ai sauté sur l'occasion !

J'ai particulièrement aimé les premiers textes, avec la légende arthurienne, les fées et les korrigans, mais vers la fin, j'ai commencé à trouver que les récits tournaient en rond, surtout les histoires de paysans qui se répétaient un peu. Je regrette également que l'auteur ait intégré un vocabulaire récent, ainsi nos villageois mangent du steak avec des frites, regardent la télévision ou prennent l'avion.

Toutefois, ce fut une bonne lecture très divertisssante !!
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Contes et legendes du pays breton

Les celtes étaient un peuple de tradition orale, méfiant à l'égard de l'écrit. Le rôle du barde était en conséquence primordial : transmission de l'histoire, souvent magnifiée, transmission du savoir ... On retrouve cette tradition, ce mode de véhicule culturel dans la chanson de Roland ou Tristan et Yseult.

Plongez vous dans cette atmosphère au limite du monde réel, au pays des korrigans et de l'ankou. C'est sans risque et un bien beau voyage.
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La Louve et le Sanglier

J'ai découvert Yann Brekilien avec ce roman. Je n'habitais pas encore le Finistère mais Orléans, Cénabon ou se situe le début de l'histoire. On peut reprocher l'extrême chauvinisme Breton de Yann Brekilien, à part ça, c'est un chouette roman qui se lit tout seul avec ce qu'il faut d'amour, d'histoire, de faits et de contes.

Mention bien.
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La vie quotidienne des paysans bretons au X..

L’auteur poursuit un double objectif dans cet ouvrage : montrer les particularités du monde paysan breton au XIXe siècle, en raison de son isolement dans la campagne bocagère et de son éloignement de la ville, et révéler la richesse de ses coutumes et de ses pratiques collectives. La première partie du livre aborde le cadre de la vie rurale, les travaux des champs et illustre une journée à la ferme. La seconde partie s’attache davantage à décrire les journées dévolues aux fêtes (par exemple, les grands pardons), l’environnement religieux, les étapes de la vie (naissance, épousailles, mort), mais aussi l’infinie variété des costumes. Enfin, l’ouvrage se termine sur les pratiques culturelles liées à la littérature populaire, le chant, la danse.

Disons-le, l’ouvrage a beaucoup vieilli. Le style de l’auteur, alerte, très enlevé, voire lyrique, enjolive une réalité qui était très dure. L’intérieur paysan était souvent éloigné de la description de ces murs de lits clos et d’armoires briqués à la cire d’abeille, et la couche du valet dans le foin de la grange n’était pas un bonheur bucolique ! Il est dommage que l’amour de l’auteur pour sa terre natale le porte vers une sorte de folklore au détriment d’une description plus nuancée de la très difficile condition de ces paysans. Yann Brekilien, de son vrai nom Jean Sicard, magistrat de profession, était un ardent défenseur de la littérature et des arts populaires bretons.
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Histoire de la bretagne

Très clair exposé, avec le grand avantage que l'auteur n'hésite pas à prendre partie, très clairement, ce qui contribue aussi à susciter chez qui ne connait pas la Bretagne un rapport affectif, et expliquer ainsi la raison de prises de positions.
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Le Fauve de l'Arrée

Le fauve de l'Arrée est un bon roman jeunesse, il n'est pas récent car il date de 1996, toutefois il est encore très actuel.

Nous avons des jeunes garçons, des scouts. Ils sont en camp au Mont de l'Arrée, et forment la troupe des Loups. Surprise, ils vont se trouver nez à nez avec... une louve !

Nous suivons leur aventure avec l'animal et j'ai trouvé ça intéressant. Un peu prévisible mais plutôt bien ficelé dans l'ensemble.

On apprend mine de rien plein de choses intéressantes sur les loups et ça donne un bon roman jeunesse.

Je lui mets avec plaisir 4 étoiles :)
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Contes et legendes du pays breton

Fan de légendes bretonnes, ce livre est comme il l'indique, un mélange de contes et de légendes, pas été déçue de ce livre si bien que j'ai acheté la suite :)
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Les cavaliers du bout du monde

grande fresque historique contant l'épopée des premiers rois Bretons et leurs démêlées avec Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne.



Très agréable à lire, bien documenté, mais aussi belle aventure romancée. Un vrai talent de conteur.
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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Le druide

C'est très simple : j'ai a-do-ré. Ce livre est une pure merveille. Il est pourtant assez aléatoire d'écrire un roman un tant soit peu crédible sur la vie d'un druide et les moeurs de cette époque si lointaine qu'est celle des Gaulois. Pourtant, Yann Brékilien parvient à allier ici une histoire passionnante et un document tout à fait réaliste sur ce qu'a pu être la vie de nos ancêtres. Parce qu'on a beau être bien documenté, il reste toujours une part de flou et de suppositions, surtout concernant un peuple dont le principal moyen de transmission était l'oralité.



Outre l'aspect documentaire, l'auteur nous fait plonger au coeur des diverses aventures de ce jeune druide promis à un grand avenir. On vit avec lui son accession au fameux poste, puis son évolution vers les sommets. On ressent avec lui le bonheur, la déception, la fierté puis la honte, l'amour puis la haine. On se plonge sans regrets dans la vie de ce druide qui malgré tout, reste un homme comme un autre.
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La Louve et le Sanglier

Très beau roman historique qui fait revivre, à travers des personnages hauts en couleurs, les épisodes de la conquête de la Gaule, de la victoire de Gergovie et du désastre d'Alésia.
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Les cavaliers du bout du monde

Extraordinaire roman historique, sur un sujet dont on ne nous a jamais parlé à l'école : la Bretagne ! L'histoire officielle évoque Anne de Bretagne, parce qu'en épousant un roi de France, elle a uni le duché de Bretagne au Royaume de France. Dans un roman historique palpitant, Yann Brékilien nous fait découvrir le destin de la Bretagne depuis le roi Morvan jusqu'à Erispoe et son fils Nominoë, ses luttes contre les invasions de vikings et pour son indépendance vis à vis du Royaume de France, voir même sa conquête !

Les cavaliers du bout du monde ne sont pas, comme je le pensais à la couverture, de fougueux combattants mongols. Ce sont de fougueux combattants, oui, mais bretons. Leur hardiesse l'emporta à de multiples reprises sur les lourdes armées du roi. Les combats font rage sur les marchés de Bretagne. Bien avant la virée de galerne, autre épisode tragique absent de notre histoire officielle, Saint Florent le Vieil voit se dérouler des combats. Habitant cette région des marchés de Bretagne, j'ai été particulièrement sensible à ce livre extrêmement bien documenté, que chaque Français devrait lire et il le ferait avec plaisir.
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Alan Stivell ou le folk celtique

Sans doute que sans ce Breton né en Auvergne et ayant grandi à Belleville, la musique bretonne - je préfère musique à foklore, ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. L'idée de génie aura été d'intégrer le rock à la tradition, de mélanger instruments modernes et traditionnels. Une vraie cure de jeunesse qui a été la porte d'entrée pour de nombreux disciples. Impossible de les citer tous. dans mes favoris, il y a Ar Re Yaouank ( terre des jeunes) des frères Guichen et bien sur Matmatah qui n'aurait peut-être pas fait la même carrière sans leur illustre prédécesseur. Écouter le concert à l'Olympia de 1972 est un bonheur.

Découvrez ce bel hommage que lui rend Yann Brekilien.
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La mythologie celtique

Je m'étais déjà plongée dans un précis de mythologie celtique mis sous forme d'abécédaire mais je trouve celui-ci bien plus clair et plus fourni. Bien loin de la précision d'une "mythologie" d'Edith Hamilton, qui reste pour moi, LA référence; l'exercice était ici autrement plus compliqué étant donné le peu d'écrit.

Toutes les légendes qui nous sont contées ici sont tirées de manuscrits des îles britanniques et irlandaises, car c'est presque tout ce qui nous reste de la culture celte. L'auteur puise également ses sources dans le folklore breton et là, on a le droit, à certains moments, à de pesantes apologies de la culture bretonne (désolée pour les bretons...).

Il s'applique à démêler les versions originales des versions christianisées mais ce qui nous manque cruellement sont d'autres versions venant d'autres coins de l'Europe car la pointe Ouest de l'Europe n'avait pas le monopole de la "celtitude". Il y a fort à parier que certaines croyances et légendes ont eu des versions bien différentes dans d'autres endroits. Mais ils sembleraient que la nuit des temps en ait effacé les bribes, je reste pourtant persuadée que le folklore régional en assume la survivance à de multiples endroits.
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Iseult et Tristan

Je trouvais le principe de ce roman super intéressant : décrire le conte du point de vue d’Iseult. L’introduction est tout aussi séduisante nous replaçant l’histoire davantage dans le monde arthurien, nous promettant un voyage à travers les coutumes celtiques de cette époque.



Le début nous plonge dans un univers empli de magie avec notamment le passé de Marc’h qui a de sacrés similitudes avec le roi Midas mais également avec Barbe bleue. J’ai beaucoup aimé cette lecture jusqu’à la cérémonie d’épousailles d’Iseult. J’attendais avec impatience de voir comment l’auteur allait introduire le filtre d’amour, seulement, ce moment n’est jamais arrivé : les convives sont endormis grâce à une potion diluée dans leur boisson sauf pour Tristan et son ami. Puis l’héroïne demande alors au second de l’emmener loin mais comme il refuse, elle se rabat sur l’autre… Normal. Ce que j’appréciais dans le conte original que j’avais étudié, c’était justement que c’est Iseult qui fait le choix de Tristan en lui donnant le filtre ; alors d’accord l’histoire d’amour semble moins authentique mais, pas plus que dans ce récit où elle lui propose de fuir ensemble et qu’il se dise : « bah, pourquoi pas, j’ai rien d’autre à faire que de trahir mon père ! » – oui, là, Marc’h est son paternel, pas son oncle.



Après cela, ça a été particulièrement ennuyeux et j’ai fini par lire en diagonal parce que je n’arrivais pas à avancer, l’envie de l’ouvrir n’était pas là. Donc, ils fuient et vivent dans la forêt où, à part faire la cuisine, elle n’a pas grand rôle, c’est son amant qui fait tout : il chasse, cueille, etc. Mais au moins, ils ont une part égale dans la narration. Ce qui n’est plus le cas dans le dernier tiers. Iseult n’est quasiment plus présente, on suit davantage Tristan qui évolue à la cour du roi Arthur et vit différents exploits.

A partir de là, cela devient plus épique, mais l’auteur m’avait lassée et je n’y ai pris aucun plaisir. Je pense que le souci venait non seulement du style d’écriture qui est un peu lourd mais surtout de nombreuses répétitions (quand Iseult et Tristan ont toutes les dix pages la même conversation, ça devient chiant ; quand le chapitre de la fontaine nous conte un premier récit et que Tristan le vit par la suite, c’est lourd, etc.). Tout cela, ajouté au fait que j’étais bien malade et qu’une lecture plus légère n’aurait pas été du luxe, je n’ai donc pas accroché…



Bref, inutile de m’attarder plus longtemps. Cette lecture est malheureusement une déception.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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