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Citations de Yann Quero (40)


Pour la première fois depuis des mois, elle se prit à sourire.
Enfin, vint le clapotis de la mer.
Le monde extérieur.
Ne pas se presser.
Attendre d'être suffisamment loin pour dresser la voile.
Voilà, la cloche n'était presque plus perceptible ...
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- le paradoxe de base, expliqua Janowski, serait de modifier le passé, par exemple en prélevant un objet ou une personne et en le ramenant dans le présent.
D'abord, cela perturberait les flux énergétiques, et surtout ce qui a été emporté pourrait manquer dans le passé et provoquer des catastrophes ou des réactions en chaîne aux conséquences dramatiques, même avec un simple animal ...
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L'humanité n'est qu'un accident. Il doit bien y avoir une fin...
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La différence n’est pas à chercher dans le talent de l’un ou de l’autre peintre, mais dans l’âme de celles que vous avez représentées. Ma mère était la bonté incarnée, cela se voit à l’amabilité de son sourire. La vie m’a obligée à durcir mon cœur dès ma plus tendre jeunesse. C’est cela que vous avez su montrer. Si ce tableau n’est pas aussi beau que vous l’auriez souhaité, ce n’est pas de votre faute, c’est de la mienne.
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Le regard de Pol Arnold se perdit dans les vagues hypnotiques colorées qui balayaient les murs. Sérieux ! Ce terme lui rappelait toujours l’expression sévère de son père lorsqu’il lui avait annoncé qu’il voulait étudier l’économie. Il avait dix-sept ans. « Ne pourrais-tu pas choisir un domaine d’étude plus sérieux ? » s’était exclamé son père, la botanique, comme ton arrière-grand-père ou l’histoire ? Ce sont des disciplines sérieuses ! Alors que ces canailles pseudo scientifiques qui passent leur temps à élaborer des équations pour plonger le pays de crise en crise… Pol avait eu beau argumenter, son père était resté intraitable. Si son fils aimait tracer des équations, il préférait encore qu’il devienne professeur d’arts plastiques. Le lendemain, sans écouter ses protestations, son père l’avait inscrit à un cours du soir de dessin, lui qui avait toujours détesté ça !
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- Honorable Hong, vous n'êtes en réalité qu'un technocrate sans cervelle, un moineau sans tripes, une larve d'axolotl anémiée. Avec ou sans Gulf Stream, avec ou sans l'Europe et les Etats-Unis d'Amérique, le projet doit continuer. Il en va de notre honneur et, accessoirement, de notre survie.
(le président Tan)
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... je voudrais vous laisser méditer sur une maxime de Confucius :
Il est de jeunes pousses destinées à ne jamais fleurir.
Il en est d'autres qui fleurissent mais ne portent jamais de fruits...
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Vous ne voudriez pas qu'on détruise par erreur vos pylônes électriques, insiste-t-elle.
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- Il faudrait s'assurer que la fuite du réacteur numéro IV ne va pas...
Le reste se perdit dans un gargouillis.
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Notre seul garçon est mort voilà très longtemps. Depuis mon ventre reste désespérément plat, et je peux vous dire que ce n’est pas faute de tout essayer, y compris les concoctions de poireau ou de mandragore, les suppositoires au laudanum et les fumigations aux asperges. Rien n’y a fait depuis plus de dix ans.
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Les rumeurs disaient en effet que les bêtes vivant à proximité des anciennes installations nucléaires délabrées étaient frappées de multiples difformités, dont certaines se traduisaient par du gigantisme.
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Pourtant, paradoxalement, alors que le vieil homme considérait surtout les animaux comme des sources potentielles de nourriture, il montrait en même temps une forme de respect à leur égard, comme s’il les considérait comme des égaux, à l’inverse du pasteur qui insistait toujours sur la supériorité des hommes.
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— Les rats étaient là depuis belle lurette. Ils ont toujours vécu avec les hommes. Ils étaient planqués dans les caves et les sous-sols. Quand on a disparu, ils sont remontés à la surface. Pour les babouins, il n’y en a pas partout. Ça dépend des villes. Lorsque les sociétés se sont effondrées, plus personne ne s’occupait de rien. Les animaux mourraient de faim dans les zoos. Certains les ont libérés pour leur donner une chance de survie. C’est comme ça qu’on s’est retrouvé avec des tigres, des lions, des crocodiles ou des girafes un peu partout en Amérique. Les années qui ont suivi, ça a semé une sacrée pagaille. Heureusement, il est toujours resté des groupes armés pour les chasser. Ça a évité qu’ils ne prolifèrent.
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— Pauvre vieux fou… On voit qu’il n’a jamais mis les pieds à Las Vegas ! Des babouins, c’est sûr, des rats aussi, sans parler des crotales et des scorpions, mais des démons, j’en ai pas vu la queue d’un.
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— L’homme, disait-il, doit à tout prix s’écarter de ces antiques métropoles qui ont perverti son âme et où les démons issus des Bulles du Diable continuent de rôder à la recherche de victimes crédules.
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De nombreux peuples avaient condamné les Américains pour cette opération unilatérale et meurtrière, qui avait coûté la vie à des millions de personnes. Les troubles s’étaient multipliés, y compris en Amérique, car des Bulles continuaient d’apparaître, à un rythme irrégulier, mais sans discontinuer. Plusieurs semaines pouvaient s’écouler sans que rien ne survienne, puis, en quelques heures, deux ou trois nouvelles sphères se matérialisaient. Toutes restaient à leur place, même si quelques-uns avaient prétendu en voir se déplacer. Les médias l’avaient surnommé la Bulle-fantôme sans que personne ne puisse prouver son existence.
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Face à un phénomène aussi inexplicable, un nombre croissant de personnes accepta l’idée qu’il pouvait s’agir d’une forme de vie extérieure à la Terre, ou d’un vaisseau abritant des êtres qui allaient se manifester, ou qui attendaient un signal. C’était peut-être le « Grand Contact » avec des êtres de l’espace que les hommes osaient à peine espérer. Ils envoyèrent vers la Bulle tous les messages possibles et imaginables, par tous les modes de communication connus à l’époque.
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Un jour, un étrange orage avait déchiré l’atmosphère de haut en bas, avant qu’une énorme goutte de la taille d’un terrain de football ne se matérialise sur le sol. Cette imposante masse sphérique était apparue au milieu d’une région désertique, dans le sud d’une grande île appelée l’Afrique, par-delà l’océan Atlantique, du côté du soleil levant. Jusqu’alors, l’homme s’était cru seul dans l’univers. En tout cas, il n’avait jamais reçu de visite d’êtres matériels venus d’ailleurs.
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Passer par le couloir de gauche afin d’éviter de croiser sa mère. Bondir dans la rue. Filer le long des bâtisses de terre crue, en se faufilant entre les groupes qui revenaient des champs, tous uniformément affublés de sobres tuniques. Le soleil commençait à décliner. Il fallait se dépêcher avant que les portes de la cité ne soient closes jusqu’au lendemain. Peu importait les regards d’incompréhension ou de désapprobation.
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Yeux d’eau claire intensément fixés sur la lanière, Timothée était indifférent à la dureté du sol du cloître. Crâne rasé, vêtu de sa seule tunique de lin écru, il affectait toute son énergie à la réparation de son lance-pierres qui s’était une nouvelle fois brisé. Les comportements du jeune Tim avaient toujours été qualifiés d’excessifs par ceux qui le côtoyaient : trop rebelle, trop secret, trop impétueux, ou au contraire : pas assez humble, insuffisamment discipliné… Sa concentration n’en était pas moins exceptionnelle. C’est sans doute la raison pour laquelle le garçon ne vit pas l’ombre s’approcher dans son dos et s’emparer de l’objet qu’il manipulait en cachette. Le voleur détala à toutes jambes en criant d’une voix fluette :

— Père Joseph, Père Joseph, regardez avec quoi Tim joue !
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