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Citations de Yanne Dimay (24)


Il me reste un mystère à élucider. Le mystère de ta foi.

J𠆚imerais tellement croire ! Mais mon esprit cartésien s’y refuse. J'ai foi en l'homme, c'est déjà une grâce et puis le monde de la spiritualité ne m'est pas étranger.

Je reviendrai en Palestine pour conduire un nouvel atelier d'écriture en liberté.

Promis, l𠆚nnée prochaine en Palestine, je reviendrai écouter le silence avec toi. Je reviendrai te regarder dans ta beauté sereine évoluer entre la chapelle, la cuisine et le vieil olivier.

Sœur Ciaire-Marie, je te serre contre mon cœur.

Marianne
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Qu'allais-tu faire à Gaza?
Entre les ruines des souvenirs et les cadavres des roses ?
Entre les maisons du camp et les verbes du passé simple ?
Entre les vagues aveugles qui embrassent tes pieds et le sable brillant qui te brûle les yeux ?
Entre un ciel qui ne ressemble à rien et un temps qui passe sans passer ?
Entre ces gens perdus sur le chemin de la vie ?
Et entre ces deux destins jumeaux qui sentre-tuent? ;
Qu'allais-tu dire à Gaza ?
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- Yasser Arafat, reçu en 1982 au Vatican, dit au Pape Jean-Paul II : « Savez-vous que je suis le second Palestinien à venir au Vatican ? »
«Ah oui ! répond le pape intrigué. Et qui était le premier ? »
« Saint Pierre ! ».
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Toute l'histoire de la Palestine depuis les âges les plus reculés s'invite à leur questionnement. La folie meurtrière des hommes s'immisce entre eux : depuis plus de trois mille ans, ce bout de terre a été meurtri par la convoitise de tous. Et dans le siècle de déchirure et d'horreur en Europe, la déclaration de Balfour, la reconnaissance d'Israël, la Nakba, la guerre des Six jours, Septembre Noir, Camp David, la première intifada, la répression, les attentats, la colonisation, les accords d'Oslo, Gaza... Le mur... Les colonies .. .Tant de souffrance et de rêves brisés.
- Que peut-on encore espérer pour eux ?
- La paix.
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-Taybeh est la seule brasserie de Cisjordanie. Nous en sommes très fiers, explique le chauffeur. Je suis chrétien et arabe, ici je cumule les malédictions. C'est presque une calamité. Nous sommes pris entre deux religions qui s'affrontent pour la Terre Sainte. C'est comme si nous comptions pour des riens. Nous sommes piétinés par leur aveuglement et leur rage. Avant, les chrétiens étaient majoritaires à Bethléem. En soixante ans, ils ne sont plus que 30%. C'est un exode dont on ne parle pas. Un jour, il n'y aura plus un chrétien en terre du Christ.
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Je n'ai jamais été ultraorthodoxe mais je les comprends. Sans études, la vie ne mène à rien. Il n'y aurait rien a transmettre. La transmission, c'est ce qui nous relie entre générations et c'est ce qui a sauvé le peuple juif. Je peux lire le Talmud écrit au Ve siècle. J'apprécie la lecture d'un texte vieux de deux mille ans. Le judaisme est le respect de la loi divine. C'est cet héritage que J'aimerais laisser a mes enfants, pas celui de la Shoah.
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Venue pour assister à la prise de voile de ma nièce alors que je ne suis pas croyante, j'ai fait du tourisme pendant quinze jours sur une terre sacrée pour deux milliards d'individus, j'ai rencontré des gens rares aussi bien en Palestine qu'en Israël. J'oublie volontairement les fanatiques religieux, les obtus, les racistes, les violents et les haineux des deux bords pour ne garder au cœur que ceux qui m'ont touchée soit par leur sensibilité, soit par leur destin tragique, leur grande intelligence ou leur bonne volonté. Ce qui est né de ce premier voyage me réjouit, les textes que produisent les étudiants sont pour la plupart très intéressants, le plus souvent dramatiques, mais aussi magnifiques. Et de plus, me voici investie du rôle d'enquêtrice pour retrouver Alice Al Awdha, qui a fait une fugue parce quelle traverse une crise d'identité !

Merci Émilie, c'est à toi que je dois tout cela !
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À côté de moi, une poignée de femmes venues de Malaisie sont en larmes. Elles revivent du plus profond de leur cœur la passion du Christ. Jésus agonisant remet son âme à Dieu et rend son dernier souffle. Serrées les unes contre les autres, elles prient. Le corps de Jésus, descendu de la croix. Mater Dolorosa, mère anéantie tenant dans ses bras le corps de son fils supplicié, sans vie. Qui pleurent-elles, ces femmes, qui prient-elles ? Je me sens si loin d'elles et pourtant je partage leur émotion. Ce destin tragique, universel d’un homme, touche sans doute grâce au talent de ses disciples qui nous ont donné leur témoignage au-delà des siècles. Sur le plan narratif, historique ou non, c𠆞st une épopée tragique qui remue l'âme et évidemment pose des questions. L'homme doit-il mourir à lui-même pour rencontrer Dieu et ainsi ressusciter dans son humanité ? Est-ce par le sacrifice de son corps que l'homme devient divin ? Au milieu des pèlerins, j𠆚i réussi à m’isoler. Je n𠆚i pas la chance comme ces femmes de croire, pourtant leur foi et la ferveur de leurs prières me bouleversent, je les envie. J'aimerais moi aussi avoir la foi. Mais en quoi ? Croire en la redemption ? Je ne crois pas au péché mais au mal. Vaste sujet de réflexions que j'aborderai avec Émilie.
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A force de se haïr, quand la folie rôde et attire, que la mort se dérobe, l'étouffement devient constant.La seule illusion rédemptrice c'est "ailleurs", "l'autre". Un "autre" anonyme, aussi éloigné que possible de soi-même et du souvenir d'amour.
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c bon je veux un roman policier
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La vérité n'est pas une,Laure, elle est différente pour chacun suivant sa culture.
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joli
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J’ai besoin de m’aérer. J’ai besoin de réfléchir. Ces derniers jours, les heures passées à Jérusalem, Hebron, le Saint-Sépulcre et Yad Vashem me laissent une sensation d’étouffement. J’ai besoin de nature et de m’élever. Je décide d’aller directement à Herodion, à six kilomètres environ, visiter la forteresse artificiellement construite par Herode. Un jeune chauffeur de taxi propose la course pour un prix dérisoire.
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