Yannick Corboz

Premier tome d'une série adaptée des romans policiers de Pierre Lemaitre dont l'histoire débute auprès d'un homme attablé à une terrasse de café filmant avec son téléphone un échafaudage situé juste en face. Quelques minutes plus tard une explosion se produit et l'échafaudage s'écroule. C'est une enquête pour le commandant Camille Verhoeven ... Homme de terrain et fin limier dont la très petite taille n'empêche pas ses cellules grises de fonctionner, mais l'affaire prend une tournure inattendue: le poseur de bombe se livre lui-même et annonce à la police que d'autres bombes sont cachées un peu partout et prêtes à exploser, John Granier est son nom et ce qu'il demande est la libération de sa mère incarcérée, cinq millions d'euros et deux billet d'avion pour l'Australie.



L'enquête révèle que le poseur de bombe a utilisé de vieux obus de la guerre de 14 et ouvre une porte sur le passé du poseur de bombe, la solution s'y trouve peut-être. On comprend vite que els bombes ne sont pas destinées à faire des victimes mais à faire du chantage. Une psychologie bien curieuse pour un terroriste mais qui rend cet album très agréable à lire, ce n'est pas un récit sombre et angoissant plutôt une façon particulière notamment grâce au dessins d'amener l'histoire à son terme sans heurter les sensibilités.
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Vienne 1900. Victor est un jeune homme pauvre, naïf et influençable. Lorsque sa route croise celle de Klement et Alec, deux jeunes bourgeois tellement riches qu'ils ne savent plus quoi faire de leur vie, il a l'illusion qu'il pourrait s'élever au-dessus de sa condition.

Malheureusement pour lui, Victor va être victime d'un expérience artistique initiée par Alec : comment transformer un jeune homme sans le sous et ambitieux en assassin que la société mérite.



Un premier volume assez frappant.

Un dessin expressif, détaillé mais pas trop et une colorisation agréable.

Le postulat de départ est intéressant mais parfois un peu difficile à accepter si on a un minimum de sensibilité. Le pauvre Victor est maltraité, manipulé et sa vie est mise en pièce par deux personnages tellement favorisés dans la vie qu'ils ne savent plus quoi faire pour se divertir.



Le découpage des vignettes est judicieux, agréable et laisse l'intrigue claire.

L'action va vite, le rythme est soutenu et tout cela donne envie d'y revenir.

Une bonne lecture qui donne à réfléchir.

Tu avais beaucoup aimé, chez Rue de Sèvres, l’adaptation sublime du roman de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, par Christian de Metter. Tu t’es donc empressée de lire cet album-ci, tiré d’un autre roman de Pierre Lemaître, et premier tome d’une série à venir. Tu dois avouer n’avoir encore jamais lu les romans de l’auteur, et être abonnée finalement à leurs adaptations BD, hasard des opportunités. Nous partons ici à la rencontre d’une brigade dirigée par Camille Verhoeven, étrange personnage, méticuleux et efficace, mais affublé d’une petite taille en raison (explique-t-il) de la négligence de sa mère quand il était enfant, grosse fumeuse et artiste habitée. La brigade vient d’arrêter un poseur de bombes, celui qui a justement fait exploser un de ses exemplaires en plein Paris, laissant derrière lui quelques blessés. Il en a disséminé d’autres à divers endroits et a des revendications bien particulières, faire libérer sa mère de prison, cinq millions d’euros et deux billets pour l’Australie. Mais la situation intrigue beaucoup Camille Verhoeven, Rosie, la mère de Jean (le poseur de bombes), a été incarcérée pour le meurtre de la fiancée du jeune-homme. Comment un amour filial peut-il survivre à ça ? Et toi lectrice, tu as aimé que rien ne soit si convenu dans cette histoire, et que les personnages soient travaillés psychologiquement en profondeur. C’est un album qui peut être lu comme un One Shot (l’enquête se termine en fin d’album), mais il est évident que les auteurs ont posé dans ce premier opus les bases d’une série et qu’il faudra compter avec chaque personnalité esquissée dans ce premier tome. Tu ne peux pas dire que tu as été très séduite par les dessins, le trait des visages particulièrement, mais le reste est par ailleurs très réussi. Une série à suivre…
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Ce que j'en pense:



Dans cette BD, nous découvrons Victor, un jeune garçon pauvre qui va se retrouver plongé dans un monde de richesses et de luxure par Alec. Seulement, Alec est un sale bourgeois sadique qui du jour au lendemain va couper les vivres du jeune Victor. Nous assistons donc à la vengeance de ce dernier.



Un très bon scénario, bien rythmé avec pleins de rebondissements mais également avec quelques lacunes. Je m'explique. Dans cette BD, vous retrouverez le personnage de Mathilde, qui disparaît. Et bien, ne vous attendez pas à ce qu'on la retrouve. La BD a donc un petit goût d'inachevé. Pour preuve, mon père (qui se met à la Bande Dessinée) m'a demandé quand sortait le prochain tome. Sauf qu'après quelques recherches, il s'avère qu'il n'y en aura pas... Passé la déception de papounet et la mienne, on s'est dit que c'était quand même une bonne BD (oui on est super sympa dans la famille).



Les personnages sont intéressants. Victor est attachant mais aussi agaçant! Ce désir de vengeance est une véritable obsession. On découvre différents types de personnages de l'époque. J'ai trouvé cette BD très sociologique. La société est véritablement au centre de tout.



Le dessin est sublime. Il y a beaucoup de détails. Les expressions faciales sont particulièrement réalistes et travaillées. Il y a également une véritable impression de mouvement. Le travail de colorisation est impeccable et confère une atmosphère particulière à toute la BD.



Bref:



Une belle BD.
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La lecture du premier et second album m'avait apporté malaise. Il ressortait de ces lectures une cynique noirceur dont l'intrigue est basée sur des personnages tortueux et malsains. Nous découvrions Victor, jeune homme issu de la classe ouvrière, attiré par la bourgeoisie et ses mondanités. Au tempérament influençable et naïf, Victor se perd dans les griffes machiavéliques d'un jeune et très riche bourgeois, Alec.



Dans ce troisième album, ce fond de noirceur persiste mais s'ouvre davantage sur l'intimité des personnages principaux. Le vice est moins présent et montre à voir des âmes déchues.

Victor et Klément, Malgré leurs difficultés à se défaire d'une dépendance financière et destructrice de leur ancien mentor, ils décident de s'unir. Guidé par une soif de vengeance, Victor part sur les traces d'Alec venu à Paris à l'occasion de l'exposition universelle.

La nouvelle relation de Klément et Victor apporte une nouvelle dimension aux personnages et permet à Victor d'être moins impulsif et le conduit à plus de réflexion..

J'ai enchainé les deux volumes et préfère donc écrire une petite chronique commune. Nous sommes à Vienne, en 1900. Victor est un jeune homme malheureux, fils d'un vendeur de marché manchot à la main leste. Victor aspire à une autre vie lorsqu'il croise le chemin de deux jeunes bourgeois richissimes désabusés. Ces deux noceurs lui donnent de l'argent et lui ouvrent les portes de leur monde de plaisirs. Un temps seulement. Le but étant de faire du jeune homme un ennemi de la société.



L'histoire en elle-même permet en réalité de dépeindre la société viennoise du début du XXe siècle, la décadence de certaines catégories de la société, le fossé trop large entre pauvres et riches. Un monde au bord du gouffre sur le point d'exploser. Au final, je n'ai ressenti que peu d'empathie pour le héros ou les autres personnages. La véritable héroïne de cette bande dessinée est la ville elle-même, à cette époque précise avec tous ceux qui la peuplent. Intéressant en soi, mais pas particulièrement et le manque d'intérêt pour les personnages en est pour beaucoup. Peut-être aussi est-ce le thème, mais je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture. Le deuxième volume est un peu mieux, il y a plus d'action, peut-être est-ce pour cela.



Quant au graphisme, et bien, les représentations du Vienne de 1900 sont très belles, mais les physionomies des personnages, leurs expressions et leurs mouvements amples et vifs m'ont beaucoup fait penser à Loisel. Le trait est fort semblable, même si moins marqué dans le deuxième volume. J'aime bien Loisel, donc ça ne me pose pas de problème. Même si, je me demande si Corboz a voulu rendre un hommage ou, si élève de l'auteur français, il a capturé son style.



Note : les couvertures sont superbes. Ce sont d'ailleurs elles qui m'ont attirée et donnée envie de lire les bandes dessinées. Un tome 3 est sorti. Mais je ne sais pas trop si j'ai envie de le lire.
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J'ai apprécié l'histoire originale, d'un jeune gars (pauvre) , mainpulé par un autre jeune oisif (riche).....et qui va se mettre à plonger en enfer, sans tout maitriser !

Les dessins et les couleurs sont agréables, et tout particulièrement la couverture !

A l’occasion d’une relecture, j’en profite pour écrire une petite critique. J’adore les romans de Pierre Lemaitre, notamment ses polars, alors c’est un vrai plaisir de les redécouvrir sous forme de bande dessinée.



Cette adaptation du tome 1 de la saga Verhoeven (qui est un tome 2 pour la saga en bande dessinée, vous suivez ?) nous raconte une enquête sur des meurtres atroces, peut-être liés à la littérature, ce qui évidemment me plait.



Ce n’est toutefois pas mon enquête préférée, Alex étant un grand coup de cœur, mais l’adaptation est très réussie, que ce soit l’intrigue, très bien adaptée sur un court format, et les dessins, toujours très bons.

Excellente BD parce -que le roman est sublime d’intrigues.

Je regrette juste que la BD survole trop les moments forts du livre. De ce fait, il ne montre pas toute la complexité du personnage central et la mécanique de la vengeance qui se met en place.

Mais un excellent moment de lecture sans nul doute.

Et bien, non pas plus, je dirais même que le final m'a un peu agacé.

Célestin c'est un Don juan raté sans grâce et sans malice, il se croit né de la bourgeoisie et rêve d'épouser une riche héritière. C'est donc, l'histoire de ses élucubrations pour atteindre et garder celle qui acceptera de l'épouser. Alors, autant j'ai trouvé les seconds rôles extrêmement bien représenté et à leur place, autant j'ai trouvé Célestin fugace, sans profondeur, alors vous me direz c'est exprès, et oui le personnage est frondeur mais pas très malin donc oui on est d'accord il est, tel que son image doit être c'est-à-dire pour moi sans intérêt 😉

Bon, j'admet que les dialogues sont subtil, marrant, et parfois tout en poésie, mais c'est tout.

Donc je mets 2 étoiles parce que j'aime le dessin et aussi pour le texte, un peu…

Chronique du 11/03/2021



Voilà bien un titre intriguant… j’ai cru en perdre la tête au début à cause des dates et des décors : ça ne collait pas, mais alors pas du tout ! Comment pouvait-on parler de révolution de 2016 en étant des hommes en perruques et baladés dans un Paris vieillot par un fiacre ? Comme si on avait pris des contemporains de Louis XVI et leur avait fait dire qu’on était déjà en 2021… quoi ?! C’est ce que je me suis dit de prime abord, puis enfin les mystères se sont dévoilés, j’ai pu comprendre et me retrouver à apprécier cette BD rondement menée !



Avec le résumé des éditions Daniel Maghin, forcément on comprend déjà mieux, mais qu’à cela ne tienne. La surprise, l’intrigue de cette petite introduction sur les différents noms qu’on lui donne : ça créé le suspens, tandis que la frimousse de l’héroïne fait le reste. Elle est belle ! Les autres membres de la gent féminine ne sont d’ailleurs pas en reste : Lamia est l’archétype même de la grande brune ténébreuse. Or c’est elle qui porte le bijou que la pétillante rousse, Linn, doit dérober ; un pendentif égyptien qui devrait répondre à un des plus grands mystères du culte d’Aton !



Mais en parlant de mystère : ce qui se passe dans le Paris parallèle, où la monarchie existe toujours avec la mention du roi Louis XXVIII notamment, n’a rien d’historique ! Si les décors, le parlé et la mode ressemble à la Renaissance, les monstres appelés Shayks n’ont rien de commun à notre passé, mais plutôt à l’heroic-fantasy. Ce sont d’obscures créatures, faisant un peu penser à des loups-garous squelettiques et effrayants, massacrant tout homme sur leur passage. Leur but semble être d’envahir Paris et ainsi terrasser le défenseur de la capital et sa garde : le chevalier cerf, un vaillant cavalier dont le heaume porte deux bois de cerf.



À se demander quand même à quel moment tous ces protagonistes vont se retrouver pour enfin démêler toute cette histoire signée Desberg qui, il faut l’avouer, titille les neurones… Sans compter que le dessin de Corboz, tantôt sombre, glauque, tantôt d’un raffinement sans nom surtout pour dépeindre ces demoiselles Linn et Lamia, joue un rôle important dans l’engouement que cette aventure provoque.



En refermant ce tome de 72 pages, on finit par se demander qui sont le chevalier cerf, le maître des portes, … quel est l’obscur passé de Lamia, que peut apporter Linn dans cette recherche archéologique en Égypte ? Tant de questions qui, évidemment, nous font dire : vivement la suite !
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Après le tragique accident de la fin du tome 2, les liens assez malsains de Victor et Klément se sont resserrés. Ils traînent dans les maisons closes viennoises et décident de partir à Paris où se tient l'Exposition universelle  ... mais où se trouve aussi Alec dont ils rêvent de se venger ... 



Avec un dessin qui glorifie la fée électricité, les belles demeures et les costumes somptueux, la noirceur du tri n'en est que plus féroce 



Victor se laisse encore abuser, mener par le bout du nez ... 



Mais ce tome est noir, bien plus noir que les précédents et avec des pistes qui se brouillent, une nouvelle intrigue qui se pointe des anarchistes ... 



Bref vivement le 4ème tome pour savoir ce qu'il va arriver !  
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Alex, jolie jeune femme, est enlevée et séquestrée dans un hangar.

Le commissaire Verhoeven est chargé par son ami Le Guen de retrouver la victime malgré son peu d'enthousiasme ...

Mais l'affaire est plus complexe qu'elle n'y parait, la victime une fois libérée va se déchainer.

Cette très bonne BD, adaptation du livre du même nom de Pierre Lemaitre, est une réussite.

Je ne peux me prononcer sur la fidélité de la BD au roman, ne l'ayant pas lu, mais en tout cas, le scénario et la manière de traiter l'histoire avec les flashback qui permettent de comprendre l'intrigue sont excellents.

Et j'aime bien le graphisme et dessin de cette série.

Une réussite.

Quel plaisir de lire cette adaptation des romans de Pierre Lemaître que j'avais adoré. N'ayant pas lu Rosy and John, la découverte fut complète. Je ne peux pas vous dire si l'adaptation est fidèle au roman mais j'ai apprécié la bd.



Une enquête complexe et étonnante pour la brigade avec un poseur de bombes en plein Paris, aux revendications étranges et qui vient se livrer lui-même.

Parallèlement à l'intrigue, on suit Camille dans ses souvenirs d'enfance cela nous permet de mieux le connaître et nous le rend encore plus sympathique. J'adore ce personnage de flic atypique. Un petit commandant humain. très à l'écoute et à l'esprit affuté.



Côté graphisme, les dessins sont épurés avec des personnages aux visages très expressifs. Les couleurs sont plutôt pastel avec quelques touches plus vives suivant les planches et dans les tons sépia pour le passé. Je ne m'imaginais pas Verhoeven de cette manière mais comme je ne visualise pas de manière très précise lors de ma lecture, ça ne m'a pas gênée.



Verdict : J'ai aimé cette bd et retrouver ses personnages. Convaincue, je lirai la suite avec grand plaisir. Amateurs de polars je vous la recommande ainsi que les romans.


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C'est pas mal comme petit polar parisien. Des personnages particuliers avec leurs manies, des relations œdipiennes complexes, un compte à rebours et la recherche d'un motif de crime...

Ambiance parisienne bien transmise. J'aurai aimé découvrir plus le reste de la brigade. Plus tard peut être ?

Ce que j'ai bien aimé dans cette bande dessinée c'est comment sont dépeints les personnages qui vivent dans la pauvreté des grandes villes.



Les planches et dessins sont sombres et contrastes fortement avec les lieux et personnages riches. J'ai bien aimé le développement des personnages, la vulnérabilité de Victor.



Je ne suis pas fan des illustrations mais les expressions des visages sont très expressifs, cela rend l'histoire plus réaliste.

Virtuose et baroque



La Voleuse est l’occasion de découvrir Stephen Desberg dans un registre où on ne l’attendait pas… Le scénariste d’IR$, du Scoprion ou de Black Op nous livre un scénario envoûtant mêlant aventure, mysticisme et fantastique avec audace et inventivité…



Son scénario est superbement mis en images par le trait virtuose et sensuel et les couleurs envoûtantes de Yannick Corboz, dessinateur virtuose dont le saisissant talent force l’admiration et dont le style s’adapte une fois de plus avec art au propos…



Ecartelé entre deux époques, les récits croisés se télescopent, formant un tout dense et vertigineux dont on regrette presque qu’il s’achève dans le prochain opus tant il semble y avoir matière à une série d’envergure…



Pour l’originalité de son univers, le rythme soutenu du scénario, ses personnages hauts en couleur et sa somptueuse mise en image, ces Rivières du Passé nous ont littéralement envoûtés et nous ne pouvons que vous en recommander chaudement la lecture…
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Un tome 2 qui m'a replongée instantanément dans le polar noir de Pierre Lemaître. L'adaptation est très réussie, les personnages sont bien campés, et j'aime beaucoup le trait de Yannick Corboz ! J'appelle ça une réussite !

La brigade Verhoeven c'est d'abord Camille Verhoeven, commissaire et ses trois collègues, Jean-Claude Maleval, Louis Mariani et Armand. Lorsqu'il est appelé sur une scène de crime particulièrement horrible, Verhoeven est d'abord déconcerté, puis s'aperçoit assez vite qu'il a un rapport avec un thriller très connu. C'est alors le moment de savoir si d'autres crimes ont été commis selon ce principe.



Je suis un peu déçu par cette bande dessinée, le deuxième tome d'une série adaptée des romans de Pierre Lemaître (Travail soigné, pour celle-ci). Mais j'aurais dû m'en douter puisque je ne suis pas très amateur des romans de P. Lemaître, j'en ai lu deux qui ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Mais comme j'ai beaucoup aimé l'adaptation BD -et film- de son Au-revoir là-haut, je m'étais dit que cette série pourrait me plaire. Rien n'y est désagréable, elle se lit même facilement, mais rien n'y est particulièrement original à mes yeux, ni les héros, ni l'histoire. Le ton est noir, très noir bien que la BD soit en couleurs. Les amateurs du genre apprécieront ainsi que ceux qui aiment P. Lemaître.



Juste pas vraiment pour moi, mais je suis persuadé que j'ai dans la maison des lecteurs de BD qui aimeront.
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Brigade Verhoeven - Irène, écrit par Pascal Bertho, Pierre Lemaître, et Yannick Corboz



Cette bande dessinée est l’adaptation du roman de Pierre Lemaître : Travail soigné.



Censé être en vacances, le comandant Camille Verhoeven est appelé en renfort.

Du jamais vu, des meurtres horribles…

Une boucherie... deux corps de femmes coupés en morceaux, recouverts de sangs et d’excréments, une tête clouée au mur …

Comment pouvait-on commette un crime pareil sans laisser aucune trace ?

Sans compter que le tueur se met à lui adresser des lettres.

Pas des lettres de menaces non, mais de félicitations, en lui apprenant même l’endroit où se trouve un autre cadavre, mort d’une balle dans la tête.

Mais pourquoi l’a t’il choisi ?

Ne serait-ce pas pour sa faiblesse... sa femme Irène ?

Son épouse, arrivant au terme de sa grossesse, avec qui il devrait se trouver en ce moment au lieu de traquer le tueur...

Et la presse ne l’aide pas, d’autant qu’elle détient des informations dont seule la police est informée ...

Pour trouver celui que l’on surnomme « le tueur aux romans », et ainsi connaître la nature du prochain crime ou l’arrêter avant, encore faut-il trouver le livre dont il s’inspire …



Si vous aimez les enquêtes policières, et même sans forcément avoir lu le tome précédent, foncez, car ce livre est une pure merveille, les dessins sont agréablement réussis, et tellement réalistes!