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Critiques de Yannick Fradin (61)
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Le cycle de McGowein, tome 2 : Dynterith, l..

Et nous voici partis pour le village de Derelen où McGowein, Léraline et Méruline vont se sortir d'un traquenard, avant d'en découdre avec une statue maléfique et reprendre la route de Dyntérith avec beaucoup de questions sans réponses. Et malheureusement pour eux, Dyntérith un mal mystérieux décime les habitants de Dynthérith, la cité est en quarantaine. Seuls le Roi et deux conseillers ont survécu. Dès le début, nos héros sont attaqués.

C'est un second tome bien plus sombre, les complots, la sorcellerie, le mal sont omniprésents. Un huit-clos forcé, des complots, des personnages inquiétants : le conseiller Hérard et Dame Myrella, des intrigues, des espions et une entité que McGowein ressent. Que de mystères à élucider.

Cormag McGowein va se dévoiler petit à petit, nous connaîtrons sa véritable identité. Léraline va éprouver une amitié teintée de jalousie quand ce dernier fera les yeux doux à Dame Myrella même si les raisons sont plus complexes.

Les initiales E R dont ils espéraient va les amener à un ordre très ancien aujourd'hui disparu les Enfants Régicides mais qui perdure dans le temps grâce à différentes ramifications. Pendant ce temps, nous découvrons qu'à Orgondie, après la disparition de McGowein toute la cour a dû se réfugier dans des cavernes et lutte contre un puissant ennemi: le tyran Aydan et ses troupes.

Finalement, Léraline et McGowein débarrasseront la cité des douze gardiens des sortilèges qui la frappait et vont pouvoir partir pour Orgondie, et si l'auteur m'y autorise je les suivrais avec le plus grand plaisir.

Yannick A.R. Fradin nous offre une magnifique suite, avec de l'humour et de très belles citations de début de chapitre dans un style agréable . Avec toutes ces histoires à éclaircir nous nous trouvons embarqué (c'est le cas de le dire car l'action se passe en mer) pour le troisième tome.

Merci Yannick pour ce SP addictif.
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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

Lorsqu'elle monte vérifier sur le plateau de Dargyl, les dégâts causés par une secousse sismique et s'assurer que le Dôme du Dargath est intact. Léraline, gardienne de Danarith est loin d'imaginer ce qui l'attend.

Qui est ce Cormag McGowein, étrange chevalier à l'armure cabossée de toutes parts, armé d'une gigantesque épée ? D'où vient-il ? Que veut-il ?

Et pourquoi, son amie la fée Méruline l'a-t-elle adopté. Et comment se fait-il qu'il puisse la voir ?

Avec l'aide du chef Kadored, du capitaine Aël, d'Octave et de Meltiss, la gardienne des portes va chercher les meilleures solutions pour protéger le village et ses habitants et décider du sort de McGowein.

C'est dans un univers régit par le zodiaque avec ses lois, son histoire, ses légendes que nos personnages vont évoluer, si certains mystères sont dévoilés, des zones d'ombre demeurent et un nouvel arrivant sur le plateau va perturber le fragile équilibre qui vient de s'installer.

C'est avec une mise en place longue et aboutie mais pas du tout ennuyeuse, de l'humour, que l'aventure s'impose au fur et à mesure, avec beaucoup de questions à résoudre.

Bref, une belle introduction de Yannick A.R. Fradin, tout est présent pour ferrer la lectrice que je suis qui a hâte de lire la suite.

Merci à l'auteur et à SimPLement Pro pour ce SP.
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Le cycle de McGowein, tome 3 : La Traversée d..

Et nous voici embarqué à bord du Vasalith pour rejoindre le Vieux Continent. Avec Léruline, Méruline et McGowein la traversée de Ryn ne sera pas de tout repos.

Sitôt à bord les ennuis pleuvent : mal de mer, tempête , pirates, papillons. L'équipage aura bien du mal à maintenir une allure de croisière. Mais lorsque les avaries, la faim, un besoin de nouveaux membres d'équipage les forceront à accoster sur l'Île de Cornithor, la situation de nos voyageurs ne s'améliorera pas,la tête de Cormag McGowein sera mise à prix et nous ferons connaissance avec Leiria, l'ombre blanche, toute à la fois tueuse et voleuse. L'équipage devra vite mettre les voiles afin d'échapper à la flotte du gouverneur de Cornithor. Grâce à Léraline plus de peur que de mal d'autant que Leiria s'avère une alliée efficace.

Dans cet épisode de transition de biens étranges révélations sont faites à propos de McGowein et de l'étrange femme papillon. Nous retrouvons la troupe du faucon qui après avoir tué un des généraux d'Aydan se retrouve obligé d'évacuer ses cavernes et de se disperser dans la nature momentanément. Finalement nous découvrons Aydan, son désir de conquête du Vieux Continent, ses déboires avec son armée maléfique qui s'emparerait volontiers du pouvoir et ses ennuis d'intendance. On le plaindrait presque s'il n'était pas si malfaisant.

Bref, une traversée houleuses qui augure de belles aventures avec l'arrivée de nos héros sur le vieux continent.

Yannick F.R.Fradin nous offre une suite toujours aussi agréable à lire, avec des clins d'œils, de l'humour, une Léraline toujours jalouse, une Leiria qui la cherche ce qui rajoute du piment à cette histoire même si on ne s'y ennuie jamais.

Il ne me reste plus qu'à attendre la suite et à remercier l'auteur pour ce SP.
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Le cycle de McGowein, tome 4 : La druidesse..

Avec « La druidesse de Lörn » nous voici déjà arrivés au quatrième tome du Cycle de McGowein. Et dans cette partie, Yannick Fradin n’a pas ménagé sa peine pour notre plus grand plaisir. Tout y est personnages, combats, humour, réflexions et surprises : les choses ne sont pas toujours ce que nous croyons.

Le roi guerrier, la jeune tueuse, la gardienne de Danarith et les deux fées Cécilith et Méruline débarquent du Vassalith. Direction le royaume d’Orgondie après avoir obtenu quelques informations. La guerre est imminente sur le vieux continent. La route est empruntée par les armées d’Aydan, le roi sorcier, ses généraux et ses démons. Il reste la grande forêt de Lörn et ses monstres, sa réputation n’est plus à faire. C’est pourtant ce chemin que nos amis vont prendre et tout va très vite se compliquer car la druidesse de Lörn les a repérés.

Les relations et les dialogues sont explosifs entre Leiria et Léraline . Cormag se donne beaucoup de mal pour maintenir de bonnes relations au sein de l’équipe par contre Méruline s’amuse beaucoup de la situation et rit dans ses moustaches, Leiria est une sacrée peste et Léraline part au quart de tour.

Ensuite nous allons découvrir l’univers de la forêt de Lörn, avec la druidesse Ryalla et ses hyborées : loup-rocher, taon épineux de la taille d’une vache, tout intrus est un ennemi car les troupes d’Aydan détruisent la forêt. Si les débuts entre Ryalla et nos amis sont plutôt houleux. Leur désir de porter assistance à la druidesse va donner naissance à ce que j’appelle un morceau d’anthologie avec la bataille de la grande forêt de Lörn et son combat à couper le souffle.

Par-dessus tout, je tiens à remercier Yannick Fradin pour le plaisir ressenti avec cette lecture. L’auteur s’est amusé avec différentes façon de parler que ce soit Leiria, Cormag , le paysan.

Ensuite il contiue à nous offrir des citations à la manière de… dont je raffole.

Puis viennent de belles réflexions qui donnent à réfléchir et cerise sur le gâteau, il nous montre des personnages hors normes avec des points de vue différents et de drôles de motivivations (Leiria et le très étonnant Khléross).

Le tout est écrit dans un style accessible à tous et de façon convenable pour les plus jeunes, tout est savamment dosé.

Il ne me reste plus qu’à espérer que l’auteur me pardonnera mon retard et ne me privera pas de la suite que j’attends avec impatience. Merci pour ce SP

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Kainuchi et la Montagne des Fées

Kainuchi est un kitsune. Animal mythique mais inconnu pour moi. Donc petite recherche internet, et je découvre qu'au Japon, le terme désigne un renard, ainsi qu'un personnage du folklore japonais, un esprit surnaturel. Les contes populaires chinois parlent d'esprits renards qui peuvent avoir jusqu'à neuf queues.

Kainuchi est en passe d'avoir sa cinquième queue mais pour cela il doit partir à la recherche de la légendaire Montagne des fées. L'auteur nous raconte toujours avec bonheur, l'aventure de Kainuchi. Allusion est faite à la fable De La Fontaine, « Le corbeau et le renard » sauf qu'ici l'heure n'est pas à la traîtrise mais plutôt à l'honneur des paroles données.

Il y a toujours ce petit côté poétique avec les quelques sonnets qui émaillent la rencontre de Kainuchi avec les petites fées. Très joli, aérien comme style et qui se lit très vite. Il en reste un grand plaisir et on ne demande qu'une chose pouvoir suivre d'autres aventures de Kainuchi.

Merci à Yannick Fradin de nous faire découvrir la fraîcheur et la délicatesse de ses contes.
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Le Seigneur noir de Lokarith

Cette nouvelle est la seconde d'une série de neuf contes fantastiques et mythologiques que l'auteur va publié en 2018.

Après Gurfinin et l'ode à la lune, je continue de découvrir l'écriture de Yannick Fradin, avec Ragnaïth, puissant dragon noir dans toute sa puissance et un tout plein d'orgueil comme il se doit pour un dragon de son envergure.

Pour lui que sont ces petits bipèdes, qui cherchent à le capturer, de misérables et insignifiantes choses qui le dérangent dans sa sieste : tout simplement des humains à ce qu'il va découvrir.

On assiste donc à sa découverte de ces nouvelles créatures que sont pour lui les humains, et avec son orgueil démesuré il va leur montrer ce qu'est un dragon à qui on doit le respect.

Pour ceux qui connaissent bien le monde de la fantasy, on rencontre le modèle type du dragon, fort, puissant, orgueilleux, imbu de sa personne et de son intelligence à qui l'on doit obéissance et vénération.

J'aime beaucoup l'écriture de l'auteur, fluide, très précise dans les termes employés, avec un brin de poésie.

Il ne me reste plus qu'à découvrir la suite des aventures des créatures mythiques qu'il a choisi de nous décrire.

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La Licorne du Val d'Ambre

Cinquième conte de la série de Yannick Fradin dans Conte fantastique et Mythologique.

Nous assistons à la rencontre fortuite d'une très belle licorne Ëquinaë et de la jeune Léane, fille unique du baron de Roquebargue. La troupe de la jeune fille subit une attaque de malfrats et elle trouve refuge auprès de la belle licorne.

Dans la mythologie la licorne est symbole de pureté et de grâce mais aussi de force terrible et les bandits en subiront les conséquences.

Un plus dans l'histoire, l'allusion aux tapisseries de la dame à la Licorne, superbes tapisseries médiévales.

Écriture toujours aussi fluide et agréable qui nous transporte dans un monde médiéval propice aux contes et légendes.
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La Sirène et l'Hippocampe

Dans ce quatrième conte de la série Conte fantastique et Mythologique, l'auteur nous présente Margygr, jeune sirène de 50 ans (une jeune enfant pour le peuple des mers) et Mahrajan, vieil hippocampe de bonne composition et prompt à porter secours à une jeune sirène en détresse.

C'est l'anniversaire de la jeune sirène qui a contrevenu aux consignes de ses parents mais Mahrajan veut lui faire plaisir en lui offrant un cadeau.

Comme toujours, ce conte est très court (18 pages) et comme une fable, apporte une morale à l'histoire. A vous de la deviner en lisant ce joli conte.

Un plus que je n'ai pas encore signalé dans mes autres commentaires, les couvertures sont vraiment très attrayantes et colorées. Félicitations à l'illustrateur.

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Gurifin et l'ode à la Lune

Très courte nouvelle fantastique de 16 pages, nous rencontrons Gurifin, jeune griffon très imbu de lui même et de sa beauté. On a l’impression de voir un jeune enfant s'ébattre et s'amuser avec ce qui l'entoure et aussi à faire peur à ces pauvres bipèdes que nous sommes, nous les humains.

Mais voilà une belle dame, la Lune, l'attire et il mettra tout en œuvre pour la retrouver.

Très joli conte, qui met en scène un griffon, animal hybride, moitié aigle et moitié lion selon les mythologies. Il est dit que les griffons sont des créatures de grande noblesse car à la fois seigneur du Ciel et de la Terre et c'est bien ce que l'on ressent à la lecture de cette courte histoire. La description de Gurifin nous le fait émerger devant les yeux.

L'auteur nous livre un très joli texte plein de poésie et de musique. Mais voilà comme beaucoup de contes il y a une morale. Ne faut il pas se méfier des belles paroles et regarder à deux fois avant d'y aller.

Merci à l'auteur pour cette belle immersion dans le monde fantastique de Gurifin.

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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

Nouvelle chronique sollicitée via le site SimplementPro.



Etant une férue de fantasy, entre autres genres littéraires, je ne pouvais qu'accepter la demande de SP de Yannick A.R Fradin que je remercie d'avoir fait appel à moi.



Tout au long de ma lecture, j'ai tâché de garder en mémoire les différents aspects importants à mon sens.

- la maîtrise de l'univers et la manière dont l'auteur nous permet de nous immerger.

- la construction des personnages selon les codes attendus.

- l'évolution de l'intrigue, si elle tient en haleine et si elle permet une ouverture sur les tomes suivants.

- le style de l'auteur et son adéquation avec le genre et l'histoire qu'il nous propose.



Comme soulevé dans certains commentaires, il est difficile de se prononcer sur la base d'un seul tome.



Néanmoins, je ne peux que reconnaître le soin et la profondeur apportés dans l'élaboration de ce monde, imaginé par l'auteur. Danarith m'a semblé terriblement réel, tant par les descriptions matérielles (habitations, monuments, Histoire) que par ses habitants, tous animés de leur propre caractère et apparence.



Le récit commence sur un rythme enlevé, centré sur la jolie Gardienne Léraline, revenue à son village natal qu'elle est chargée de protéger après cinq années d'études. Malheureusement pour elle, le portail sacré qui représentait l'essentiel de sa charge, a été détruit par un violent tremblement de terre, libérant des créatures maléfiques et un mystérieux guerrier du nom de Cormag McGowein.



A ce stade, j'étais déjà intriguée, portée par la plume poétique et raffinée de Yannick A.R Fradin. Car c'est là bien la force de ce conte médiéval et magique : Le style de son créateur, que j'ai pris grand plaisir à découvrir. Les formulations sont rigoureusement choisies, des touches d'humour bien placées émaillent des passages descriptifs, parfois un peu longs. Mention spéciale à la petite fée Méruline, dont la présence espiègle et désinvolte permet d'alléger certaines tensions. J'ai aussi apprécié le capitaine Aël, bourru à souhait, aux éclats de colère particulièrement réjouissants.



J'ai senti la quête se profiler assez nettement, d'ailleurs, que serait un récit fantasy sans un voyage initiatique, destiné à sauver le Monde ? En cela, ce premier tome ne déroge pas à la règle.



Néanmoins, j'aurais préféré un peu plus d'actions. Les descriptions sont nécessaires à l'histoire et, en fantasy, on ne peut pas y échapper. Mais je les apprécie d'autant plus lorsqu'elles sont émaillées de scènes de combats épiques. Elles existent mais j'ai eu un petit goût de trop peu.



En conclusion, ce tome ne nous fait pas de fausses promesses. L'univers est là, parfaitement dépeint sous nos yeux. Les personnages sont travaillés en profondeur et crédibles. N'hésitez pas à vous embarquer dans cette quête ! Vous ne risquez rien, à part rencontrer une ou deux créatures démoniaques ;-) !
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Le cycle de McGowein, tome 2 : Dynterith, l..

Voici ma chronique à chaud du tome 2 du Cycle de Mc Gowein, portant le titre : Dynterith, la Cité aux douze Gardiens.



Lorsque j'avais échangé avec l'auteur à l'issue de ma lecture du tome 1, je lui avais fait part de ma frustration relative face aux trop rares scènes d'action, pourtant incontournables dans tout bon récit de fantasy. Yannick A.R Fradin m'avait alors rassurée sur ce point, concernant le tome 2. Et je l'admets, s'il est un conteur hors pair, il ne m'a pas raconté d'histoire à ce sujet !



Car de l'action, en veux-tu, en voilà ! Après un tome 1 où nous faisions connaissance avec les personnages de la Gardienne Léraline et de Cormag Mc Gowein ainsi que de leur environnement, le tome 2 nous fait entrer dans le vif du sujet.



Léraline, décidée à accompagner Mc Gowein dans son périple, le suit à Dynterith où elle pense retrouver Simius, les Maître des Gardiens. Hélas, la belle Cité n'est plus aussi riante qu'auparavant et de biens curieux phénomènes se sont produits avant leur arrivée. Léraline et Mc Gowein, accompagnés de leur espiègle acolyte, la fée Méruline, vont se lancer dans une enquête dangereuse, afin de découvrir ce qui a plongé Dynterith dans une telle détresse.



Je l'avais beaucoup appréciée dans le tome 1, je l'ai adorée dans le tome 2. La plume de l'auteur s'est encore affinée dans ce roman, si cela était encore possible ! Tour à tour poétique dans les descriptions générales des lieux ou des bâtiments, incisive, dynamique et efficace lors des scènes de combats, elle m'a à nouveau transportée dans l'univers de l'auteur. C'est extrêmement bien écrit et on se plonge dans le récit avec un plaisir grandissant à chaque chapitre.

Les dialogues sont bien amenés et apportent la touche d'informations ou d'humour nécessaires au contexte. Parfois, à la limite du langage oral, ils m'ont interpelée par moment, mais n'ont jamais dérangé ma lecture.



Les personnages restent crédibles et cohérents en comparaison avec le tome 1. Cependant, les ingrédients de la fantasy y sont toujours présents : Un héros qui cache un étonnant secret et s'interroge sur ses valeurs en tant que chevalier, une Gardienne qui ne recule devant aucun danger pour découvrir la vérité, un mystère à élucider, des ennemis à abattre et une quête à continuer.



J'ai beaucoup aimé m'interroger avec eux sur le mal qui ronge Dynterith, et ai même repéré quelques références au Seigneur des Anneaux et au film 300 (mais ce n'est peut-être que dans mon imagination !)



Je suis ravie d'avoir continué sur ma lancée et attends à présent la suite avec impatience !

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Le cycle de McGowein, tome 3 : La Traversée d..

Le commentaire de Cathy :

Quel plaisir de retrouver cette saga dont j'ai déjà eu la chance de lire les deux premiers tome, j'attendais celui-ci avec impatience, un an déjà, mais je n'ai eu aucun mal à me replonger et surtout à trouver de nouveau mes marques dans l'histoire que nous propose l'auteur.

Léraline, Cormag McGowein ainsi que Méruline sont montés à bord du Vasalith, peu de temps après être monté à bord du navire, le guerrier noir va être pris d'un mal étrange, lorsque même la fée Méruline ne semble pas au mieux de sa forme, Léraline est très inquiète. Des choses étranges se passent au cours de la traversée, qui est cette femme étrange qui apparaît au crépuscule ? La gardienne va tout faire pour sauver l'équipage.

Ce roman est une suite directe des précédents tomes, je trouve que la plume de l'auteur grandit en maturité au fil des romans, je le sens à l'aise dans ce style et j'ai pris énormément de plaisir pendant ma lecture. J'ai aimé rencontrer de nouveaux personnages, d'autres lieux, ce qui laisse présager d'autres tomes avec encore beaucoup d'action. J'aime les sagas telles que nous propose Yannick Fradin, à chaque tome il réussi à complètement m'embarquer dans ce qu'il me raconte avec à chaque fois de nouvelles questions à laquelle il s'attelle à répondre tout en laissant certains points en suspens et c'est aussi ça que j'aime quand je lis. La fin m'a donné envie de vite connaître la suite, vivement le quatrième tome.
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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

Aujourd’hui pour notre rendez-vous du mercredi je vais vous présenter ma dernière lecture. Comme vous avez pu le constater il s’agit du roman de Yannick A.R Fradin, ayant eu l’occasion de lire et d’apprécier sa plume par le biais de ses contes et nouvelles, j’ai eu d’autant plus de plaisir à découvrir son premier roman.



La gardienne de Danarith est le premier tome du cycle de McGowein, une série littéraire fantastique et épique composée de 5 livres. C’est donc un véritable projet littéraire auquel se consacre l’auteur.



Étant une fervente lectrice de fantasy et de fantastique (mais vous le savez déjà si vous me suivez depuis un moment), je me suis plongée sans filet dans la lecture de ce roman. Si bien que je l’ai lu en deux jours pendant les siestes de ma Choupie c’est vous dire si j’ai accroché à l’intrigue…



Ce roman est véritablement bien construit. De même qu’une maison, les fondations sont posées une à une, les mots sont sûrs, évocateurs, précis. L’histoire commence avec Léraline la gardienne de Danarith, nous la suivons dans son ascension du rocher de Dargyl. Selon le personnage mis en avant le point de vue est adapté afin de suivre ses pensées. Il y a beaucoup de personnages mais l’auteur n’en délaisse pas un seul, il arrive à leur donner chacun un rôle et une place importante au fil du récit. Si les personnages principaux sont Cormag McGowein, Léraline et la petite fée facétieuse Méruline, les personnages secondaires sont tour à tour mis en lumière selon leur place dans le récit. Ainsi on ne se focalise pas sur un seul personnage et on ne considère pas les autres comme de simples faire-valoir du premier. Si McGoweïn semble être le cœur de l’intrigue l’écriture est à l’image du héros: humble et en retrait de manière à laisser une place d’honneur à chacun.



De plus, chaque chapitre s’ouvre sur un paragraphe qui pourrait s’apparenter à un paratexte nous délivrant chaque fois des informations sur la philosophie des habitants de Dygallie, le rôle des gardiens mais aussi des maximes et autres extraits de textes officiels du monde conçu par l’auteur. On voit véritablement que c’est un projet mûrement réfléchi, rien n’est laissé au hasard, l’auteur nous offre avec minutie et détail une plongée dans un univers où l’on ne se sent pas dépaysé tant la description est précise et aiguisée.



Bien que j’aie parfois été impatiente de reprendre une action plus rapide, j’ai retrouvé ce que j’apprécie le plus chez cet auteur: son ton poétique. Il y a là aussi une touche de poésie, de rimes et de vers, disséminée dans le récit, qui apporte une alternance dans la lecture permettant au lecteur de rester toujours alerte et attentif face au changement de style. Toutefois cela est fait de manière fluide et n’entrave pas notre lecture.



Ce roman n’a pas une action centrale qui explose puis nous laisse sur notre faim mais suit une progression alternant récit et rebondissement de manière à ancrer sur la durée les aventures des deux protagonistes. Malgré leurs différences, Léraline et McGowein sont liés dans une aventure qui ne les laissera pas indemnes et qui changera leur existence.



Je vous conseille vraiment de lire ce roman, à mon humble avis c’est un auteur à suivre car il a pour lui la rigueur, l’imagination et l’originalité qui font les plus grandes plumes.
Lien : https://leschroniquesdecendr..
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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

Service presse via SimPlement.pro.



Au-delà des contes merveilleux et mythologiques chroniqués sur ce blog, Yannick A.R. Fradin nous offre de pénétrer un univers fantastique dans ce premier tome d'une série de cinq romans.



Avec un style sûr et efficace et dans un rythme bien mené, l'auteur nous invite à suivre Léraline, gardienne de Danarith, lors d'une expédition pour comprendre la cause des explosions qui ont ébranlé le village. Elle va rencontrer un guerrier, Cormag McGowein. Il m'a fait penser à Guts dans le manga "Berserk" de Kentaro Miura : une grande épée qu'il est le seul à pouvoir manier et une maîtrise du combat surhumaine. Léraline est aussi accompagnée d'une fée, Méruline, qui apporte une touche d'humour à ce récit au bord de la guerre. Au travers ce roman, on bénéficie du point de vue de chaque personnage, et même les protagonistes secondaires ont leur petite histoire, leur passé et leurs ambitions.



L'intrigue est très bien menée avec de nombreux rebondissements qui nous empêchent de nous ennuyer. Dans ce premier tome, l'auteur met en place les éléments de l'épopée du trio hétéroclite : Léraline, Méruline et McGowein. Les descriptions nous plongent dans un univers sorti tout droit de la tête de Yannick A.R. Fradin et sont suffisamment visuelles pour nous laisser en apprécier la teneur avec des monstres d'un autre monde, de la magie, de la politique et des ennemis à pourchasser.



"Le Cycle de McGowein - Livre 1 - La Gardienne de Danarith" a été une lecture captivante et immersive. On s'attache aux personnages qui restent sympathiques en toutes circonstances et combatifs pour la survie de tous. J'ai apprécié l'aventure qui se lit avec facilité sans être dans un rythme soutenu. J'ai hâte de retrouver le trio dans de nouvelles péripéties.
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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

D'une plume d'une grande fluidité, je n'ai pas vu le temps passé à lire, me surprenant de la faculté d'assimilation des décors.

Les personnages sont facilement identifiables, bien que plusieurs personnages coexistent, je ne me suis absolument pas perdu dans tous les noms ou mélangé entre eux.

J'ai trouvé très agréable la mise en place du Lore, avec à chaque chapitre un extrait soit de lois intrinsèque à l’œuvre fantastique, soit des extraits de tranche de vie qui donnent toujours les détails indispensable pour permettre la bonne compréhension du chapitre.



En conclusion, c'est un véritable coup de cœur pour moi. J'ai hâte de continuer cette saga pour en découvrir encore plus sur nos héros et la suite de leur aventure qui semble sombre et profonde.
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Le cycle de McGowein, tome 4 : La druidesse..

Le commentaire de Cathy : COUP DE COEUR!



Après un an d'attente quel plaisir de me replonger dans cette saga.

Après une traversée mouvementée à bord du Vasalith, Léraline, Cormag Mc Gowein, Méruline et Leiria débarquent sur le vieux continent.

La capitale, Lapis-Alguli, est en effervescence, la guerre est proche.

Le groupe d'amis doit absolument rejoindre Organdie, pour aller plus vite, ils n'ont pas d'autre choix que de traverser la forêt de Lörn.

Coup de cœur pour ce quatrième tome.

Malgré le temps passé, depuis ma précédente lecture, j'ai très vite retrouvé mes marques.

L'auteur nous fait découvrir d'autres lieux, de nouvelles créatures extraordinaires, de nouveaux personnages.

J'ai aimé suivre en parallèle différents groupes, différents personnages, l'action que j'attendais a été présente, j'ai adoré la bataille contre les forces maléfiques.

Une fois de plus, l'auteur nous propose une fin qui donne envie de très vite connaître la suite, je sais qu'il va me falloir être patiente, mais si c'est pour avoir un prochain tome d'une aussi bonne qualité, je le serai.

J'aime toujours autant le style de Yannick A. R. Fradin, j'ai énormément de plaisir de me plonger dans l'univers qu'il a imaginé, vivement la suite.
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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

J'ai eu la chance de découvrir cette merveilleuse histoire dans le cadre d'un sp. Je remercie d'ailleurs chaleureusement l'auteur pour sa confiance. Déjà j'ai tout simplement adoré l'univers, les légendes qui y sont liées, c'est quelque chose d'assez particulier et d'époustouflant je trouve. On a une ribambelle de personnages, tous plus intéressant les uns que les autres. J'ai cependant adoré McGowein il est bourru mais pas désagréable du tout, j'aime son coté mystérieux ça lui donne un certain charme. Léraline n'est pas en reste, elle a un caractère qui ne convient pas à tout le monde mais qui m'a plu dès le départ. Le style de l'auteur est d'une légèreté sans comparaison, il met une douceur, une poésie dans ses mots qui donne un ton vraiment magique à l'histoire, j'espère pouvoir lire la suite de cette saga.
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Le cycle de McGowein, tome 3 : La Traversée d..

La traversée de l’océan de Ryn est le tome 3 du cycle de McGowein. Les tomes 1 et 2 ont déjà fait l’objet d’une chronique. Elle reprend l’histoire où le tome précédent l’avait laissée, quand nos trois héros, McGowein, Léraline et Méruline embarquent à bord du Vasalith à destination du Vieux continent.



L’histoire

Elle est relativement simple comparée au tome précédent. C’est un périple à travers l’océan et toutes les péripéties qui s’y rapportent. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y en a. Entre les dangers de l’océan lui-même et ceux des marins qui les infestent, ils sont nombreux. McGowein va devoir affronter divers épreuves dont la complexité s’étant d’une attaque de pirates au terrible et effrayant mal de mer. En parallèle au voyage de McGowein, la résistance en Orgondie contre l’usurpateur Aydan s’organise autour de l’insaisissable faucon blanc, avec plus ou moins de bonheur.



Les personnages

Nous retrouvons nos héros préférés, le taciturne McGowein, la volcanique Léraline et l’espiègle Méruline. Mais d’autres vont s’y rajouter. Tout d’abord l’équipage du Vasalith, et en particulier le major Remulia. Ainsi que deux personnages nouveaux : Cecilith et Leiria. Je ne les détaillerai pas plus parce que cela est impossible sans divulgâcher l’histoire.



Mon avis

Ce roman raconte une traversée. Une traversée dangereuse, parsemée de péripétie et de nombreux morts. Cette mortalité élevée est d’ailleurs le point faible du roman. La Dygalie est un royaume insulaire ayant armé une flotte puissante. Elle est obligée de parcourir cet océan pour commercer. Et pourtant, il est à la fois peu exploré et très dangereux. J’espère pour la prospérité du royaume que tous les voyages ne se passent pas ainsi. Mais c’est le seul défaut du roman. Le reste de l’histoire est menée sans temps morts.

Quelques coins du voile qui recouvrent les mystères concernant McGowein se soulèvent. On comprend mieux certains des mystères qui entourent ce personnage, en particulier d’où lui viennent sa résistance et sa capacité de guérison hors du commun. Pourquoi aussi il ne peut pas se débarrasser de son épée, même pour un court instant. Et comment il fait pour vaincre des combats où il semblait partir perdant tant la force de l’adversaire était supérieure à la sienne.

L’origine de Méruline est également plus claire. On ignorait jusqu’à présent d’où sortait une telle créature. Maintenant, on sait qu’elle appartient à un peuple avec ses légendes et ses héros. Elle se révèle constituer un allié de poids (bien qu’elle soit toute petite et toute légère).

Enfin, comme dans le tome précédent, lors de l’arrivée d’une nouvelle femme dans leur équipe, Léraline fait preuve d’une jalousie, au point d’en perdre toute raison face à un McGowein qui parle de façon réfléchie. Sentiment qu’elle masque sous la voix de la sagesse, mais jalousie quand même. D’une façon générale, ce tome permet de répondre à beaucoup de questions que les épisodes précédents avaient ouvert.





Comme dans les tomes précédents, le style de Yannick Fradin nous immerge dans l’histoire. Celle-ci est suffisamment riche en péripéties pour maintenant le lecteur éveillé. Ce livre constitue une excellente continuation du cycle entamé depuis deux tomes déjà. L’écriture de l’auteur prend de l’assurance et les défauts que j’avais précédemment relevés ont totalement disparu. C’est un roman abouti, sans longueurs inutiles, sans temps mort, alternant des scènes d’action intense avec d’autres plus reposantes. Un roman agréable à lire tout en maintenant éveillé l’intérêt du lecteur.


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Le cycle de McGowein, tome 2 : Dynterith, l..

Dynterith, la cité aux douze gardiens, est le second tome de la série du « Cycle de McGowein » de Yannick A.R. Fradin. C’est le troisième service de presse que je réalise pour cet auteur et ce n’est certainement pas le dernier.



Ce roman est la suite directe de « La gardienne de Danarith » et on y retrouve les mêmes personnages centraux. Il s’en rajoute toutefois plusieurs liés au nouveau lieu où se situe l’action, Dynterith, la capitale du royaume insulaire de Dygallie.





L’histoire :

Dans l’épisode précédent, Cormag McGowein, accompagné de Léraline la belle gardienne ainsi que de Méruline la facétieuse petite fée, venait de quitter le village de Danarith pour rejoindre la capitale. Le but du guerrier était d’embarquer à destination de son royaume d’Orgondie afin de retrouver sa femme et son fils dont il est sans nouvelles depuis quatre ans. Après un voyage loin d’être tranquille au cours duquel ils manquent de laisser la vie, ils finissent par aboutir à une ville en état de siège, la zone portuaire étant mise en quarantaine. En effet, une épidémie a ravagé la population, entraînant de nombreux morts, dont une bonne partie des conseillers royaux. Seuls trois d’entre eux ont survécu, dont deux incapables d’exercer leur mandat. Très vite, nos personnages vont découvrir qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Dygallie et ils vont mener leur enquête.





Le monde :

Le présent tome se déroule en deux endroits principaux : le trajet jusqu’à Dynterith, en particulier le moulin de Derelen et la ville de Dynterith. Cette dernière est décrite avec suffisamment de précision pour que l’on se la représente bien avec sa magnificence, mais également son aspect fortifié, suggérant que le passé du royaume n’a pas toujours été calme. L’auteur nous dispense aussi un aperçu du reste du monde en particulier des États du vieux continent. On en apprend plus sur l’Orgondie, patrie de McGowein, située dans des montagnes en bordure d’un désert. Et on découvre les royaumes côtiers qui commercent avec la Dygallie. Sont aussi plus détaillées, les interactions entre les pays, les relations entre les familles régnantes.

Le monde est riche, fouillé, et on commence à s’en faire une bonne idée.





Les personnages :

Les trois principaux personnages McGowein, Léraline et Méruline étaient déjà présents dans le tome précédent. D’autres se rajoutent à ceux-là.

Erekron : c’est le roi de Dygallie. Bien que jeune, il est compétent et sait prendre les décisions qui s’imposent. Sa réaction rapide a notamment permis de limiter les dégâts de l’épidémie.

Hérart : seul conseiller royal encore en exercice. C’est le co-dirigeant d’une guilde marchande étrangère.

Coranth : capitaine des phœnix, garde d’élite chargée de la protection personnelle du roi. Il est très efficace et très bon combattant, peut-être à la hauteur de McGowein.

Myrella : co-dirigeante avec Hérart de la guilde des Explorateurs Radieux. C’est une femme très belle et sensuelle, réussissant l’exploit de largement exposer ses charmes sans jamais tomber dans la vulgarité.





Le style :

Yannick A.R. Fradin était déjà très bon dans le précédent tome, il s’est encore amélioré dans celui-ci. Son principal défaut était les descriptions parfois très longues et redondantes. Bien qu’il ne soit pas totalement guéri de ce travers, d’énormes progrès ont été faits. Il n’y en a plus qu’une seule, et comme elle est au début, l’action est par la suite libre de se dérouler sans entraves. On entre aussi moins dans les pensées des personnages. Il faut dire que le tome précédent, destiné à introduire le cycle, devait nous les présenter. Maintenant qu’ils sont connus, il n’est plus utile de rentrer de façon aussi intime dans l’introspection. Il y en a encore, mais à des moments clefs, pour motiver les choix des protagonistes. Un autre grand changement est l’humour. Alors que dans le tome précédent, il se limitait aux facéties de la petite fée, la complicité entre Léraline et McGowein ouvre de nombreuses possibilités. McGowein, plus en confiance, n’est plus ce monolithe taciturne, il n’hésitera pas à l’occasion à entrer dans le jeu de la gardienne.





Mon avis :

Ce roman, suite de « La gardienne de Danarith », est à mon avis beaucoup plus intéressant que le précédent. Dans le tome 1, l’auteur nous introduisait les personnages et l’univers. Il n’était pas encore entré dans le vif du sujet. Si les combats n’étaient pas absents, il s’agissait plus d’escarmouches de circonstances que de s’opposer à un véritable ennemi. Ce dernier, on savait qu’il existait, mais on ignorait tout de lui. Ce roman permet de soulever un coin du voile sur ce qu’il est. Ici, McGowein et Léraline se battent contre un adversaire parfaitement identifié. S’il n’est pas encore l’Ennemi, on comprend qu’il en constitue un agent. Le résultat est un scénario beaucoup plus riche en rebondissements. Ceux-ci n’arrêtent pas, certains faisant même l’effet d’un coup de tonnerre.

Un autre aspect intéressant de l’histoire est l’évolution des relations entre McGowein et Léraline. Un lien très fort se tisse doucement entre eux. Et leur comportement s’influence mutuellement. Le guerrier va aussi se confier davantage à la gardienne. Parfois, on a l’impression qu’un couple est en train de se former. Mais McGowein pense toujours à sa femme et son fils, restés au pays.

D’ailleurs, les particularités de McGowein deviennent de plus en plus évidentes. Les personnages ne vont pas tarder à s’en apercevoir. Mais au lieu de nous éclairer sur lui, cela renforce encore le mystère qui l’entoure, même si quelques révélations en fin du roman semblent ouvrir une piste sur ce qui lui est arrivé. C’en est à se demander si sa malédiction dans le tome précédent n’était qu’une anecdote ou le signe de quelque chose de beaucoup plus grave.

L’humour bienvenu allège le propos, rendant les personnages beaucoup plus humains. L’opposition permanente entre la gardienne et McGowein, tantôt complice, parfois à couteaux tirés est source de réjouissance. Sans compter que McGowein a appris à sourire, à plaisanter, et de simplement honorable, a acquis un comportement galant, prenant plaisir, par exemple, à faire valser Léraline dans un bal.

En fait, la seule chose que j’ai regrettée dans l’histoire est la lettre de sauf-conduit. À la façon dont elle est rédigée, on comprend qu’elle possède une clef. Malheureusement, l’auteur nous la donne juste en dessous. J’aurais bien aimé chercher un peu. Une note de bas de page aurait fait l’affaire, pour ceux qui n’auraient pas trouvé la solution.





Ce roman constitue donc une suite de la série qui procure un plaisir identique, voire supérieur, au tome précédent.


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Le cycle de McGowein, tome 1 : La gardienne..

La gardienne de Danarith est le deuxième service de presse que je traite ayant pour auteur Yannick Fradin. C’est le premier volet de « Le cycle de McGowein », un cycle qui prévoit cinq livres et dont deux sont publiés. Ce cycle met en scène un guerrier projeté dans une dimension démoniaque et qui après avoir combattu moult démons pendant quatre ans, revient dans le monde des humains et entreprend de rentrer chez lui. Voyage de retour qui ne se fera pas, on l’imagine, sans difficulté. L’histoire commence au moment où Cormag McGowein parvient à sortir de cette dimension en passant par un portail : le portail de Dargath, sous la surveillance de la gardienne Léraline, vivant dans le village voisin de Danarith. Son arrivée dans ce monde va entraîner une destruction du portail. La gardienne trouvant McGowein gravement blessé va lui porter secours et lui venir en aide pour accomplir sa mission.



Les personnages :

Cormag McGowein : le héros de la saga. C’est un guerrier musculeux. Il porte une épée de taille impressionnante qu’il est le seul à pouvoir manier. Unique compagne depuis des années, il répugne à s’en séparer. Son but est de rentrer chez lui pour découvrir le sort de son roi et de sa femme. Il pousse le concept de chevalerie à son plus haut niveau.

Léraline : jeune femme très belle. Elle est gardienne de Danarith, membre d’un ordre qui n’a de comptes à rendre qu’au roi. Elle est chargée de surveiller et si possible de fermer définitivement le portail dont elle a la charge.

Méruline : petite fée facétieuse, mais très efficace. Elle n’est visible que de Léraline et de son maître gardien, ainsi que, à leur grande surprise, de McGowein.

Capitaine Aël : capitaine de la garde de Danarith. Son caractère irascible le rend difficile à vivre. Mais il remplit son rôle avec efficience ce qui le rend apprécié autant que redouté de ses hommes.

Chef Kadored : c’est le maire du village. Il hérite de la gestion du problème McGowein.



Le scénario :

Ce roman est le premier tome de la saga. Il met en place les différents éléments de celle-ci. Il nous présente les protagonistes, McGowein tout d’abord qui donne son nom au cycle. Puis il nous raconte son retour dans le monde. Dans ce livre, McGowein va devoir prouver sa bonne foi. En effet, la destruction du portail a généré un tremblement de terre violent qui a endommagé plusieurs habitations. Et un individu meurt en présence de McGowein. Autant d’événements dont il devra s’innocenter. Sans compter que son incapacité à se séparer de son épée ne va pas jouer en sa faveur.



Le style :

Comme j’avais pu m’en rendre compte dans un précédent service de presse, le style de Yannick Fradin est clair, fluide et dénote une grande maîtrise. On regrettera cependant certaines longueurs dans les descriptions. Par exemple, la scène dans la mairie où les invités doivent s’asseoir autour de la table prend deux pages. La description du contraste entre la gardienne fraîche, pimpante, lumineuse et sexy et McGowein sombre et caparaçonné de métal est tout aussi longue. Sans compter qu’il le rappelle un peu plus loin. Ces longueurs sont cependant atténuées à la fois par le style fluide de l’auteur, mais aussi par une foule de détails qui décrivent les motivations des protagonistes et nous permettent de mieux comprendre le déroulement des actions. On sait pourquoi le capitaine, McGowein et les autres héros de cette histoire réagissent comme ils le font.



Enfin, le texte pourrait être lourd sans l’intervention impertinente de Méruline, petite fée espiègle qui profite effrontément de son invisibilité et de sa capacité à s’enfuir facilement (et aussi du côté chevaleresque de McGowein, il faut l’avouer) pour taquiner ce dernier, ce qu’il lui renvoie bien.



Mon avis :

Il est difficile de juger l’ensemble d’une saga sur un premier tome. En effet, on n’a qu’une vague idée de l’histoire et les personnages n’ont pas encore été mis dans une situation difficile où ils auraient un choix à faire. Toutefois, le style fluide de Yannick Fradin et sa façon de raconter les choses rendent la lecture du roman agréable. À la fin du tome, on n’a pas identifié l’ennemi, mais on sait qu’il existe. L’auteur a ouvert quelques pistes qui indiquent que les anciennes terreurs du royaume sont toujours là, même si elles sont en suspens depuis des siècles.

Certains indices qui tendent à montrer qu’il existe des liens entre notre monde et celui du roman puisque, par exemple, les cinq règles des gardiens sont tirées d’écrits de philosophes des lumières. Autant d’éléments qui éveillent l’intérêt et poussent à en savoir plus, en connaître la suite.



Malgré les défauts que j’ai cités plus haut, c’est une lecture que j’ai appréciée et j’espère pouvoir continuer à chroniquer les futurs tomes au fur et à mesure qu’ils seront disponibles.
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