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Critiques de Yascha Mounk (13)
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Le piège de l'identité : Comment une idée progres..

En 2019, un professeur nigérian d'un lycée public de Floride, demande à deux élèves blancs enthousiastes de porter la tenue de cérémonie de sa tribu ancestrale pour présenter sa culture. La proviseure a exclu temporairement les deux élèves, selon elle, coupables d'appropriation culturelle.

C'est un des nombreux exemples de dérive de la synthèse identitaire, idéologie définie ainsi : "corpus d'idées issues d'une large gamme de traditions intellectuelles et qui s'intéresse, au premier chef, au tôle que jouent dans le monde les catégories identitaires, telles que l'origine ethnique, le genre et l'orientation sexuelle."

Ce courant de pensée,- inspiré par Michel Foucault - confiné à quelques campus en 2010 s'est propagé à une vitesse incroyable, dans les associations, les entreprises, le public, en étant vulgarisé, diffusé sur les réseaux sociaux et intégré par les médias dominants, soucieux de garder leur audience.

Il suffit qu'un petit nombre de zélateurs donne de la voix sur un réseau social ou dans un auditoire pour que la position devienne virale. Ce professeur n' a pas participé à la marche contre l'antisémitisme, il est donc indigne de donner cours.

L'auteur, de famille juive, décimée sur plusieurs générations, est très sensible à la discrimination raciale ou religieuse. Néanmoins, son livre tend à démontrer qu'une attention méritée sur les catégories identitaires se transforme en dangereuse déformation de la réalité lorsque que cette différenciation devient monomaniaque.

Yascha Mounk propose la philosophie libérale en alternative au wokisme binaire, c'est-à-dire défendre une approche universaliste, où nos comportements les uns envers les autres ne dépendraient plus du tout de nos communautés de naissance. Envisager un futur où ce qui nous rassemble importe davantage que ce qui nous divise permettra de déjouer le piège identitaire, juxtaposant des communautés au nom de la nécessaire différenciation. Chacun dans sa classe, comme en Amérique, qui sépare afro-américains, asiatiques et blancs dans de nombreux établissements scolaires.

L'essai est très documenté. 156 pages de notes extensives, explicitant des concepts, étayant des faits, constituent un bon quart de l'ouvrage, à consulter aléatoirement. Des points-clés résument chaque chapitre. Yascha Mounk rejoint Sherry Turkle et James Bridle en tant que chercheurs-penseurs sur des sujets contemporains, une école américaine trop peu connue chez nous.

L'auteur admet que chaque partie peut rallier un lectorat spécifique. J'ai donc basé cette notice sur le chapitre (II) qui partie qui m'intéressait d'abord : "La victoire de la synthèse identitaire". le premier en retrace les origines, le troisième, les défauts et le dernier détaille les avantages de l'universalisme. J'ai opéré aussi quelques coups de sondes dans les trois. Je tenais à parler rapidement d'une lecture essentielle. L'ouvrage est fort centré sur les États-Unis tout en soulignant la contagion à l'Europe (la France et la Grande-Bretagne notamment) d'une pensée excluante, alors qu'au départ, les intentions du courant identitaire sont louables.

L'ouvrage tombe à pic pour éviter de hurler avec les loups ou de nous résoudre à un silence impuissant. le politologue exhorte à combattre le conformisme ambiant, à résister à la pression sociale, qui amène un professeur de droit afro-américain à apprendre à ses enfants à douter profondément d'une amitié possible avec des Blancs.



P.S. Dans le dernier chapitre, figurent six conseils pour argumenter contre le piège de l'identité, "sans concession, sans risque superflu et avec de bonnes chances de persuader vos interlocuteurs."







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La Grande Expérience

En quelques années, Yascha Mounk est devenu la bête noire des groupes d'extrême-droite et des suprémacistes un peu partout autour du globe. Universitaire brillant, touchant à la philo, à la science politique, l'économie, la sociologie... Mounk essaie d'éclairer les rouages de la démocratie, dont il reconnaît volontiers qu'elle est en crise. Mais aucune alternative à la démocratie n'est envisageable.



La grande expérience, c'est celle de la démocratie multiethnique. Yascha Mounk part d'ailleurs d'une anecdote. Lors d'un passage à la télévision allemande, il s'inquiétait d'être compris dans sa langue maternelle, qu'il pratique peu. Quelle ne fut pas son étonnement le lendemain de constater que l'expression "grande expérience" avait été prise au premier degré par les groupuscules d'extre-droite qui l'accusaient de mener une expérience "grandeur nature" sur des populations entières, non consentantes. C'est bête un facho...



Mounk part du principe qu'une dictature subira moins de tensions dues à la multiethnicité qu'une démocratie. Le groupe (minoritaire) dominant dans une dictature n'aura rien à craindre d'un mélange de populations. Pensons d'ailleurs à Tito ou à Staline et aux déplacements de populations. Par contre, et on en a de flagrants exemples dans nos sociétés, un groupe dominant dans une démocratie aura fort à craindre de l'arrivée de populations apparemment différentes, car elles pourraient éroder la domination du groupe historiquement dominant. Yascha Mounk montre en 350 pages qu'il y a peu de fondement à ce genre d'idées, mais que ces idées perdurent et enflent (en périodes électorales, par exemple).



On ne va pas prétendre que la lecture est facile. Même si l'auteur essaie d'être pédagogique et vulgarisateur, c'est un ouvrage universitaire, avec thèse, antithèse, synthèse comme on dit. Les circonvolutions du cerveau de Yascha Mounk sont parfois difficiles à suivre, même s'il récapitule souvent et fait le point sur son raisonnement.



Il va tour à tour examiner l'identité, les discriminations, le racisme, les jeux de pouvoir ou d'affrontement entre groupes, le vivre ensemble, les processus électoraux ou de décision, les politiques publiques... bref un ensemble de facettes de la vie en société.



Mais cela vaut la peine de faire un petit effort. Je suis globalement d'accord avec Mounk. Je pense que vivre en démocratie est un bienfait, non dénué de problèmes, non dénués d'inconvénients, mais que cela vaut la peine de se battre pour que cette grande expérience réussisse. Faire preuve de tolérance, d'empathie, tendre la main, ouvrir l'esprit. Sans naïveté, sans angélisme. Comme le dit Mounk, l'idéal serait que l'individualisation soit la norme, c-à-d que l'on ne classe plus l'autre en termes de religion, de couleur... mais qu'on le considère comme un individu à notre égal. Il sait que cette idée est clairement utopique. Alors autant essayer le vivre ensemble.



J'ai dit que j'étais globalement d'accord. Je ne suis pas d'accord sur tout. Quand il fait l'impasse sur le genre et les luttes qui en découlent. Je tique. Idem quand il n'intègre pas les autres sources de conflits sociétaux comme les changements climatiques et les tensions que cela crée. Ce sont autant de couches qui se superposent et qui ne se traiteront pas en même temps que le vivre ensemble. Mais la pensée de Mounk élève et stimule. En ce sens, c'est vivifiant et tonique. Il ne nous livre pas un discours normé, lénifiant. Il avoue ses doute. Et suggère des pistes. A nous de faire le chemin.



Les démocraties sont en crise. Leurs créateurs n'avaient pas imaginé que les mélanges de populations puissent créer des tensions quant à la légitimité du pouvoir. A nous de régler cela dans le respect d'autrui. Mounk parle de tendre une main vers l'autre en fin de son ouvrage. Je dirai ce que je répète à mes deux gamins: ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse. Et les choses iraient déjà pas plus mal.
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Le peuple contre la démocratie

Sur les ondes de France Inter, sur le plateau de C Politique… Difficile de passer à côté de Yascha Mounk, politique allemand naturalisé américain et maître de conférences à l’université Harvard à Boston, l’auteur de l’essai Le peuple contre la démocratie traduit en français par Jean-Marie Souzeau et publié aux Editions de l’Observatoire. Mais que se cache-t-il derrière ce titre un brin tapageur ? Une réflexion originale sur la réalité du nationalisme à travers le monde ? Lettres it be vous dit tout !



Quatrième de couverture :

« Si vous n’avez pas encore entendu parler de Yascha Mounk, cela ne va pas tarder. » Francis Fukuyama



Traduit dans le monde entier et enfin publié en France, le nouveau livre du jeune politologue Yascha Mounk, professeur à Harvard, explique avec clarté pourquoi le libéralisme et la démocratie sont aujourd’hui en plein divorce.



Se basant sur de nombreux sondages, reportages et recherches inédites, il nous propose un nouveau modèle pour éclairer et appréhender la période politique complexe que nous traversons, pointant la nécessité d’un nationalisme contrôlé et de réformes radicales. Une contribution essentielle pour comprendre pourquoi notre liberté est en danger et comment la sauver.



# L’avis de Lettres it be



C’est l’un des essais les plus remarqués de cette rentrée littéraire 2018. Celui d’un jeune allemand naturalisé américain, désormais professeur reconnu de l’autre côté de l’Atlantique et qui a entrepris, dans son premier ouvrage, d’analyser et de décortiquer la réalité du nationalisme en Europe, aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Rien que cela…



Tout commence par un découpage bienvenu entre « libéralisme » et « démocratie ». En quelques phrases, quelques paragraphes, Yascha Mounk pose les bases de sa réflexion. Une réflexion qui s’annonce pointue et riche, et qui se voudrait définitive. Une réflexion qui, aussi, va très vite se nourrir de l’actualité politique récente : la montée des « populismes » en Europe, l’arrivée de Trump au pouvoir du côté du pays de l’Oncle Sam… A ce moment-là, alors que quelques dizaines de pages seulement ont été tournées, la question se pose de savoir ce qui est entendu par « populisme ». Et le bât commence à blesser, doucement.



« C’est pourquoi la seule manière de comprendre ces nouveaux mouvements est de distinguer entre leur nature et leurs effets probables. Afin de percevoir la nature du populisme, il faut admettre qu’il est à la fois antidémocratique et antilibéral – qu’il cherche à la fois à exprimer les frustrations du peuple et à miner le fonctionnement des institutions libérales. Et pour saisir ses effets probables, il convient de garder à l’esprit que les institutions en question sont nécessaires à la survie de la démocratie à long terme : une fois que les dirigeants populistes en auront fini avec les obstacles qui s’opposent à l’expression de la volonté populaire, il leur deviendra facile d’ignorer le peuple le jour où ses préférences entreront en conflit avec les leurs. »



Les partis populistes, ou désignés comme tels sans que ce terme ne désigne quelque chose de bien précis malgré les apports de Yascha Mounk pour tenter de clarifier cela, ne visent donc rien d’autre qu’accéder au pouvoir, mettre à mal les institutions démocratiques et les aligner avec leurs diverses volontés, puis ignorer le peuple dès que les premières contrariétés arrivent. Une véritable tare, selon l’auteur, disputée par les partis populistes… et par les autres. Malheureusement, et dès les premières réflexions de l’ouvrage, Yascha Mounk semble s’enliser dans sa volonté de mettre à mal le populisme, de dénoncer et critique ses raisons d’être et ses envies de devenir. Mais l’apparente complexité du texte ne parvient pas à masquer les manquements de la réflexion : si l’on prend l’extrait précédent, est reproché aux partis populistes ce que malheureusement tous les partis politiques s’attèlent à faire. Il suffit d’en juger par la composition du gouvernement Macron en ce qui nous concerne dans l’Hexagone… Cible ratée, au moins ici.



On avance dans la lecture, intéressé quoi que déjà songeur. Comment la montée des populismes a-t-elle été rendue possible ? Vaste question à laquelle on attend une réponse avec ce travail : là est sa visée principale tout de même de lever la plus grande partie des doutes et interrogations au sujet du populisme. Et parmi les tentatives d’identification de la stabilité passée d’une démocratie encore vierge de cette « lèpre populiste », Yascha Mounk avance le point suivant : « […] la domination des médias de masse limitait la diffusion des opinions extrêmes, contribuait à l’établissement d’un ensemble partagé de faits et de valeurs, et ralentissait la dissémination des fausses informations. Mais la montée d’Internet et des réseaux sociaux a affaibli les garde-fous traditionnels au profit de mouvements et d’hommes politiques jusque-là marginaux. » Une candeur qui surprend : les médias de masse, dernière barrière ayant cédé face à la montée des populismes 2.0 ?





Et tout le texte de s’enchaîner de cette manière, non sans de profondes qualités qui suscitent tout notre intérêt au cours de la lecture. « Le populisme c’est pas bien », « Trump attise la haine et n’est arrivé au pouvoir que grâce à celle de ses électeurs » … La première partie du livre est bien convenue, voire hâtive. Autre considération de principe faite par l’auteur dans son essai qui montre cela : de facto, la Russie est décrite comme une dictature (sur le schéma de la page 54), et ce sans explication supplémentaire dans tout le livre. Yascha Mounk se paie le luxe de l’absence de clarification à ce sujet, et c’est regrettable : peut-on aujourd’hui, avec toute l’honnêteté intellectuelle possible, qualifié un pays de « dictature » sans forger les éléments qui pourraient l’attester et défendre cette idée ?



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La Grande Expérience

Un livre certes intéressant ,sur un sujet brûlant et actuel , c'est un livre qui fait réfléchir sur le "comment vivre ensemble " des populations multiculturelles .

Ecrivain américain, ses observations découlent pour la plupart de ses expériences sur ce territoire ,forcément différentes de celles que nous pourrions remarquer en Europe .

Je suis cependant restée dubitative quant aux solutions évoquées qui font appel à l'empathie ,à une volonté forte des personnes concernées ,à une volonté politique aussi, bien évidemment .

Beaucoup de redites dans cet essai un peu fourre-tout , il est évident qu'on aimerait partager les messages d'espoir et les choix de l'auteur mais la nature humaine est elle capable de les appliquer ?
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La Grande Expérience

Il m'a fallu presque un mois pour lire l'essai reçu dans le cadre d'une Masse critique Babelio. La faute à la forme qui m'a beaucoup fatigué, je n'ai pris aucun plaisir à découvrir les pensées de l'auteur. Son propos était répétitif et mal transcrit (ou mal traduit). La forme, quand elle est mauvaise, peut s'effacer devant le fond quand il est, lui, de qualité mais le fond était si banal qu'il n'a pas suffit à nourrir ma curiosité. Je n'ai pourtant rien à contester. Je suis d'accord avec Yascha Mounk ; d'accord pour dire que les démocraties multiethniques ne doivent ni discriminer « leurs minorités » ni accepter la communautarisation de la société. Les individus sont libres de penser et de définir leur identité. Ils ne peuvent donc être rejetés et/ou enfermés dans une identité imposée (par l’État ou leur communauté). Les sociétés multiethniques doivent dès lors veiller à ce que leurs citoyens, quel qu'ils soient, jouissent de l'ensemble de leurs droits et libertés sans que leurs identités, forcément plurielles, viennent empêcher la formation d'un sentiment patriotique qui doit être nourri et intelligemment distillé. Yascha Mounk ne cesse de le répéter: s'il faut dénoncer, contester et rejeter avec une absolu nécessité les politiques discriminatoires et racistes, il faut, également, refuser de penser l'individu comme un élément de sa communauté car l'individu est libre de sortir de « sa communauté » et il n'y a pas de communauté nationale s'il n'y a pas un dépassement de la « communauté originelle ». Les identités sont plurielles et il est stupide (c'est mon mot) de les enfermer dans des catégories/étiquettes qui finissent, à la fin, par des politiques totalement absurdes et contre-productives. Je suis d'accord, absolument d'accord mais cette convergence des idées n'a pas suffit à aiguiser mon intérêt. Alors je conseille mais sans empressement.
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La Grande Expérience

Yascha Mounk est un politologue allemand naturalisé américain, maître de conférences à l'université John Hopkins, spécialiste des gouvernements et chercheur associé du programme de réforme politique du think tank New America. "La grande expérience" est son deuxième essai traduit en français.

Ce livre a pour thème l'identité et prend à contrepied les conceptions que les politiciens à droite de la droite donnent à ce terme. Ici, il n'est donc pas question de grand remplacement ! Pour l'auteur, la grande expérience est le fait de réussir à faire cohabiter pacifiquement des groupes ethniques différents dans nos démocraties sans changer la nature des régimes. La présence de minorités de plus en plus importantes dans les sociétés occidentales pour des raisons diverses et variées (colonisation, réfugiés politiques, immigration économique...) oblige à faire évoluer le modèle européen de l’État-nation né au XVIIIe siècle, où la communauté politique se définissait par le récit de son homogénéité ethnique et culturelle. Désormais, nous avançons dans l’inconnu, inquiets des perspectives de la radicalisation des mouvements nationalistes ou encore de la fragmentation ethnique avec la multiplication des violences intercommunautaires. Suivant la manière dont on se positionne, on peut laisser les minorités à la marge, ou bien patienter et attendre une homogénéisation culturelle... Mais aucune de ces solutions ne paraît très souhaitable pour la stabilité de nos sociétés. Pour Yascha Mounk, il faut donc réussir la "grande expérience" (terme employé parce qu'aucune société n'est encore parvenue à dépasser complètement les problématiques liées à la "diversité").

S’appuyant sur des exemples concrets issus de ses recherches sur le terrain, des États-Unis au Brésil, en passant par le Japon, la France ou l'Allemagne, le politologue montre que l’optimisme peut être de mise : implication citoyenne et politique, empathie, solidarité, patriotisme… permettent, partout dans le monde, des avancées démocratiques salutaires.

Cet essai est absolument brillant. Sans aucun manichéisme et avec la rigueur factuelle d'un brillant universitaire, Yascha Mounk renvoie dos à dos nationalisme et communautarisme et propose des pistes intéressantes basées sur des exemples concrets. De plus, le style est simple et agréable et l'essai peut donc tout à fait être lu par des non spécialistes de sciences politiques. La lecture de cet ouvrage pourrait en tout cas ouvrir l'esprit de beaucoup de monde. Je le recommande donc hautement.

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Le peuple contre la démocratie

J'ai beaucoup aimé ce livre. D'abord, incontestablement, son contenu est dérangeant et un livre doit mettre le lecteur en mouvement, sinon à quoi bon ? Et s'il est dérangeant, c'est à mon sens parce que l'auteur est d'un réalisme cru. Le tableau de la politique à travers l'histoire qu'il brosse est sans concessions au politiquement correct, c'est un ouvrage clinique, servi par une écriture au bistouri. Nous avons besoin de penseurs et politologues qui écrivent avec leurs poings.
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La Grande Expérience

Analyse socio politique du monde ambitieuse qui ose des perspectives heureuses dont le chemin aurait intéressé Teillard de Chardin ! Les incertitudes du futur antérieur développées par Bergson trouvent matière à y moudre ! Un livre pour se desanxiogèner!
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Le peuple contre la démocratie

Livre passionnant et parfois dérangeant.
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Le peuple contre la démocratie

« Si vous n’avez pas encore entendu parler de Yascha Mounk, cela ne va pas tarder. » Francis Fukuyama Traduit dans le monde entier et enfin publié en France, le nouveau livre du jeune politologue Yascha Mounk, professeur à Harvard, explique avec clarté pourquoi le libéralisme et la démocratie sont aujourd’hui en plein divorce. Se basant sur de nombreux sondages, reportages et recherches inédites, il nous propose un nouveau modèle pour éclairer et appréhender la période politique complexe que nous traversons, pointant la nécessité d’un nationalisme contrôlé et de réformes radicales. Une contribution essentielle pour comprendre pourquoi notre liberté est en danger et comment la sauver.
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Le piège de l'identité : Comment une idée progres..

Dans son brillant dernier essai, le politologue Yascha Mounk livre un kit de survie contre les excès du wokisme et l’obsession identitaire.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Le piège de l'identité : Comment une idée progres..

Dans son brillant dernier essai, le politologue Yascha Mounk livre un kit de survie contre les excès du wokisme et l’obsession identitaire.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Le peuple contre la démocratie

J’ai lu son livre car je ne voulais pas attaquer « la grande expérience » sans l’avoir lu auparavant

Sa vision du monde, des humains et de la politique est tout simplement parfaite pour moi : il est idéaliste, humaniste, positif et réaliste, tout ça en même temps!

Je rêverais que ses solutions soient adoptées par nos démocraties.



Je ne partage pas du tout l’avis de LetItBe qui semble avoir une idéologie tout autre.
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