Le temps passe et n’attend personne. Toutes les amarres du monde ne sauraient le retenir. Il n’a pas de port d’attache, le temps; ce n’est qu’un coup de vent qui passe et qui ne se retourne pas. J’égrène l’instant machinalement. Comme l’horloge. Affichant l’heure sans m’attarder dessus. Je ne vis pas vraiment; je ne fais qu’être là, quelque part; une ornière sur un chemin, un nom sur un registre communal.