Il revoyait en esprit le coucher de soleil qu'il avait vu du train, après sa rencontre avec Mme Ota dans l'auberge de Kita-Kamakura. Le soleil vespéral plongeant par-delà les bosquets du temple Hommonji, à Ikegami.
Un soleil rougeoyant qui paraissait caresser le feuillage des arbres vénérables avant de s'enfoncer à l'horizon, en illuminant le ciel de ses ors rutilants.
Et sur le ciel éblouissant, en silhouette sombre, se découpait la cime frangée des vieux arbres, entre les branches desquels se glissaient encore les rais d'une lumière étincelante qui l'avait obligé à fermer ses yeux las.
Comme maintenant, derrière ses paupières, tout l'or du ciel du soir était resté ; et dans cet or, il croyait voir, comme maintenant, folâtrer les mille petits oiseaux blancs d'un certain furoshiki rose.