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Citations de Yihe Zhang (18)


Leur amour était léger comme les herbes folles, agitées par le vent dans les landes.
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Les belles femmes vieillissent et les années qui passent les abandonnent. Il ne reste dans leur coeur qu'un grand vide, et dans leurs mains la désolation. Dans la solitude de cette nuit, ce qui la faisait souffrir en silence, c'était son amour qui lui avait dit : "Je suis un arbre, l'hiver tu couperas mes branches pour te chauffer, et l'été tu prendras le frais à l'ombre de mon feuillage." Ces mots étaient autant d'épines qui transperçaient son coeur et le faisaient saigner, goutte à goutte.
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- C'est à cet instant , dans cette ruelle, adossée à ce mur, que j'ai décidé de le tuer.
- C'est aussi simple que ça?
-Les mobiles des meurtres sont tous simples. Tu sais, si on réfléchit trop, on arrive pas à tuer.
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La mélancolie qui accompagne le temps semblait imbiber son coeur d'une encre noire.
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Elle était recroquevillée dans son lit, sous une couverture grise. Les femmes sont comme les fleurs, tôt ou tard elles s'épanouissent. Il était écrit que ce serait cette nuit pour cette fleur-là. Cette femme qui l’attendait, ce conte de fées tombé soudain du ciel, He Wuji en tremblait d’excitation. Il s’avança et se coucha doucement près d’elle. Mus à la fois par l’émotion et la surprise, ils se cramponnèrent l’un à l’autre, sans un mot. Cette scène silencieuse les enivra au-delà de toute mesure. Finalement, il ouvrit la couverture...À la vue de ce corps nu argenté comme le clair de lune, He Wuji frisonna de surprise. Une femme si généreuse, comment un homme pourrait-il l’aimer assez ? Ils se renversèrent dans un baiser long comme la chute d’une falaise. Ils s’étreignirent comme deux aimants, il se débarrassa de ses habits, ils mêlèrent leurs corps sans limite.
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Elle pensa soudain à He Wuji : "Je l'invite à manger un bol, voilà tout !" Cela faisait plusieurs années qu'il l'aidait, de l'aiguisage des couteaux à l'entretien de son lopin de terre.
Elle fit cuire les nouilles rapidement, de sorte qu'elles fussent un peu croquantes, puis les sortit de la casserole. Elle ôta son tablier et partit en petite foulée chez son voisin. He Wuji était en train de balayer sa cour. Elle lui prit le balai des mains et dit :
- Viens avec moi.
- Que se passe-t-il ? Je n'ai pas encore dîné. Ça peut sûrement attendre.
Yang Fenfang le tira en silence par la main.
- J'ai fait cuire trop de nouilles, j'en ai fait deux bols au lieu d'un. Viens m'aider à les finir, d'accord ?
Elle avait dit cela en riant. Il sourit à son tour, sans un mot.
- Eh bien ? Tu ne me remercies pas ?
- Tu m'invites pour finir tes nouilles, ce n'est pas une invitation sincère. Pourquoi te remercier ?
Ils se regardèrent et rirent de bon coeur. Leurs éclats s'élevèrent en volutes vers le ciel et se dispersèrent gracieusement...
Yang Fenfang disposa les deux oeufs au plat dans un petit bol qu'elle tendit à He Wuji, des deux mains. Celui-ci ne fit pas de manières, et les avala sans autre forme de procès.
- C'est bon ?
- Très ! Tu ne sais pas aiguiser les couteaux, mais tu es bonne cuisinière.
Ces mots remplirent Yang Fenfang de satisfaction. Elle prit son bol et commença à manger.
He Wuji termina son bol en quelques bouchées. Voyant que Yang Fenfang n'avait pas fini le sien, il posa ses baguettes. Embarrassé, il se leva. Il alla à la table aux tiroirs pour allumer la radio, qui diffusait une chanson cantonaise. "Les nuages colorés poursuivent la lune". Les nuages flottaient dans le ciel, l'eau coulait dans les coeurs, c'était mélodieux et doux. Il avisa un roman sur la table, le prit et commença à le feuilleter. A sa surprise, une photo tomba par terre. Il se baissa pour la ramasser au moment où Yang Fenfang s'approchait de lui. Ils étaient face à face.
- Qui est-ce ?
- Liu Qingsheng.
- Qu'est-ce qu'il fait ?
- C'est un militaire, un capitaine.
- C'est un ami de la famille ?
- Non.
- Alors pourquoi tu as sa photo ?
- C'est ma soeur qui me l'a donnée.
Les questions s'enchaînaient avec naturel et les réponses étaient franches, une vieille habitude entre eux depuis leur enfance.
- C'est un prétendant qu'on te présente ?
- Hum...
- Tu l'as rencontré ?
- Non, pas encore.
- Quand vas-tu le rencontrer ?
- Dans deux jours.
- Tu as envie de le rencontrer ?
Cela tournait à l'interrogatoire. Yang Fenfang sourit tristement.
Soudain, il lui prit les deux mains et les serra très fort, riva ses yeux dans les siens, à la fois honteux et timide. Il avança d'un pas, puis l'attira vers lui de toutes ses forces, pour poser ses lèvres sur son oreille et murmurer :
- N'y va pas, je te veux.
Il lui embrassa les yeux, les joues, elle résista un peu mais très vite sa passion la gagna. Il l'embrassa sur les lèvres, les tendres lèvres de Yang Fenfang, avec douceur et force. Un seul baiser et en un instant son corps était étrangement différent, comme embrasé. Et le coeur de He Wuji déborda, bouleversant le cours de sa vie tranquille. Il n'avait jamais songé à épouser Yang Fenfang et maintenant il la désirait tellement ! Il lui chuchota à l'oreille :
- Fenfang, ne pars pas avec lui, tu me feras cuire des nouilles, j'aiguiserai tes couteaux.
- Hum, hum.
Elle n'avait pas la force de répondre.
Leur baiser renforçait leur excitation. Au bout d'un long moment, Yang Fenfang se dégagea de son étreinte puis s'écarta de lui avec force. Elle se retourna, prit son visage dans ses mains et se mit à sangloter, les larmes coulant entre ses doigts. He Wuji étendit ses longs bras pour l'enlacer de nouveau. Ses mains caressèrent sa poitrine, pleine et douce comme ses lèvres. Il enfonça son visage au creux de son cou et se mit aussi à sangloter. Leurs larmes se mêlèrent, les digues se rompirent et l'innocence de leur jeunesse fût emportée.
- Demain soir, attends-moi.
He Wuji essuyait de ses doigts les larmes de Yang Fenfang.
- Ne viens pas.
- Si, je viendrai.
- Non, ne viens pas !
- Si, je dois venir !
Elle articula, mal à l'aise :
- J'ai peur.
- Tu as peur de moi ? Nous nous connaissons depuis toujours. C'est plutôt de lui que tu devrais avoir peur.
Yang Fenfang comprit qu'il parlait de Liu Qingsheng. Face à sa détermination passionnée, elle ressemblait à un flocon de neige tombant du ciel.
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Leur amour était léger comme les herbes folles, agitées par le vent dans les landes.
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Le plateau s'enfonçait dans l'hiver, il semblait particulièrement vaste et dénudé. Le vent de la montagne soufflait, aucun obstacle n'arrêtait son sifflement, il emportait le peu de chaleur humaine qui nous restait. Tout le monde était engoncé dans sa veste ouatée, les mains dans les manches dès qu'on avait le temps. L'herbe sauvage se pliait à la volonté du vent, les feuilles des arbres tombaient, le paysage prit d'un coup un air de désolation. C'est ce vent qui rendait les gens chagrins. Il arrivait subitement, il repartait sans bruit, on ne savait quand il se lèverait et encore moins quand il cesserait. C'était un véritable crève-cœur.
Et le vent, c'est la vie.
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On se levait le matin à 6 heures, on s'habillait, on faisait son lit, ses besoins et sa toilette, le tout en trente minutes. Le petit déjeuner était servi à 6 heures et demi, le ciel était encore grisâtre, on sifflait le rassemblement, puis la brigade partait aux champs travailler jusqu'à midi. Mais dès 10 heures du matin, la faim nous tenaillait le ventre : «les regards qui se voilent», «les mains et les pieds transis de froid», «les frissonnements de tout le corps», ces expressions que l'on trouve dans les romans, je les ai ressenties maintes fois dans ma chair et mon cœur pendant ces dix ans. Aucune épreuve, aucun tourment n'est comparable à la faim ; l'estomac est une poche molle, mais sans nourriture, il devient telles deux feuilles de papier émeri frottées l'une contre l'autre.
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學會生活,就是學會放棄。
(Apprendre à vivre, c'est apprendre à renoncer.)
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La mélancolie qui accompagne le temps semblait imbiber son coeur d'une encre noire.
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J’avais jeté mon dévolu sur lui et cela signifiait que je ne le quitterais pas jusqu’a ma mort ! Par la suite, notre famille a subi humiliations et vexations, tu en as entendu parler. Acculés à la folie le jour, à se regarder pleurer la nuit, nous sommes devenus encore plus attachés l’un à l’autre. Il me tenait au creux de son cœur et moi, je l’avais inscrit dans mes os.
- Maman, je veux faire comme toi, je veux être avec Yang Fenfang pour la vie.
- Je voulais justement te dire...Yang Fenfang n’est pas comme moi, elle ne me ressemble pas. Elle est bonne et tendre mais elle manque de détermination. Pour épouser un fils de propriétaire foncier, il faut une sacrée volonté. Elle ne l’a pas. Tout au plus peut-elle s’amuser avec toi, mais elle ne peut pas t’épouser.
He Wuji se figea, le regard dans le vague.
- Wuji, je sais mieux juger les gens que toi. Si je te dis tout ça, c’est pour que tu te souviennes d’une phrase : à partir de ce soir, éteins cet amour. Sur ces mots, elle se retira.
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Les belles femmes vieillissent et les années qui passent les abandonnent. Il ne reste dans leur coeur qu'un grand vide, et dans leurs mains la désolation. Dans la solitude de cette nuit, ce qui la faisait souffrir en silence, c'était son amour qui lui avait dit : "Je suis un arbre, l'hiver tu couperas mes branches pour te chauffer, et l'été tu prendras le frais à l'ombre de mon feuillage." Ces mots étaient autant d'épines qui transperçaient son coeur et le faisaient saigner, goutte à goutte.
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Elle pensa soudain à He Wuji : "Je l'invite à manger un bol, voilà tout !" Cela faisait plusieurs années qu'il l'aidait, de l'aiguisage des couteaux à l'entretien de son lopin de terre.
Elle fit cuire les nouilles rapidement, de sorte qu'elles fussent un peu croquantes, puis les sortit de la casserole. Elle ôta son tablier et partit en petite foulée chez son voisin. He Wuji était en train de balayer sa cour. Elle lui prit le balai des mains et dit :
- Viens avec moi.
- Que se passe-t-il ? Je n'ai pas encore dîné. Ça peut sûrement attendre.
Yang Fenfang le tira en silence par la main.
- J'ai fait cuire trop de nouilles, j'en ai fait deux bols au lieu d'un. Viens m'aider à les finir, d'accord ?
Elle avait dit cela en riant. Il sourit à son tour, sans un mot.
- Eh bien ? Tu ne me remercies pas ?
- Tu m'invites pour finir tes nouilles, ce n'est pas une invitation sincère. Pourquoi te remercier ?
Ils se regardèrent et rirent de bon coeur. Leurs éclats s'élevèrent en volutes vers le ciel et se dispersèrent gracieusement...
Yang Fenfang disposa les deux oeufs au plat dans un petit bol qu'elle tendit à He Wuji, des deux mains. Celui-ci ne fit pas de manières, et les avala sans autre forme de procès.
- C'est bon ?
- Très ! Tu ne sais pas aiguiser les couteaux, mais tu es bonne cuisinière.
Ces mots remplirent Yang Fenfang de satisfaction. Elle prit son bol et commença à manger.
He Wuji termina son bol en quelques bouchées. Voyant que Yang Fenfang n'avait pas fini le sien, il posa ses baguettes. Embarrassé, il se leva. Il alla à la table aux tiroirs pour allumer la radio, qui diffusait une chanson cantonaise. "Les nuages colorés poursuivent la lune". Les nuages flottaient dans le ciel, l'eau coulait dans les coeurs, c'était mélodieux et doux. Il avisa un roman sur la table, le prit et commença à le feuilleter. A sa surprise, une photo tomba par terre. Il se baissa pour la ramasser au moment où Yang Fenfang s'approchait de lui. Ils étaient face à face.
- Qui est-ce ?
- Liu Qingsheng.
- Qu'est-ce qu'il fait ?
- C'est un militaire, un capitaine.
- C'est un ami de la famille ?
- Non.
- Alors pourquoi tu as sa photo ?
- C'est ma soeur qui me l'a donnée.
Les questions s'enchaînaient avec naturel et les réponses étaient franches, une vieille habitude entre eux depuis leur enfance.
- C'est un prétendant qu'on te présente ?
- Hum...
- Tu l'as rencontré ?
- Non, pas encore.
- Quand vas-tu le rencontrer ?
- Dans deux jours.
- Tu as envie de le rencontrer ?
Cela tournait à l'interrogatoire. Yang Fenfang sourit tristement.
Soudain, il lui prit les deux mains et les serra très fort, riva ses yeux dans les siens, à la fois honteux et timide. Il avança d'un pas, puis l'attira vers lui de toutes ses forces, pour poser ses lèvres sur son oreille et murmurer :
- N'y va pas, je te veux.
Il lui embrassa les yeux, les joues, elle résista un peu mais très vite sa passion la gagna. Il l'embrassa sur les lèvres, les tendres lèvres de Yang Fenfang, avec douceur et force. Un seul baiser et en un instant son corps était étrangement différent, comme embrasé. Et le coeur de He Wuji déborda, bouleversant le cours de sa vie tranquille. Il n'avait jamais songé à épouser Yang Fenfang et maintenant il la désirait tellement ! Il lui chuchota à l'oreille :
- Fenfang, ne pars pas avec lui, tu me feras cuire des nouilles, j'aiguiserai tes couteaux.
- Hum, hum.
Elle n'avait pas la force de répondre.
Leur baiser renforçait leur excitation. Au bout d'un long moment, Yang Fenfang se dégagea de son étreinte puis s'écarta de lui avec force. Elle se retourna, prit son visage dans ses mains et se mit à sangloter, les larmes coulant entre ses doigts. He Wuji étendit ses longs bras pour l'enlacer de nouveau. Ses mains caressèrent sa poitrine, pleine et douce comme ses lèvres. Il enfonça son visage au creux de son cou et se mit aussi à sangloter. Leurs larmes se mêlèrent, les digues se rompirent et l'innocence de leur jeunesse fût emportée.
- Demain soir, attends-moi.
He Wuji essuyait de ses doigts les larmes de Yang Fenfang.
- Ne viens pas.
- Si, je viendrai.
- Non, ne viens pas !
- Si, je dois venir !
Elle articula, mal à l'aise :
- J'ai peur.
- Tu as peur de moi ? Nous nous connaissons depuis toujours. C'est plutôt de lui que tu devrais avoir peur.
Yang Fenfang comprit qu'il parlait de Liu Qingsheng. Face à sa détermination passionnée, elle ressemblait à un flocon de neige tombant du ciel.
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Elle était recroquevillée dans son lit, sous une couverture grise. Les femmes sont comme les fleurs, tôt ou tard elles s'épanouissent. Il était écrit que ce serait cette nuit pour cette fleur-là. Cette femme qui l’attendait, ce conte de fées tombé soudain du ciel, He Wuji en tremblait d’excitation. Il s’avança et se coucha doucement près d’elle. Mus à la fois par l’émotion et la surprise, ils se cramponnèrent l’un à l’autre, sans un mot. Cette scène silencieuse les enivra au-delà de toute mesure. Finalement, il ouvrit la couverture...À la vue de ce corps nu argenté comme le clair de lune, He Wuji frisonna de surprise. Une femme si généreuse, comment un homme pourrait-il l’aimer assez ? Ils se renversèrent dans un baiser long comme la chute d’une falaise. Ils s’étreignirent comme deux aimants, il se débarrassa de ses habits, ils mêlèrent leurs corps sans limite.
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J’avais jeté mon dévolu sur lui et cela signifiait que je ne le quitterais pas jusqu’a ma mort ! Par la suite, notre famille a subi humiliations et vexations, tu en as entendu parler. Acculés à la’ folie le jour, à se regarder pleurer la nuit, nous sommes devenus encore plus attachés l’un à l’autre. Il me tenait au creux de son cœur et moi, je l’avais inscrit dans mes os.
- Maman, je veux faire comme toi, je veux être avec Yang Fenfang pour la vie.
- Je voulais justement te dire...Yang Fenfang n’est pas comme moi, elle ne me ressemble pas. Elle est bonne et tendre mais elle manque de détermination. Pour épouser un fils de propriétaire foncier, il faut une sacrée volonté. Elle ne l’a pas. Tout au plus peut-elle s’amuser avec toi, mais elle ne peut pas t’épouser.
He Wuji se figea, le regard dans le vague.
- Wuji, je sais mieux juger les gens que toi. Si je te dis tout ça, c’est pour que tu te souviennes d’une phrase : à partir de ce soir, éteins cet amour. Sur ces mots, elle se retira.
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On dit qu'apprendre à vivre, c'est apprendre à renoncer.
学会生活,就是学会放弃。
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- Plus jeune, ce n'est pas le mot, je suis vieille.
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