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Citation de rkhettaoui


La Russie demeurait pour moi un empire, une divagation au long cours qui avait donné le bon docteur Tchekhov, Lénine et Staline, messieurs Kalachnikov et Gagarine, c’était Catherine la Grande, l’amie des philosophes, c’était le profil de la chienne Laïka, imprimé sur un timbre en héroïne, c’était les duellistes Lermontov et Pouchkine, la princesse Maria Volkonskaïa, les yeux fous du tsar Terrible, ceux de Grigori Raspoutine, la longue barbe d’Alexandre Soljenitsyne, c’était l’enfance, la comtesse de Ségur, née Rostoptchina, Marina Tsvetaeva,Anna Akhmatova dans Leningrad assiégé, Boris Pasternak en casquette bolchevique, et coiffé d’un melon Ossip Mandelstam, Vassili Grossman, Emma Goldman rendant visite au camarade Kropotkine, Essénine pendu, Michel Bakounine, Mikhaïl Bakhtine, Mikhaïl Cholokhov, mais surtout le diable Boulgakov, l’enfer de Varlam Chalamov, Lev Chestov, et jouant au tennis Vladimir Nabokov, Vladimir Maïakovski composant une dernière lettre, Maxime Gorki, Joseph Brodsky, Fiodor Dostoïevski, j’allais l’oublier, avec Lev Tolstoï en coutil de paysan – j’y tenais moins qu’à Nikolaï Gogol, moins qu’au bon docteur Tchekhov.
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