Selon la coutume, les incantations devaient se faire dans l'obscurité complète du polog. D'abord, aucun son ne parvint de derrière l'épais rideau de fourrure. Le suel burit qui montait dans la yaranga et s'échappait par le trou à fumée de la pointe conique du chapiteau, c'était, plein d'une souffrance indicible, le cri de l'enfant.