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Citation de rkhettaoui


Dans son rêve, toujours, couché dans l’exacte position de la morte étendue sous lui, il entend déjà, angoissé, l’esprit tendu, le vacarme qui va monter d’ici peu du dehors et il voudrait que le jour ne se lève pas pour qu’on ne découvre pas le corps. Il se demande aussi s’il n’a pas déjà vu la morte quelque part. Il n’ose pas aller voir de près son visage pour savoir s’il a déjà eu affaire à elle. Et elle s’appelle Farah, pour le cas où vous en douteriez encore ! Mais d’où viennent ces brûlures qui lui couvrent le visage et les bras ? Y a-t-il un couteau, un hachoir auprès d’elle, une arme quelconque qui le relierait à la victime ? Il n’ose regarder ni dessous ni autour de lui pour ne pas voir le sang ou les profondes blessures laissées par l’acide. Dans le rêve, toujours, il ouvre les yeux et, voyant qu’un pan de son cauchemar s’accroche encore à lui, il les referme aussitôt. C’est qu’il n’est pas bien sûr d’être réveillé. Mais maintenant qu’il est assis devant la porte et qu’il la tient enfin, son histoire, il repense au juge qui les affectionne particulièrement. Et celle-là, elle mérite d’être racontée. Elle va bien l’amuser.
 
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