De fil en aiguille, on s’est moqué de moi à tout propos. Mes cheveux étaient nuls. Mes vêtements étaient nuls. Mon physique était nul. Tout ce que je disais était nul. Tout ce que je faisais était nul. J’étais nulle. Nulle, moche, ennuyeuse et bête. Peu importait que ce soit vrai ou pas. La classe avait arrêté son jugement et n’en démordait pas. Il arrive que la vérité ne soit rien d’autre que l’opinion de la majorité.