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Critiques de Yuki Fumino (85)
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Hidamari ga Kikoeru, tome 1 : Entends-tu le..

Aaaah aucune critique sur cette merveille ? Ce manga fabuleux que j'ai découvert il y a quelques temps déjà et dont la licence m'enchante.

Et bien, je me lance !



On va suivre les aventures de Kôhei, un malentendant. Sourd mais pas totalement, ce n'est pas facile pour lui, auprès de ceux qui entendent comme auprès de ceux qui n'entendent pas du tout. Parce que lui, il est entre les deux. Les gens se lassent de répéter quand il le demande plusieurs fois, ils ne l'impliquent pas dans les conversations, ils ont des préjugés... Kôhei est devenu froid, il ne se lie pas avec les autres (et pourtant, il a du succès auprès de la gente féminine, à son grand dam), jusqu'à sa rencontre avec Taichi, qui va l'aider à prendre des notes de ses cours (très maladroitement ^^) en échange de repas. Taichi, ce gars un peu bruyant et maladroit dont la voix porte même jusqu'aux oreilles de Kôhei. Il est aussi très compréhensif et patient, il va tout faire pour comprendre Kôhei et le monde dans lequel celui-ci vit bien malgré lui. Les deux vont donc se lier d'amitié, et ça va aller bien au delà (on est dans du shonen-aï ^^).

La relation entre nos personnages s'installe doucement, le manga est à la fois léger et très lourd au niveau des émotions qu'il éveille en nous. Je le dis haut et fort : je me suis pris une claque en le lisant, j'ai trouvé que c'était beau, que c'était triste, que c'était émouvant. J'ai souris, j'ai pleuré, je me suis mise à la place des personnages.

Même les dessins sont doux.



Vraiment, ce manga est une perle, à mettre entre toute les mains, que vous soyez fan de shonen-aï ou pas.



Pour moi, c'est un coup de cœur. Un énorme coup de cœur.

Et en plus, à la base il n'y avait qu'un tome... Mais maintenant on en a un deuxième que j'ai hâte de relire (en français cette fois) ♥
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Hidamari ga kikoeru - Au fil des saisons, t..

Quel découpage surprenant pour cette série ! A chaque fois qu'on la croit finie, elle renaît de ses cendres pour une nouvelle saison. Voici donc le temps de la 3e : Au fil des saisons, qui démarre juste après là où on s'était arrêté.



C'est ainsi avec bonheur qu'on retrouve les mignons Kohei et Taichi pour leur tendre histoire, émouvante mais un brin niaise également. Il faut dire que Taichi a à peu près le niveau d'un tout jeune collégien en la matière, tandis que Kohei prend son temps et l'attend. Si vous êtes amateur de shonen-ai, ça vous plaira, si comme moi, vous préférez les histoires où on en montre plus, vous risquez de ronger votre frein...



Ce n'est donc pas vraiment pour la romance que je lis ce boys love, mais plutôt pour son ambiance générale. J'aime suivre ces deux jeunes garçons dont leur évolution personnelle. J'ai aimé suivre Taichi dans ses premiers pas dans le monde du travail et ça me plaît désormais de l'y voir s'y épanouir, même si c'est un peu bref ici. Cependant, je me dis que l'arrivée d'un nouveau collègue va peut-être lui permettre d'y gagner en maturité. J'ai apprécié de suivre Kohei à la fac avec son handicap, ça me plaît encore plus de le voir chercher du travail, avec la double contrainte de son handicap et de la vision par les entreprises du handicap. Viennent en plus s'y ajouter tout plein de petits éléments de leur quotidien et l'ex de Kohei qui ressurgit avec une autre problématique, celle du harcèlement par un admirateur, cela fait beaucoup de choses.



Certes, j'aime la peinture de ce quotidien de très jeunes actifs, l'ambiance est chaleureusement, douce, apaisante et touchante, mais je trouve parfois que l'autrice mélange trop de choses et qu'elle a du mal à se concentrer sur un thème et le développer. En clair, elle s'éparpille. J'ai parfois le sentiment qu'elle perd son temps sur des sujets annexes au lieu d'en profiter pour développer son couple principal qui fait du surplace. Ça fait quand même 6 tomes qu'on les voit se tourner autour et Taichi est encore à se demander s'ils sont bien un couple et Kohei à lui demander de s'entraîner à s'embrasser... Ce n'est plus possible à ce stade pour moi, cela crée en plus un décalage énorme avec la maturité qu'on attend d'hommes de cet âge. Alors certes, c'est doux, c'est mignon, mais ça perd aussi en crédibilité à force ^^!



Je suis donc partagée sur cette série qui avait démarrée sous les meilleurs auspices, qui reste plaisante à lire, mais qui manque également d'ambition et qui tourne en rond depuis tant de tomes. Est-ce que l'autrice va enfin faire évoluer ses personnages ? Est-ce qu'elle va reparler du handicap de Kohei et en faire quelque chose ? Car il semble bien oublié malheureusement... Bref, va-t-elle redonner la même couleur riche à la série qu'à ses débuts. J'aimerais beaucoup.
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Tant que nous serons ensemble, tome 6

La série avait démarré sous les meilleurs auspices mais plus le temps passe, plus j'ai l'impression que l'autrice ne sait pas bien où elle va, ce qu'elle veut raconter, et que pour cela elle délaye ce qu'elle raconte. Cela donne un titre vraiment mou et perturbant à lire...



Ici, nous nous retrouvons ainsi avec une étrange première partie sur la meilleure amie d'Aki : Tamaki. On se demande un peu ce que ça vient faire là car clairement l'autrice n'a pas vraiment fait en sorte de la rattacher au récit, c'est plutôt une pièce rapportée. Alors cela donne à son récit un petit côté décroché du reste où le manque de liant se fait cruellement sentir. Et c'est vraiment dommage parce qu'en soi, son histoire est vraiment intéressante. Il y est question de la façon dont un enfant même adulte vit la séparation de ses parents, comment elle vit d'être avec seulement l'un d'eux, comme elle vit le retour de l'autre qui veut la revoir après l'avoir abandonnée. De façon encore plus générale, l'autrice utilise ce personnage pour traiter de la question du premier emploi avec toutes les difficultés que cela implique sur l'entretien à passer, la difficile vie tout jeune actif et le fait de devoir travailler pour gagner sa vie et non par passion. C'est riche et actuel, avec un ton juste malgré tout le mélo autour.



Cependant, l'autrice retourne ensuite sur le couple, nouvellement installé depuis 6 mois, et fait ainsi encore plus ressentir la coupure et l'absence de liant entre les deux malgré l'émotion ressenti lorsque Tamaki reçoit le cadeau d'Aki, mais leur vie est tellement éloignée, différente que c'est impossible de vraiment sentir un lien... Pour en revenir à Akira et Keiichi, il n'y a pas de grande évolution. J'ai l'impression de revivre ce qu'on a déjà vu auparavant. En plus l'absence de rythme n'aide pas. Toutefois, le personnage de l'écrivaine qui gravite autour d'eux vient remuer un tantinet tout ça. En découvrant son passé et celui de son frère, cela bouscule Kei et le pousse à s'interroger sur ce qu'ils font. De même, le fils de leurs propriétaires s'intéresse plus en plus à Akira, ce qui met en danger leur situation actuelle. Peut-être que tout ça va enfin faire bouger les choses, ce serait bien, car si je n'ai rien contre les tranches de vie, ici, ce n'en est pas vraiment un, tout comme ce n'est pas autre chose, ce qui rend le tout bancal.



Ainsi, malgré une idée de départ intéressante et un début prometteur, la série continue de s'enliser et l'autrice peine à savoir quoi raconter et comment. Après peut-être que le rythme de parution n'aide pas non plus, je l'avoue. C'est dommage parce que sous ce méli mélo au rythme lent, mou, où il ne se passe pas grand-chose, où on ne ressent pas grand-chose non plus, il y a quelques idées plutôt bien fichues qui mériteraient d'être abordées dans une histoire mieux conçue.
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Tant que nous serons ensemble, tome 2

Suite directe du tome précédent avec la découverte des années lycées de nos héros frères et soeurs mais amoureux, j'ai trouvé ce tome un peu plus fade et lisse que le précédent, alors qu'on y sent bien le drame monter tout doucement.



Très très axé sur Kei, ce tome continue à nous montrer la complexité des sentiments qui rentrent en jeu entre nos deux héros et qui lui conduiront à la situation présente avec laquelle on a entamé la série. A l'adolescence, Kei se rend de plus en plus compte des sentiments hors-normes qu'il porte à sa soeur et de leur relation différente de celle qu'entretiennent les autres frères et soeurs de leur âge, mais il ne peut lutter contre. On suit donc avec indolence, tout comme lui, les stratégies qu'il met en place pour la garder près de lui sans qu'elle comprenne trop ce qui se passe non plus, et ce jeu de "je t'aime, moi non plus" ou "je t'aime mais ne reste pas trop près de moi mais non ne t'éloigne pas" peut vite fatiguer. J'ai vraiment du mal avec le personnage de Kei et pourtant, il me fait beaucoup de peine. On sent bien qu'il ne sait pas comment se dépatouiller de tout ça.



Par contre, je regrette énormément que ça soeur, Aki, soit tellement en retrait pour l'instant. On n'entend presque pas sa voix et on ne voit l'histoire qu'à travers le regard, un peu morne, de Kei. C'est vraiment fort dommage parce que je sens bien plus de potentiel en elle qu'en lui.



Le point positif quand même, c'est qu'en mettant Kei sous les feux des projecteurs, on suit également son meilleur ami, Makishima, que personne ne croit depuis qu'il a fait son coming-out. Il m'a fait beaucoup de peine, lui aussi. Je le trouve très mature pour son âge et il semble se rendre compte de plein de choses sans trop rien dire. Sa relation toute simple et tranquille avec Kei, me plaît, on sent que malgré tout ils peuvent très bien compter l'un sur l'autre, c'est beau.



Reste que dans ce tome 2, l'histoire avance péniblement. J'en aime beaucoup l'ambiance, la complexité et la douloureuse poésie que je retrouve dans l'écriture de l'autrice qui nous livre des planches justes sublimes de part leur dessin et leur découpage (un peu à la Ryo Ikuemi), mais c'est quand même très très long à lire pour si peu d'avancée. Le ton plombe un peu la lecture et on ne pas dire qu'on ressort avec le sourire de cette lecture. On souffre autant que les personnages à la lecture de leur histoire. C'est bon mais c'est douloureux !
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Tant que nous serons ensemble, tome 1

Dans sa collection classique, je fais toujours confiance à Akata pour le choix de ses shojo et pourtant quand j'ai entendu parler de Tant que nous serons ensemble, j'ai eu un peu peur. Une romance sur fond d'inceste, c'est toujours un sujet casse-gueule et je ne suis pas du tout à l'aise avec le sujet je l'avoue. Mais en creusant, j'ai vu que l'autrice était celle d'Hidamari ga kikoeru, un boys' love que j'adore où l'autrice traite avec beaucoup de subtilité du handicap entre autre. J'étais donc rassurée et j'ai foncé acheter le titre.



Commençons avec cette magnifique couverture pleine de douceur et de mélancolie qui ne peut qu'accrocher le regard. J'en suis fan et les prochaines ont l'air tout aussi belles, si la version française suit l'originale. On y voit un jeune couple dans leur quotidien. Les teintes sont belles et subtiles et est dans une atmosphère typiquement japonaise avec ces cerisiers en fleur. Le décor est simple mais très évocateur et plein de promesses.



Quand on ouvre le livre, on se retrouve face à une histoire très subtile et douce racontée en plusieurs temps. On suit d'abord un jeune couple qui vient de s'installer ensemble. L'un travaille dans une maison d'édition de livres pour enfants, l'autre est puéricultrice dans une crèche de petite ville. Mais on sent d'emblée qu'ils cachent quelque chose, à l'image de ces coups de téléphone auxquels Kei ne répond pas. En effet, ils sont frère et soeur et se sont enfuis pour vivre ensemble.



D'habitude ce genre de sujet est malheureusement assez racoleur dans les manga qui parviennent jusqu'à nous, mais Yuki Akaneda a décidé de prendre l'exact contrepied pour nous peindre une histoire toute en sensibilité, subtilité et non-dits typiquement japonais. J'ai beaucoup aimé. Pour cela, elle montre d'abord leur quotidien présent sûrement obtenu au prix d'âpres combats qui risquent de ne pas être terminés. Puis, on repart dans le passé, pour découvrir des épisodes de leur enfance et leur adolescence où l'on voit des liens particuliers se nouer entre eux. Entre amour profond pour son frère/sa soeur et amour romantique, il y a un monde, mais ici cela semble inéluctablement se confondre au fil du temps de façon assez tragique et douloureuse pour eux, du moins pour Aki, qui est la narratrice ici. C'est une douce et lente mélodie qui se déploie pour nous frapper encore plus fort au moment venu. On sent bien que cela va être dur, douloureux avec des grands bonheurs mais également de vraies souffrances que chacun garde en lui et qu'on va explorer ici, la thématique des amours interdits étant au coeur de ce titre.



Ce premier tome n'est pour le moment qu'une esquisse de l'histoire. On y fait la rencontre des héros et de leurs amis proches, de la problématique principale et des secondaires qui en découlent : jugement de la société, la question des enfants, etc. Je pense que le titre a tout pour me plaire parce qu'il n'est nullement l'apologie de l'inceste, encore moins un récit voyeuriste, mais plutôt le récit doux-amer de quelque chose de tabou qui existe pourtant véritablement et qui est source de bien des souffrances.



Et l'autrice est largement à la hauteur pour en faire le récit, aussi bien grâce au ton calme, serein et subtil qu'elle sait poser, que grâce à son talent graphique évident dans l'ambiance douce et mélancolique qu'elle crée, et dans les cadrages subtils qu'elle offre à nos yeux émerveillés. C'est vraiment une artiste à suivre qui sait transmettre énormément de sentiments en peu de cases et avec une subtilité et une sensibilité rare.



Pour conclure, je me suis beaucoup répétée mais j'avais tellement peur de ne pas aimer ce sujet délicat que j'ai été frappée par la sensibilité et la subtilité déployées par l'autrice pour faire le récit de cette romance tabou. J'aime le choix du cadre, j'aime l'ambiance, j'aime les caractères simples des héros, j'aime la dynamique du récit et le choix des différentes temporalités. C'est un coup de coeur pour moi !
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Hidamari ga Kikoeru - Limit, tome 2

Ouh ça faisait un bail que je n'avais pas revu ces grands garçons ! Ca doit aussi être le seul manga BL que je lis parmi toutes mes séries car il a l'avantage d'être doux avec ses beaux dessins, subtil et traitant de la surdité. J'ai mis un petit moment ainsi à me remémorer les derniers événements les entourant. L'auteure sait s'y prendre pour nous faire réfléchir sur ce couple atypique en mettant en avant la discrimination inversée et ça m'a surprise car c'est si peu évoqué. Cependant, ils n'avancent pas beaucoup dans leur cheminement, ils se blessent entre eux et n'en discutent pas pour lever les doutes et résoudre leurs problèmes. Vivement la suite qui me semble bien lente à être éditée..
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Tant que nous serons ensemble, tome 4

Avis mitigé. C'est beau en dessins et en couvertures poétiques : on ne peut pas enlever ça à la série. Mais ! Gros "mais". Le contenu m'agace car c'est long, taiseux et malheureusement, cela inverse la donne. La poésie des traits et de l'ambiance devient ennuyant avec les non-dits. On comprend enfin l'origine de leur vie commune mais c'est bien trop lent... ça se lit quand même car on veut que les choses et actions avancent entre Kei et Aki. Qu'ils communiquent! Même les personnages secondaires souffrent de ce défaut de la série : ça rougit et ça se joue le roi du silence......
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Tant que nous serons ensemble, tome 3

Bon, les héros ressentent des choses très fortes entre eux. Ils savent ce que c'est mais n'osent pas du tout en parler. Un amour interdit. Tabou. Ainsi, Akira décide de quitter l'appartement familial pour vivre sa vie d'étudiante. On assiste à un tome 100% axé de nouveau sur Kei qu'on découvre encore plus affable qu'avant. Balloté par la vie, malmené par son boss, il (sur)vit comme il peut et cela empire quand sa mère refait surface. Définition de la mère aimante ? Jetez ça à la poubelle avec cette femme. La seule chose qu'elle arrivera à faire c'est de faire sortir Kei de sa "zone de confort" donc déclencher ainsi le réveil de celui-ci ! Enfiiiiiiiin ! La fin du tome offre un petit cliffhanger à la soap américaine. En parallèle, Makishima, épaule de Kei vit son amour à sens unique de manière très humble jusqu'à ce qu'un collègue remarque tout. Sa droiture est touchante et cette situation est triste pour lui.
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Tant que nous serons ensemble, tome 6

Le lien entre la vie de Tamaki, la meilleure amie d'Aki et celle-ci me semble ténu... C'était sympa d'avoir cet interlude mais l'insérer ici pour l'histoire principale n'était pas très utile, cette histoire aurait très bien pu être en bonus. Revenons au couple principal, l'auteure a enfin décidé de secouer en mettant un élément perturbateur, rien de fou, tout ce qu'il y a de plus classique. Le temps devient bien long avec cette série.. mais où veut-elle nous emmener ?
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Tant que nous serons ensemble, tome 1

Tant que nous serons ensemble est un manga dans lequel je me suis lancée dans rien savoir du sujet ou du résumé. J'y ai été à l'aveugle et je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à une telle lecture !



Aki et Kei viennent d'emménager ensemble, loin de tout. Tout le monde les voit comme un jeune couple, bien sous tout rapport, amoureux. Mais ils cachent un lourd secret qu'on découvre assez rapidement : ils sont frère et sœur. Ce sont deux jeunes travailleurs majeurs très proches, Kei travaille dans une maison d'édition et Aki en tant que puéricultrice. Dans ce manga, nous découvrons leur vie présente et passée, ainsi que l'avenir qui se dessine pour eux.



Le sujet traité est tabou. Il est question d'un amour incestueux entre un frère et sa sœur. C'est un amour interdit et platonique. J'avais déjà lu un roman traitant de ce sujet, Forbidden de Tabitha Suzuma et malgré le tabou, j'avais été très touchée par cette lecture. Tout dépend de comment le sujet est amené, mis en avant. Dans ce manga, cette relation est dépeinte simplement, avec justesse bien qu'on ne sache pas grand chose de la relation des deux protagonistes principaux pour le moment. Disons que c'est très ambigu.



En lisant ce premier tome, je me suis posée beaucoup de questions. Leurs proches sont-ils au courant ? Pourquoi ont-ils tout quitté ? Comment leur relation fraternelle a-t-elle évoluée ? Nul doute que la suite m'apprendra bien des choses. Il y a d'ailleurs beaucoup de sauts dans le passé pour justement les découvrir plus jeunes, ainsi que leurs amis. Je sens que ces passages dans le passé vont m'apporter des réponses petit à petit.



Les personnages m'ont plu. Kei est le grand frère et pourtant, c'est plus Aki qui a le rôle de grande sœur, qui s'occupe de lui car il n'est pas très débrouillard et est assez maladroit. Leur relation est très particulière, à la fois fraternelle, maternelle et amoureuse.



Les dessins sont jolis, tout en finesse et en douceur, avec un côté très contemporain. Franchement, c'est un graphisme très agréable à regarder. Les dessins ont beaucoup de charme.



En bref, je ne sais trop quoi penser de ce premier tome. Je n'ai pas adoré mais je n'ai pas non plus détesté, c'est un entre-deux. Ce titre me perturbe beaucoup, je dois dire. Je crois que je vais avoir besoin de lire le tome 2 pour avoir un avis plus arrêté.
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Tant que nous serons ensemble, tome 4

Plus le temps passe, plus je suis sceptique concernant cette série dont pourtant j'attendais énormément au vu de son autrice et de son sujet... Ici, j'ai lu ce tome sans déplaisir mais sans passion non plus, et je suis la première à le regretter.



Ce nouveau tome, à la couverture très poétique pourtant, met en avant l'amie des deux héros. Malheureusement celle-ci tient à nouveau une place fort ténue dans l'histoire. On se demande même un peu ce qu'elle fait là et si elle n'est pas là pour combler un trou. Il faudrait sérieusement que l'autrice éclaircisse son propos pour qu'on comprenne enfin ce qu'elle et son voisin apportent au récit, parce que pour le moment, c'est un peu plat...



Les chapitres consacrés aux héros sont malheureusement du même tonneau, pas désagréable à suivre mais simples, classiques, plats et un peu fades. J'en suis la première attristée de devoir l'écrire. Cependant, ils ont le mérite cette fois de faire le lien avec le début de la série, puisque l'autrice nous présente les instants qui ont conduit à leur fuite et coupure avec tout le monde. Cependant, alors qu'on s'attendrait à quelque chose qui prendrait aux tripes, c'est très lisse et calme au final. Il n'y a pas la moindre émotion vive, tout est impassible comme l'héroïne. Les héros ne se parlent pas. Il y a beaucoup trop de non dits. Ça peut me plaire sur certaines séries mais là, il ne se passe rien, je trouve. C'est l'encéphalogramme plat.



Ainsi même si Yuki Akaneda (aka Fumino Yuki) tente de rendre son récit intéressant à suivre en dessinant comment ils se sont retrouvés dans leur situation initiale, comment ils ont pris leur décision, cela manque trop d'émotions pour rendre le titre indispensable. Du coup ça se laisse lire mais on ne ressent rien et on oubliera le titre dès qu'on l'aura refermé.
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Tant que nous serons ensemble, tome 3

Ce troisième tome est vraiment le pendant du précédent. Je pourrais reprendre presque point par point ce que j'ai dit sur le précédent pour lui également. La seule différence étant que cette fois Kei est dans le monde du travail, tandis qu'Akira est à la fac. Cependant encore une fois, j'ai trouvé ça beau mais très lisse.





Encore une fois, on ne voit presque que Kei et ce n'est pas le personnage le plus charismatique de l'histoire du manga... Il est très apathique et ça ne s'est pas arrangé en grandissant. Alors oui, on ressent bien son malaise sous-jacent mais il a quand même bien du mal à l'exprimer. Non, ça ne va pas au boulot où il est traité comme un moins que rien. Non, ça ne va pas à la maison depuis que sa soeur est partie. Et non, ça ne va pas dans sa vie perso vu qu'il n'en a pas...





La seule force de l'autrice ici, c'est de remettre sur le devant de la scène le personnage de la mère, qui est juste une horreur, une mère abusive en puissance qui fait froid dans le dos. Tout est insidieux mais elle sait appuyer là où ça fait mal et quand elle revient elle envoie tout bouler. C'est elle qui va pousser Kei à sortir de cette situation de status quo sans le vouloir et qui va le pousser à agir, ce qu'on attendait depuis un moment.



Pour cela, Kei peut heureusement compter sur son ami de toujours, qui a bien de la patience avec lui. Makishima est vraiment un personnage bien travaillé qui mériterait plus de pages. C'est un taiseux, un torturé, qui n'arrive plus trop bien à cacher ce qu'il pense et ressent. J'ai beaucoup aimé la dynamique qu'a introduit son collègue, qui lui n'est pas aveugle. Ça pourrait peut-être le secouer lui aussi.



Quant à Aki, c'est encore une fois la grande absente de ce tome. On sait juste qu'elle poursuit ses études loin de tous. Je trouve ce choix de l'autrice un peu bancal. On nous présente le titre comme une histoire sur l'inceste et au final, passé le premier tome, on a droit à deux opus où les personnages sont forts éloignés l'un de l'autre et où on n'entend qu'un seul des deux... Pas le meilleur choix pour ma part même s'il revêt une certaine sensibilité de sa part.



Je me suis donc retrouvée encore une fois face à un tome qui se lit bien parce que c'est beau, bien mis en page et bien écrit. Mais le titre manque encore d'enjeu. Tout est trop lisse. Les sentiments ne sont pas assez à nu et l'histoire se traîne. Sachant qu'on est déjà à plus de la moitié des tomes parus au Japon, même si la série est en cours, ce n'est pas d'excellent augure. Je m'attendais à plus.
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Tant que nous serons ensemble, tome 1

Ma première lecture de 2020 !

Je remercie grandement Babelio et les éditions Akata pour ce service presse obtenu grâce à une masse critique.

Cela fait un moment que je n'avais pas lu de mangas, quel plaisir de retrouver mes bulles préférées ! J'étais toute contente, mais malheureusement cette histoire n'a pas su me convaincre. Ayant pour thématiquement une relation incestueuse, je pense tout simplement qu'elle n'était pas faite pour moi. J'ai beaucoup de mal avec ce genre d'amour, rien que d'y penser, ça me met mal à l'aise. Pourquoi l'avoir sélectionné dans ce cas me diriez-vous ?





Et bien, j'avais déjà lu de nombreux très bons avis sur ce genre d'histoire, notamment sur le roman « Forbidden » de Tabita Suzuma. Certaines critiques disaient que l'autrice présentait les choses d'une telle manière qu'on comprenait les protagonistes dans leur amour, que la psychologie était bien expliquée ainsi que le contexte, et que donc, si l'on était un minimum ouvert d'esprit on pouvait envisager cette relation. Avec de tels arguments, et me pensant ouverte d'esprit, j'ai donc décidé depuis quelques temps de tenter ce genre d'ouvrages qui fleurissent de plus en plus sur le marché de la littérature. J'aime beaucoup croquer un shojo de temps en temps, je suis friande de romance et graphiquement la couverture de « Tant que nous serons ensemble » m'a particulièrement attirée au premier coup d'oeil. Toutes les conditions étaient donc réunies pour que je passe un bon moment.





Malheureusement, j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec cette relation incestueuse. Ce premier tome est vraiment très introductif et nous n'avons pas encore l'explication du pourquoi, quand et comment en sont-ils arrivés là. Bien sûr, je sais bien que les sentiments ne se choisissent et ne se contrôlent pas. L'amour n'a la plupart du temps pas d'explication, il nous tombe dessus sans crier gare. Du coup, il est même injuste que j'en attende une, mais cette relation étant particulière, j'avais besoin de réponses. Ne les ayant pas eu, je n'ai pas compris la relation ambiguë de ce frère et cette soeur. J'en suis désolée. De ce fait, malgré que l'histoire reste douce et globalement subtile, cette relation ne m'a pas du tout attirée.





De plus, je ne me suis pas attachée aux personnages. Kei est décrit comme un crétin tout au long du livre, il m'a du coup semblait un peu niais (à force de me le répéter je finis par le croire). Quant à Aki, je n'ai pas apprécié sa personnalité, je l'ai trouvé étrange. La jeune fille est difficilement cernacle. C'est une sœur qui a des sentiments autre que fraternel pour son frère, mais elle ne se comporte ni comme une sœur ni comme une amoureuse. Elle a plus tendance à être une mère pour lui (et lui se plie comme un enfant), elle le materne beaucoup, et j'ai trouvé que cela ajoutait un caractère dérangeant à l'histoire. Ainsi, ma non-affection pour les personnalités des protagonistes a très certainement joué grandement dans mon ressenti final (difficile d’apprécier une histoire d'amour si je n'ai pas d'élan pour les principaux intéressés).





Un manga dont j'ai apprécié le graphisme, les personnages secondaires aussi (bien que très peu présents) mais pour le reste ce n'était clairement pas pour moi. Et c'est fort dommage car j'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce premier tome. Incontestablement, il y règne une certaine douceur, mais cela n'a pas suffit à me charmer. Je doute lire les tomes suivants, bien que, je lirai peut-être le second afin de me faire un avis plus poussé.
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Hidamari ga Kikoeru, tome 1 : Entends-tu le..

Un premier tome au rythme doux et tranquille, où l'auteur nous propose de faire connaissance avec Kôhei, étudiant malentendant et solitaire, et Taichi, jeune homme au tempérament impulsif et qui, je cite "a un trou noir à la place de l'estomac". Ces deux-là se rencontrent dans des circonstances assez rocambolesques, et finissent par tisser un lien affectif fort, Taichi essayant de sortir Kôhei de sa solitude, tout en lui faisant peu à peu comprendre que son handicap ne le définit pas et surtout ne doit pas le restreindre dans sa vie. Kôhei va finalement développer plus que des sentiments amicaux envers Taichi, et ce dernier n'y semble pas indifférent...

J'attendais avec impatience de lire ce premier tome de "Hidamari ga Kikoeru", car, tête en l'air comme je le suis, j'avais acheté tous les tomes de la saga à la Japan Expo 20ème impact, sauf le premier !! Ah la la... enfin bref, mes attentes n'ont pas été déçues, même si j'ai remarqué quelques maladresses graphiques (notamment au niveau des plans sur les visages), à moins que ce ne soit des soucis d'impression. Mais ce petit point négatif ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture, dont j'ai aimé le rythme calme qui se brise peu à peu dans les deux derniers chapitres. J'espère que la relation entre Kôhei et Taichi va continuer à se consolider, et que chacun aura le courage de regarder ses sentiments en face afin d'être le plus heureux possible !
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Hidamari ga Kikoeru, tome 2 : À la poursuit..

Dans ce second tome encore plus épais que le premier, nous poursuivons les aventures de Kohei et Taichi, la découverte maladroite de leurs sentiments, la poursuite de leur travail d’acceptation du handicap par eux et par les autres, la découverte d’un but dans leur vie. Hidamari ga kikoeru se révèle ainsi un titre assez complet quand il traite du handicap mais aussi de la vie estudiantine.



Dans ce tome, on voit un peu plus les personnages secondaires qui gravitent entre les personnages. La mangaka développe son univers en même temps qu’elle creuse leur relation et leur caractère. Ils sont tous les deux de plus en plus touchant de part la maladresse qu’ils mettent à se dévoiler l’un à l’autre. Taichi n’est plus seulement un jeune fou fou qui part dans tous les sens sans savoir où aller. Kohei n’est plus seulement un jeune malentendant mal dans sa peau et refermé sur lui-même. Chacun d’eux fait des efforts pour avancer et progresser. Ils se trouvent un but dans la vie, s’ouvrent aux autres, et apprennent ainsi à de connaître, se comprendre et réalisent aussi leurs sentiments l’un pour l’autre même si l’on sent que rien n’est simple et évident pour eux. Fumino Yuki brosse ainsi le portrait de l’évolution naturelle d’une relation amicale vers une relation amoureuse avec une grande douceur et beaucoup de justesse. Elle nous fait passer par toutes les étapes possibles hésitations, indécisions, incompréhensions, malentendus, etc. Je suis fan.



Les dessins eux sont toujours aussi beaux, doux, fins, avec plus de décors que ce que l’on voit habituellement dans les yaoi. A l’image de cette seconde couverture, on sent l’histoire plus lumineuse et enjouée. Dans ce tome, on aborde la transition entre la vie étudiante et la vie active, qui sera au coeur de la série spin-off qui devrait arriver prochainement. Ça me tarde déjà !
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Hidamari ga Kikoeru, tome 1 : Entends-tu le..

Hidamari ga Kikoeru est un titre qui me faisait de l’oeil depuis sa sortie grâce aux superbes couvertures de Fumino Yuki qui sont douces et poétiques, mettant ses personnages dans un cadre bucolique enchanteur. J’ai donc de suite sentie que l’ambiance du titre allait et me plaire et ce fut le cas.



Dans ce titre, l’autrice aborde un sujet peu lu dans les mangas en général : la surdité mais pas celle où on n’entend plus rien, celle juste où on entend moins bien, mais qui est tout aussi gênante. On suit donc un jeune étudiant un peu fou fou qui va tomber par hasard sur un malentendant. Une belle amitié et plus va se nouer entre eux. Taichi vient d’une famille dysfonctionnelle, il a été recueilli par son grand-père qui ne roule pas sur l’or et a besoin de travailler pour payer ses études. Or comme il a le poing facile, il se fait virer de partout. C’est alors que par hasard, il tombe sur Kohei, un jeune malentendant avec qui il partage un déjeuner. Il va voir en lui, le moyen de manger gratuitement tout en l’aidant à prendre des notes de ses cours.



La mangaka nous parle ici de deux jeunes à la dérive. L’un s’énerve pour un rien et laisse le temps passer sans vrai but dans la vie. L’autre s’est complètement refermé sur lui-même après plusieurs déceptions à cause de son handicap. Leur rencontre va d’abord donner naissance à une belle amitié où chacun va trouver profit de la situation de l’autre pour arriver à trouver sa place dans leur relation naissante. Kohei est celui qui va peut-être le plus profiter de cette relation ici parce que le caractère enjoué et solaire de Taichi va le tirer de la noirceur dans laquelle il était tombé. C’est beau et touchant de le voir retrouver la parole, trouver sa place dans leur relation et au sein de la société. Le chemin n’est pas encore terminé mais un bon bout a déjà été accompli.



Dans ce yaoi, j’ai aimé que la relation entre les deux héros démarre par une amitié et que les sentiments amoureux, si on peut déjà parler de sentiments amoureux, ne naissent que progressivement et maladroitement, et cela en dépit du fait que ce soit deux hommes, parce qu’on sent bien que le propos est ailleurs, plus vaste qu’une simple relation homosexuelle. On parle surtout de handicap, de bienveillance envers les handicapés, d’adaptation de ceux-ci à notre monde mais aussi de notre monde à eux. C’est vraiment un très beau titre, triste et dur parfois, mais plein de promesses.
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Hidamari ga kikoeru - Limit, tome 3

Avec ce copieux volume, l'autrice vient conclure cette histoire qui lui tient tant à coeur et dont pourtant elle aimerait nous conter la suite. Qui sait, peut-être cela se fera-t-il plus tard. Je croise les doigts car cet ultime opus fut une jolie bouffée d'émotion.



Après un tome 2 assez sombre avec des héros perturbés par leur relation, leur handicap, la vie, il était temps de les faire avancer à nouveau sur la bonne voie. L'autrice prend son temps pour les ramener l'un vers l'autre et en profite pour les faire grandir à côté. Elle nous propose également un pas de côté pour encore mieux connaître ceux qui les entourent et qui côtoient aussi le handicap, ce qui donne un tome très riche sur cette question qui devrait être plus centrale dans nos quotidiens.



J'ai beaucoup aimé le focus sur Ryu et son grand frère, ayant moi-même une jeune soeur handicapée, je me suis retrouvée chez ce grand frère qui fait tout pour le petit. C'était touchant de découvrir tout ce qui les avait mené à ce qu'ils sont aujourd'hui, de leur relation fusionnelle, au sentiment de mal être ressenti par Ryu en grandissant en voyant les "sacrifices" de son frère, jusqu'à leur explication pour que celui-ci comprenne que non son grand frère n'a rien sacrifié pour lui, mais a juste fait ce qu'il aime. J'ai adoré !



En plus, cela a permis de parler de la société de Yuichi, qui travaille auprès des entreprises à l'aide de séminaires et jeux de rôle pour qu'elle se rende compte du quotidien des handicapés. Cela a permis une immersion nécessaire et une prise de parole libératrice pour exorciser certains démons et remettre en place des personnages ayant une vision assez nulle, disons-le, du handicap où selon eux ce sont aux handicapés de s'adapter et non l'inverse ! Ici, l'autrice met les pieds dans le plat et nous met face à nos limites et à ce qu'on doit accomplir pour les dépasser et inclure tout le monde, dans la mesure du possible, dans la même société. J'ai été très touchée par ce discours qui a raisonné en moi.



Mais soyons honnête, c'est de la romance dont j'attendais le plus de choses. Celle-ci a été longtemps mise de côté et reste assez légère dans le sens où les déclarations et scènes entre les héros sont peu nombreuses au final dans cette suite, à mon grand dam. Ainsi, j'ai grappillé chaque scène qui pouvait mener au retour de ce couple et j'ai pris double dose d'émotion à chaque fois. Il faut dire que l'autrice sait y faire en utilisant en marge les personnages secondaires de l'histoire pour pousser ses héros à réaliser leurs sentiments et la nécessité de leur relation. Que ce soit avec leurs amis de fac ou avec leur famille, les héros, sans qu'ils le sachent, sont bien entourés. J'ai adoré l'épisode avec le grand père de Taichi, cette figure paternelle tellement ouverture et soutenante. J'ai trouvé adorable l'épisode avec Maya la bonne copine qui ne peut que tirer un trait sur ses propres sentiments tant elle sent leur relation puissante, essentielle.



Mais justement quelle frustration d'avoir encore au bout de tant d'années, ils se connaissent quand même depuis le lycée, une relation aussi tâtonnante et peu tactile ^^! Taichi est vraiment un gamin malgré la maturité dont il sait faire preuve parfois. Heureusement que tel dans un kdrama les deux héros se retrouvent et s'ouvrent leur coeur, mais j'aurais vraiment aimé quelque chose de plus mature, car j'ai l'impression, avec eux, d'en être encore au stade du collège... Alors certes, c'était touchant et puissant de les entendre parler de leur relation, du handicap de Kohei, de leur dépendance mutuelle, de leur envie de forger quelque chose de durable ensemble, mais j'ai vraiment eu un sentiment de trop peu. Frustration puissante quand on voit les quelques pages pleines de désir brut que l'autrice est capable de nous servir parfois quand les émotions sont trop fortes pour les retenir. Ainsi, il me manque le récit de ce quotidien à deux tant promis où on les verrait enfin avancer dans leur couple aussi.



Fan de l'atmosphère pleine de bienveillance de la série. Fan de son traitement réaliste du handicap et des mots que l'autrice pose sur notre société si peu adaptée qui doit faire des efforts pour plus les inclure. Fan de la douce romance qui se noue et de la luminosité profonde des sentiments des deux héros. Je reste cependant sur ma faim avec cette fin bien trop rapide. Après une première série en deux tomes où les héros se découvraient au lycée, j'attendais de cette suite où ils sont étudiants puis jeunes actifs quelque chose de plus mature, une histoire passant à la vitesse supérieure et j'ai eu l'impression que l'autrice tournait un peu en rond. Ainsi même si j'ai adoré les personnages et le cadre de l'histoire, j'aimerais vraiment qu'elle les reprenne pour aller plus loin.
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Tant que nous serons ensemble, tome 1

J'aime bien ce genre de titre car c'est assez positif comme message mais cela sous-entend également qu'on peut ne plus être ensemble à un moment donné. Du coup, ce titre peut être empreint d'une certaine nostalgie. Pour autant, quand on commence la lecture, ce n'est pas ce que l'on croît, c'est bien plus compliqué que cela !



Kei et Aki déménagent dans un nouveau quartier où personne ne les connaît. Ils ont fait table rase du passé. On voit en eux un adorable couple marié. Pourtant, ils sont juste frère et sœur mais d'une nature assez particulière qui pourrait sembler assez malsaine.



Certes, c'est un amour platonique et on ne franchira pas certaines limites liées à la décence et à la morale. C'est même teinté d'un peu de poésie. Reste l'épineuse question de l'amour interdit qui semble être traitée avec une certaine finesse par la mangaka.



Je n'ai pas été convaincu en ce qui me concerne. D'autres le seront sans doute.
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Hidamari ga Kikoeru - Limit, tome 1

Avec Limit, Fumino Yuki nous propose de découvrir la suite des aventures de notre gentil couple maintenant que Taichi est entré dans le monde du travail. Nous avons donc droit à une histoire sur comment maintenir une relation de couple quand l'un travaille et que l'autre est étudiant.



Kôhei et Taichi ont chacun accompli bien du chemin depuis les débuts de cette saga. Dans ce premier tome de Limit, nous nous concentrons sur Taichi, celui qui travaille désormais. Nous le voyons donc, avec le sourire, commettre les mêmes maladresses au travail qu'il le faisait dans ses études. C'est toujours quelqu'un de fonceur, d'honnête et profondément gentil mais qui ne pense pas toujours plus loin que le bout de son nez, ce qui aura vite fait d'agacer son chef M. Chiba.



Bien sûr quand l'un des deux travaille, l'autre membre du couple peut expérimenter bien des déconvenues et c'est ce que l'autrice cherche à nous montrer avec Kôhei, qui non seulement ne voit plus beaucoup Taichi, mais qui en plus commence à être bien jaloux du fameux Chiba dont il parle tant. C'est amusant de voir Kôhei jaloux, il essaie de se montrer plus possessif mais sa gentillesse revenant vite au galop l'empêche d'aller trop loin.



Dans ce premier tome, nous alternons donc entre petits moments drôles de la vie de Taichi au travail + quelques leçons de vie qu'il reçoit là-bas en se confrontant au handicap dans le monde du travail ; et petits moments doux entre Kôhei et lui, même s'ils sont peu nombreux, ils gardent tout leur sens car ils se soutiennent l'un l'autre (Taichi avec son grand-père malade, Kôhei avec ses doutes sur sa surdité). Je suis impatiente de découvrir la suite.
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Hidamari ga Kikoeru, tome 1 : Entends-tu le..

Suite à leur rencontre, Taichi prend des notes de cours pour Kôhei qui en échange lui prépare des repas. Pendant que l’un découvre un monde inconnu - celui du handicap - et un but dans la vie, l’autre va se retrouver bousculé hors de son isolement, poussé à communiquer avec les autres.





En effet, Taichi est un mélange de rayon de soleil et de tornade : impulsif, joyeux, gaffeur, mais aussi extrémement ouvert d’esprit, il tombe littéralement du ciel dans la vie de Kôhei. Impossible de rester insensible devant ce garçon lumineux dont la voix porte tant que Kôhei n’a pas trop de mal à le comprendre, qui se met en colère à sa place et l’accepte sans arrière pensée.



Car si Taichi s’adapte au handicap, il ne le voit pas vraiment. Pour lui ce n’est pas ce qui définit cette personne, contrairement à sa gentillesse, sa patience ou sa douceur. Alors qu’il cherche à redonner le sourire à Kôhei et qu’il trouve tellement dommage que les autres ne voient pas ses qualités, Taichi pousse son ami à s’affirmer face aux autres.





« Ce n’est pas ta faute si tu n’entends pas bien ! »



Avec ces quelques mots, prononcés avec une innocente sincérité, Taichi soulage des années de souffrance et de culpabilisation. Alors que le handicap était déjà difficile à accepter pour Kôhei - qui n’est pas né malentendant -, le rejet social qui l’a suivi a poussé le garçon à se replier sur lui-même, à s’excuser de déranger ceux qui l’entourent. À cheval entre le monde des entendants et des sourds, il ne se sent appartenir à aucun des deux, ni le droit de s’exprimer nulle part.



Ce que Taichi lui transmet - sans vraiment le réaliser - en le poussant à dire ce qu’il ressent ce n’est rien de moins que :

« Tu as le droit d’exister. Tes sentiments ne valent pas moins que ceux des autres. »



Le handicap auditif est ainsi abordé à travers leur histoire, de cet aspect psychologique et social, aux points plus pratiques comme les adaptations possibles pour les personnes touchées : appareillage, apprentissage de la lecture sur les lèvres ou de la langue des signes.





Hidamari ga kikoeru est aussi un boy’s love. Oui, aussi, pas en premier : la romance est présente, mais n’est qu’au second plan. Et ce n’est pas plus mal, car leur histoire est ainsi progressive et crédible.



La relation de Kôhei et Taichi est avant tout faite de respect mutuel et de confiance. Si Taichi veut soutenir son compagnon, il sait aussi qu’il est capable de se débrouiller seul ; quant à Kôhei il ne cherche pas à accaparer celui qu’il aime. L’intrigue nous dépeint une histoire d’amour tendre et équilibrée, où la présence de l’autre n’est pas étouffante mais une source d’enrichissement et de joie.





L’avertissement « pour public averti » au dos des volumes me laisse d’ailleurs perplexe : rien ne le justifie, il n’y a aucune scène explicite, mais au contraire un beau message de tolérance.


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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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