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Critiques de Yuki Obata (63)
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C'était nous, tome 10

Ce tome dix est entièrement consacré à Yano. Il fait suite au dernier chapitre du tome neuf, et nous en apprenons donc beaucoup plus sur ce qu’il s’est passé durant l’année où Yano a fini sa scolarité au lycée.



Si Nana n’est pas présente physiquement, elle fait quelques apparitions via des mails ou des appels téléphoniques. Un choix judicieux car il renforce le fait que la jeune femme était coupée de Yano et qu’elle ne savait pas vraiment ce que son petit ami vivait à Tokyo. Yano cherche avant tout à protéger Nana, mais au final, il finit par être encore plus blessé. Comme le dit Aki (une nouvelle camarade de classe de Yano et amie), qui le protège lui au final ? Et c’est bien là tout le problème. On ne peut qu’imaginer que les différentes épreuves de Yano ont été si douloureuses qu’il a fini par se couper de ceux qu’il aime, d’où son absence pendant quatre ans. Il est difficile à ce point de l’histoire de lui en vouloir, et je dois dire que j’ai hâte que Yuuki Obata nous explique ce qu’il a vécu après, car je finis par être assez inquiète pour ce personnage que j’apprécie beaucoup.



Il est cependant rassurant de voir que Yano a pu se faire de vrais amis dans sa nouvelle école. Aki et Kotaro notamment. On retrouve un peu le même schéma que dans son ancienne école, avec une certaine insouciance dans les chapitres ce qui contrebalance la fin du tome où on sent que petit à petit Yano abandonne quelque peu.



Le retour bref de Yuri a été assez pénible. Je ne supporte vraiment pas ce personnage, et à chaque fois qu’elle apparaît, c’est toujours la même chose. Elle ne passe toujours pas à autre chose et elle finit par se ridiculiser elle-même et à compliquer encore plus la vie de Yano. Heureusement, Aki qui est sans conteste le personnage qui brille le plus dans ce tome, permet de tempérer cela. Nous l’avons vu brièvement dans le temps précédent avec Nana « adulte » et je me demande vraiment si elle aura un rôle important dans le futur. Je l’espère car elle est un personnage féminin qui sort du lot et que je trouve pour l’instant fort sympathique.
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C'était Nous, tome 9

Cinq ans se sont écoulés. Nana est maintenant à la fac et sur le point de trouver un travail. Un changement assez radical après les années lycée avec d’autres préoccupations, de nouveaux amis, une nouvelle vie. Pourtant le fantôme de Yano est toujours là et Nana reste engluée dans le passé. Car oui, malgré les promesses, le jeune homme n’est pas réapparu dans la vie de ses amis. C’est un mystère pour nous, lecteurs, mais aussi pour ses amis. Et pourtant malgré son absence, Yano est absolument partout. C’est assez étrange, surtout de se dire que Nana a continué à l’attendre durant cinq années. Un temps infini, et même si elle sourit la plupart du temps, il est difficile de se l’imaginer heureuse.



Il y a cependant du positif dans ce tome. Déjà, Nana semble être bien entourée par des amies qui la soutiennent et l’entourent. Notre jeune héroïne semble aussi avoir poursuivi ses rêves malgré son chagrin. Et puis, il y a Takeuchi, toujours présent. Ce garçon m’étonnera toujours mais en même temps, il aurait été difficile de le voir agir différemment. Sa relation avec Nana n’a pas changé, et pourtant, même avec le peu de choses que l’on apprend, je ne désire qu’une chose : les voir enfin se donner une chance. Difficile avec le souvenir de Yano toujours présent pour chacun d’eux, mais après tout ce temps… D’ailleurs, on a cette impression de déjà vu avec des rôles inversés. Nana et Takeuchi sont en fin de compte les Yano et Nana du début. Nana comme Yano au tout début de la série ne pouvant aller de l’avant à cause de son ancien amour. C’est étrange même si cela paraît logique aux vues des événements.



Le grand mystère concernant Yano se clarifie un petit peu au fil des pages. Beaucoup de personnes ont fini par cacher la vérité à Nana ce qui en un sens n’était pas la meilleure solution pour permettre à la jeune femme d’aller de l’avant. Mais, c’était avant tout par amitié, pour la protéger. Alors oui, on comprend mais au final, était-ce vraiment à eux de prendre ces décisions ?



Le dernier chapitre nous montre Yano arrivant dans son nouveau lycée. Rien de très révélateur. On ne comprend toujours pas trop ce qui a pu se passer, même si ce chapitre introduit un nouveau personnage. Affaire à suivre…
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C'était Nous, tome 5

Un très joli tome. Je ne m’y attendais pas du tout surtout après ce qu’il s’est passé dans le tome quatre. Mais pas de fausse note, je trouve même que Yuuki Obata a très bien su gérer la suite de la rupture entre Yano et Nana.



Déjà parce qu’elle prend le temps de nous montrer le ressenti des deux adolescents. Nana est perdue, ce qui est tout à fait compréhensible. Comment se battre contre un fantôme ? Comment ne pas remettre en question tout ce que Yano a pu lui dire ? Elle doute, et en même temps, Nana reste Nana, cette adolescente adorable, mignonne, gentille et amoureuse. Elle fait des efforts et continue à se soucier de Yano. En même temps, je ne l’aurais pas vu couper les ponts définitivement surtout vu son caractère.



Yano, lui, semble ne pas voir ce qui a pu se briser. Malgré ce qu’il a pu dire, il désire toujours rester auprès de Nanami. Cela entraîne d’ailleurs des scènes plutôt drôles, et mine de rien, cela fait du bien, car depuis le début de la saga, je n’ai jamais autant souris. Et puis, il y a Takeuchi. Je l’adore de plus en plus. Il est d’abord cet ami sans faille autant pour Yano que pour Nana, et puis, il a un déclic. Il n’a plus à être l’ombre de Yano, il peut lui aussi faire ce dont il a envie sans avoir peur de ne pas y arriver. Il était évident qu’il avait des sentiments pour Nana, ce n’est donc pas une surprise. Mais l’auteur parvient tout de même à rendre la situation attendrissante et surprenante. Si Yano est dans l’excès, Take est plus posé, plus calme. Il est le genre de personne vers laquelle on va spontanément lorsqu’on a besoin de quelqu’un. Mais on ne se doute absolument pas de ce que le jeune homme peut ressentir jusqu’au dernier chapitre. Je ne l’avais jamais vu sous cet angle là. Il se considère vraiment comme l’ombre de Yano et grâce à une histoire nous montrant les débuts de leur amitié, on le comprend beaucoup plus. Yano est une flamme vibrante qui brûle mais attire irrésistiblement, alors que Take est plus une lueur rassurante qui se préoccupe du bien des autres avant tout. Ce dernier chapitre était très révélateur et met vraiment en avant Take pour mon plus grand plaisir.



Un tome plus léger et cela fait du bien. Cela ne durera probablement pas mais il n’empêche que c’était une très bonne transition à laquelle je ne m’attendais pas. Une bonne surprise.
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C'était Nous, tome 7

Il y a des personnages qui portent la poisse, qui sont annonciateurs de problèmes, que l’on aime mais alors vraiment pas à cause de ça et qui pourtant nous font de la peine. Dans C’était nous, la palme revient à Yuri… Elle est vraiment l’oiseau de mauvais augure. C’est assez impressionnant. Et pourtant, en un sens, du moins cette fois-ci, on ne peut pas tellement lui en vouloir, ce qui est encore plus frustrant. Mais son « intervention » permet cependant de faire évoluer les choses, pas dans le bon sens, mais pas dans le mauvais non plus.



La relation entre Yano et Nana n’est pour moi pas bâtie sur des bases solides. Yano a trop de blessures émotionnelles, Nana n’a pas assez confiance en elle, et ils ont tout de suite voulu être le seul être présent l’un pour l’autre. Leur relation a depuis le début ce côté flamboyant. Ils sont sincères l’un envers l’autre, là-dessus je n’ai aucun doute, mais il y a tellement de petites fêlures qui se creusent de plus en plus sans qu’ils pointent le doigt dessus que cela ne peut aboutir qu’à une relation destructrice en un sens. Il est assez dur de voir ces personnages auxquels on s’est attaché souffrir de la sorte, mais je me dis que c’est peut-être un mal pour un bien, du moins je l’espère fortement.



Ma mère m’a toujours dit que perdre la confiance de quelqu’un était définitif. Qu’essayer de la retrouver, de la regagner est une bataille perdue d’avance, car le doute subsistera toujours. On peut pardonner à cette personne, mais lui redonner sa confiance entière et absolue… Non. C’est ce que Nana vit, en plus d’une perte de confiance en elle. Elle est perdue, ne fait plus confiance à Yano et cela la détruit. C’est tragique, encore une fois, et la voir essayer de s’extraire de ce cercle infernal est douloureux. Yuuki Obata parvient à montrer cette détresse avec justesse, surtout face à un Yano qui fait l’autruche pour finir par se rendre compte que quelque chose se brise pour de bon.



Les moments d’insouciance et de rires sont bel et bien fini. Cela aura été de courte durée. Maintenant, est-ce que la mangaka va jouer la facilité ou pas ? La première réconciliation était juste à mon goût, compréhensible. Une autre dans un délai trop court serait répétitif et absolument pas pertinente. A voir. J’avoue que je ne sais pas trop où Yuuki Obata veut nous conduire maintenant.
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C'était nous, tome 13

C’est le tome des confrontations tant attendues. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les choses sont loin d’être réglées… Revoir Yano interagir avec Takeuchi et Nana était une bouffée d’oxygène mais il n’en reste pas moins que j’ai l’impression que Yuuki Obata cherche encore à faire souffrir ses personnages indéfiniment. Cinq années se sont écoulées et aucun d’eux n’a réussi à tourner la page, c’est même bien pire car ils vivent dans le passé…



Par où commencer… Aki et Yano, la plus simple des quatre. J’adore Aki. C’est un personnage que je trouve adorable, mature et qui a un grand sens de l’amitié. Elle cherche avant tout à faire en sorte que personne ne soit blessé, et cela depuis le début. Elle agit au mieux. Elle dit ses quatre vérités à Yano et celui-ci finit par nous avouer quelque chose de très important. Il ne peut pas abandonner les femmes de son entourage, il cherche désespérément à les sauver. Il est devenu le genre de personne qui a besoin de sauver… à son propre détriment. Du point de vue du lecteur, je pense que c’est la plus importante des confrontations. Aki faisant partie d’un passé que personne d’autre qu’elle n’a partagé. Il y a une toute autre dimension à leurs échanges.



Yano et Nana. Le plus bouleversant et le plus crispant aussi. Yano se montre froid et méchant pour protéger Nana. Je déteste quand il agit ainsi. Et je déteste aussi le fait qu’une pointe d’espoir se forme entre Nana et Yano. Je comprends que Nana veut des réponses, qu’elle en a besoin, mais au final, j’ai aussi l’impression qu’ils n’arriveront jamais à aller de l’avant tous les deux. Que se retrouver face à face est la pire des choses.



Take et Yuri. Comment vous dire que j’avais envie de gifler Yuri… Pour changer. Je comprends la colère de Take et je pense sincèrement la même chose que lui. Et en même temps, j’en veux aussi à Yano de s’être engouffrer dans cette spirale infernale. Yuri est tellement fausse et manipulatrice… égoïste même, car au final, elle sait très bien que Yano reste par « devoir », parce qu’elle a besoin de quelqu’un… Et que lui suite à la perte de Nana (la sœur de Yuri – encore une fois, les prénoms similaires sont une grosse erreur) et de sa mère ne peut pas agir différemment, pas dans l’état psychologique où il est.



Take et Yano. Cela faisait un bien fou de les revoir interagir ensemble. Leur amitié m’avait profondément manqué, bien plus que je ne l’avais imaginé. Take est en colère pour bien des raisons, et il est tout à fait normal de le voir agir de la sorte. Il n’a pas seulement perdu son meilleur ami, il a aussi perdu celle qu’il aime, cinq ans de sa vie à attendre, à garder espoir pour rien. Yano qui avait peur d’être trahi une seconde fois et celui qui au final trahit tout le monde.



Un autre tome très pesant sur le plan émotionnel. Il est aussi très intéressant car beaucoup de choses enfouies ressortent enfin mais je doute qu’aucun de nos héros soient encore prêts à tourner la page et à aller de l’avant. C’est triste, c’est de l’acharnement de la part de l’auteur. On comprend aisément la souffrance de chacun, ainsi que les choix faits par les protagonistes, rien à redire là-dessus, mais il est maintenant temps de clore certaines histoires…
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C'était nous, tome 11

Un tome triste et douloureux. Il fallait s’y attendre car on sentait que le moment où la vie de Yano allait basculer arrivait à grand pas. Ce retour dans le passé était très bien mené. Il y a une progression très lente de la spirale dans laquelle la mère de Yano se plonge sans qu’il puisse l’éviter. Elle devient paranoïaque et les blessures du passé ressurgissent pour blesser encore plus son fils. Elle le pousse à bout sans s’en rendre compte. Et on finit par voir que Yano a depuis sa naissance l’ombre de son père qui plane autour de lui et qui l’écrase petit à petit. Il finit par craquer malgré tout ses efforts. Ce qu’il a sur le cœur, ses ressentiments envers une mère qui ne le voit que comme la prolongation de son père disparu. Ce déchirement entre la mère et le fils est cruel et douloureux à voir, et je pense que le pire reste le dernier acte de la mère de Yano. Fuir pour ne pas revenir. Yano se retrouve encore une fois avec la mort d’un être aimé sans avoir pu même les choses aux claires. C’est un double abandon, et un retour à la mort de Nana ainsi qu’à la séparation physique avec Nanami.



Yuuki Obata a très bien su faire passer les émotions de cette première moitié de tome. Graphiquement parlant, elle arrive à donner des expressions à ses personnages qui occultent tous les mots. Et c’est déchirant. L’incapacité de ses amis à le sauver, la douleur de notre jeune héros, Nanami qui ne sait rien, la décision de Yano de couper les ponts… Sa « disparition » prend alors tout son sens, et on ne peut que la comprendre. Je n’ai jamais pensé qu’il avait agi par égoïsme, et au vu de tout ce qu’il a vécu jusqu’à maintenant, il n’est pas difficile d’imaginer sa souffrance. Couper les ponts, c’est couper les liens et donc la souffrance en quelque sorte.



Pour le coup, la seconde moitié du tome paraît étrange et un peu déplacée. Nous sommes de retour dans le présent où Nana et Takeuchi poursuivent leur relation malgré le vide laissé par Yano qui les hante toujours. Pourtant, on ne peut s’empêcher de vouloir les voir heureux. La présence d’Aki, parmi eux, est aussi très agréable. J’aime beaucoup ce personnage, et je suis contente qu’elle puisse interagir avec ceux qui ont tant compté pour Yano.



Yuuki Obata nous laisse encore une fois avec une fin qui nous laisse présager quelques chamboulements, mais on commence à avoir l’habitude maintenant. Espérons juste qu’on ne retombe pas dans un certain schéma…
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C'était nous, tome 4

J’avoue ne pas savoir quoi dire de ce tome. Il commence de façon assez douce et mignonne, et puis très vite les choses dérapent. C’était un peu comme voir un train en marche, foncer à toute vitesse contre un mur et les passagers ne se rendent compte de rien. Et puis le crash arrive. Il ne pouvait qu’arriver de toute façon, et cela est assez clair depuis le premier tome, mais je l’ai trouvé émotionnellement violent. La prise de conscience de Yano et Nana n’est pas tragique, le mot semble trop fort, mais il y a une telle détresse que c’est difficile à regarder et à lire, même si on peut s’attendre à un déclic menant à la guérison.



Le secret de Yano concernant Yuri va petit à petit ébranler la relation de nos jeunes héros. C’est un peu comme voir des petites graines s’implanter de-ci, de-là qui finissent par faire éclater le dit secret. Yuri apparaît encore une fois sous un mauvais jour. Elle est même détestable. Dans ma critique du tome trois, je disais que je pouvais comprendre qu’elle soit malheureuse, mais au final, la colère, la rancœur qu’elle déverse gratuitement finissent par nous faire comprendre qu’elle était jalouse de sa sœur, qu’elle ne l’appréciait pas autant que cela, qu’elle cherche à faire du mal, à détruire même tout ce que sa sœur avait de positif. Ce mal-être est extrêmement pénible à voir, et Yuuki Obata ne cherche visiblement pas à racheter son personnage.



La révélation de la fin est douloureuse et touchante. J’avoue ne pas trop savoir ce que va faire la mangaka après cet événement mais j’espère qu’elle trouvera quelque chose de pertinent. La prise de conscience de Yano mérite plus de développement, par exemple. Et j’ai un peu peur que du côté de Nana, les choses n’évoluent pas du tout. L’intensité des sentiments amoureux des deux adolescents est tel qu’il est un peu effrayant à certains moments. Il est donc assez difficile de se dire que les choses finiront par s’arranger.
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C'était nous, tome 8

Un tome étrange. Après la fin du tome sept, je ne m’attendais pas à ce que le huitième soit en quelque sorte paisible. Il y a bien sûr quelques petites tensions mais au final, les choses s’arrangent doucement et la relation entre Nana et Yano est plus sereine. Du coup, je me demande ce que cherche vraiment Yuuki Obata à malmener autant ses deux héros, surtout qu’elle leur met encore une fois un autre bâton dans les roues. Un peu sadique ? Je dirais que chaque auteur l’est forcément un peu.



Yano se retrouve donc face à une décision plus que difficile à prendre. Sa mère a trouvé un travail et elle doit déménager. Yano peut rester ou bien partir avec elle, elle lui laisse le choix, mais le jeune homme voit bien que cela demandera des efforts à sa mère, même si elle ne le culpabilise pas. La relation entre la mère et le fils n’a pas trop été au centre des différentes histoires, mais je l’apprécie beaucoup. Elle n’est pas toujours facile, mais on peut voir combien la mère de Yano l’aime et le soutient. C’est agréable à voir. Mais cela ne change pas le dilemme de notre jeune héros. Quitter ses amis, changer d’école, laisser Nana… J’ai moi-même déménagé plusieurs fois durant ma scolarité et cela a toujours été un déchirement. On n’en sort pas indemne surtout quand on est jeune, du coup, voir Yano repousser sa décision, hésiter, c’était comme me revoir à ces différentes époques et le comprendre encore mieux. Et sa décision ne m’a pas tellement surprise. J’ai cependant apprécié que la mangaka prenne le temps de nous montrer la réflexion de Yano à ce sujet, ainsi que le tourment de Nana. C’était triste mais en même temps beaucoup plus serein que les tomes précédents.



La lecture se finit par quelques pages nous menant dans le « futur », environ quatre ans en avant. Je pense que c’est un choix judicieux de la part de l’auteur. Je ne voyais pas continuer à suivre nos héros après l’événement de ce tome huit. Ce n’est pas toujours évident pour le lecteur car il y a un long lapse de temps qui reste inconnu mais cela pourra redonner un peu de souffle à l’histoire. Les dernières phrases sont tristes et mélancoliques de quoi se préparer psychologiques aux découvertes que le tome neuf va nous offrir.
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C'était Nous, tome 12

Le tome que j’ai le moins apprécié jusqu’ici. Et à cause d’un seul personnage, toujours le même. Et pourtant, Yuuki Obata fait tout son possible pour qu’on comprenne Yuri, qu’on s’apitoie même sur elle en quelque sorte, mais non, je n’y arrive pas. Le pire est probablement la découverte que l’on fait sur Yano dans le présent. Je n’arrive pas à comprendre sa décision, son choix. J’espère sincèrement qu’on aura droit à une explication parce que là, j’avoue que je suis tombée des nues. Surtout après avoir lu ce tome…



Nous retrouvons donc Yuri à Tokyo après le lycée. Elle cherche toujours Yano, s’accroche à lui de façon désespérée. Je vais être méchante, mais elle est pathétique dans son acharnement. Elle a aussi toujours cette expression de chien battu. Dès que je la vois, j’ai envie de la secouer pour qu’elle se décide à ouvrir les yeux, à vivre sa vie, à ne pas chercher à faire mieux que sa sœur défunte… La mangaka cherche à de très nombreuses reprises de la rendre sympathique, mais cela ne prend pas. J’ai beaucoup plus apprécié sa collègue et amie que nous venons tout juste de rencontrer.



Je n’ai pour le coup pas accroché à ce tome. Il reste intéressant car on voit Yano et plus particulièrement sa façon de gérer sa nouvelle vie, et aussi ses nouvelles relations, mais cela s’arrête là… J’ai peur pour le prochain tome…
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C'était nous, tome 1

Un premier tome qui, s’il se veut subtil, ne laisse pourtant pas de doute quant à l’avenir de ses deux protagonistes. Il reste cependant prometteur et nous sentons tout de suite que la romance qui se profile ne sera pas de tout repos, autant pour Nana que pour Yano, mais après tout cela donnera un peu de piment à l’histoire.



La première phrase du tome donne tout de suite le ton. Pas de comédie romantique, pas de romance fleur bleue, mais plutôt une mélancolie et un passé douloureux qui entacheront tout. Reste à savoir si Yuuki Obata saura garder le cap, tout en produisant une série qui ne tombe pas dans le mélodramatique.



Nana, notre jeune héroïne, arrive pour son premier jour au lycée. Elle se comporte comme telle, cherche à se faire des amis, se montre agréable et souriante, essaye de faire sa place. Il est facile de s’identifier à elle, peut-être un peu trop même, mais elle reste sympathique, un brin naïve et touchante. A contrario, Yano lui nous apparaît tout de suite comme un jeune homme étrange, au comportement changeant. Il peut se montrer adorable comme se conduire comme le parfait des crétins. Et pourtant, immanquablement, on est attiré par le personnage. Il y a quelque chose chez lui de triste, une cassure qui doit expliquer son comportement. Du coup, on a tout de suite envie de comprendre et de voir si notre petite Nana pourra le faire remonter à la surface. Ce n’est pas tellement la romance qui se profile qui est intéressante, mais plutôt le sauvetage de Yano. C’est avant tout cela qui me pousse à continuer le manga.



Le graphisme est plaisant même s’il reste un peu brute par certains côtés, on pourra aussi noter que les personnages secondaires sont traités avec moins de soin, mais dans l’ensemble, ce premier tome se lit bien. Reste à voir ce que la mangaka compte faire de ses deux protagonistes.
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C'était Nous, tome 3

Aux premiers abords, un tome qui pourrait ne pas apporter beaucoup de choses, et qui reste sur le développement de la romance entre Yano et Nana, mais il y a beaucoup plus, et c’est ce que je trouve intéressant. Nous voyons certaines choses dont les protagonistes n’ont pas conscience et qui pour le coup nous amène encore à une meilleure compréhension des personnages. Un gros plus de ce côté-là.



Comme espéré, Takeuchi prend de plus en plus de place dans l’histoire. C’est un peu étrange en soi, car au final je me dis que son importance a un peu explosé du jour au lendemain. Mais je ne me plains pas car, pour l’instant, il est pour moi le personnage que je trouve le plus intéressant et le plus attachant. Il est aussi une sorte d’arbitre et de conseiller avec Yano et Nana. J’aime beaucoup le fait qu’il se soit rapproché de la jeune fille, même si on ne peut que craindre que Takeuchi fasse apparaître un triangle amoureux au fil des tomes. Le fait aussi qu’il soit la conscience de son meilleur ami nous permet certaines confrontations qui rendent le récit moins lisse. Comme je le disais, on a l’impression au début de seulement voir la romance entre Yano et Nana se développer, franchir certains caps. Il y a de nombreuses scènes très mignonnes et on est alors tout à fait dans le shojo de base. Mais, il y a certaines petites choses qui nous font retomber dans ce côté « tragique » annoncé dès le départ.



Yano semble toujours très peu sûr de lui, ou plus précisément incertain quand à sa relation avec Nana, dans le sens où il pense toujours que Nana pourrait le blesser. Il réagit quelque fois de façon brutale, méchante et à côté de cela, il peut être très prévenant et adorable. Je ne m’attendais pas que Nana le guérisse de ses blessures en deux ou trois tomes, loin de là, mais le fait est que Yano montre un masque de « bonheur » bien trop souvent et pour le coup, ses « dérapages » sont encore plus flagrants. Il y a aussi Yuri… Je n’aime pas ce personnage et cela depuis le début. Elle a un côté faux et manipulateur. Et ce qu’on apprend dans ce tome trois, même si elle n’a commis aucune faute, la rend encore moins appréciable. C’est surtout sa façon de gérer les choses. Ce n’est pas évident pour elle, loin de là, et je le comprends tout à fait, mais il n’en reste pas moins qu’elle est antipathique. Je crois aussi que le fait que Yano mente à Nana à cause d’elle, et c’est son premier « vrai » mensonge face à la jeune femme, accentue encore plus ce « ressentiment ». Et en même temps, elle n’y est pour rien, mais c’est plus fort que moi.



Un tome qui pour ma part commence à nous faire entrevoir le début de la fin en ce qui concerne la relation entre Yano et Nana. Je savais depuis le départ qu’elle ne serait pas de tout repos, et je pense ne pas m’être trop trompée. Reste à savoir si la mangaka saura tiré profit de son choix ou bien si nous aurons seulement droit à des montagnes russes pour avoir des montagnes russes.
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C'était nous, tome 1

Ce premier tome a été une grosse déception. C'est bien la première fois que je n'accroche pas du tout à un manga. Pourtant, rien qu'au résumé, C'était nous avait tout pour me plaire.



Nanami, alias Nana, entre dans un nouveau lycée et a du mal à se faire des amis, elle ne se sent pas en phase avec les autres. Après avoir entendu des rumeurs à propos du plus beau garçon du lycée, Yano, elle va s'y intéresser. Et ils vont commencer à se lancer des petites piques, se montrer de l'intérêt... elle tombe peu à peu amoureuse de lui.

De nouvelles rumeurs font leur apparition comme quoi Yano sortait avec une fille plus âgée que lui, sœur de l'une de ses camarades de classe solitaire, et cette fille n'est malheureusement plus de ce monde. Et celle-ci s'appelait Nana! Alors simple coïncidence? Est-ce que ce nom sera la seule chose qui liera Yano et Nana?



Mon résumé est assez bien, ça peut donner envie de découvrir le manga mais le tout a été très mal exploité. Le résumé du livre par contre est presque mensonger. L’héroïne tombe amoureuse du garçon au bout de quelques pages, rejoignant les innombrables filles qui en sont folles!

ça se veut drôle par moment, mais ça ne l'est pas du tout. C'est niais et ça n'a rien d'exceptionnel. Il ne se passe pas grand chose, c'est assez plat en fait.

Le style est peut-être trop jeunesse pour moi, trop simple.

Au niveau graphisme, ça ne m'a pas plu du tout. Trop basique à mon goût, inintéressant, presque du déjà vu avec un petit goût d'ancien comme avec de vieux mangas. Je n'ai pas aimé du tout les expressions faciales des personnages ainsi que le design des yeux.

Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, Nana n'est pas intéressante et Yano est agaçant, leur relation stagne...



Je ne pense vraiment pas continuer à lire cette saga en 16 volumes, même si je pense qu'il peut y avoir du mieux dans les tomes suivants. Mais quand on n'accroche pas, on n'accroche pas, alors je préfère donner sa chance à d'autres shôjo qui me plairont sûrement.
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C'était nous, tome 6

La reconquête et la conquête de Nana se poursuivent ! On perd du coup un peu de la légèreté du dernier tome mais il y a aussi une sorte de sérénité qui s’installe. Pour combien de temps ? Mystère, mystère.



Le triangle amoureux Yano, Nana et Take poursuit donc son bonhomme de chemin. Ils sont tous les trois égaux à eux-mêmes et pour le coup, pas de grande surprise sur les événements qui se produisent. Cependant, j’avoue sans peine qu’il y a un travail sur les sentiments et les émotions des personnages et que les événements se produisent avec une certaine lenteur dans le sens où Yuuki Obata prend le temps de détailler les ressentis de chacun avant d’aboutir à des changements. Take gagne encore et toujours la palme de l’ami le plus extraordinaire qui soit et il arrive à trouver les mots justes à chaque fois. C’est un peu déchirant de le voir dans cette position et en même temps, je trouve le personnage toujours aussi « parfait ». J’en viens même à le préférer largement à nos deux héros. J’aimerais juste le voir se battre pour lui-même et se montrer un peu égoïste pour une fois.



Nana, elle, semble gagner un petit peu en force et courage. Elle affronte certaines situations de front, pose ses conditions. Elle grandit. Ses choix ne sont peut-être pas les bons, mais elle essaye d’écouter son cœur et sa raison et d’agir de la façon qui lui convient le mieux. Elle évolue et c’est bien. Je n’en dirais pas forcément autant de Yano. Comprenez-moi bien, j’aime beaucoup ce personnage que je trouve touchant, et il se dévoile un peu plus à chaque tome, nous montrant des blessures qui le hantent et qui font qu’il est ce qu’il est. Mais j’ai aussi l’impression qu’il tourne en rond, qu’il reste dans ce passé ou plutôt que son passé le retient. C’est triste surtout que pour le coup, je ne vois pas trop d’issu pour lui s’il n’y a pas un changement à ce niveau-là. Nana et Take pourront toujours continuer à l’aimer, le soutenir, mais s’il ne fait rien de par lui-même, à quoi bon…



Le « retour » de Yuri a la fin de ce tome m’a par contre beaucoup déplu. Je n’arrive pas à la dissocier aux événements malheureux et perturbateurs qui ont pu se produire. Et les quelques images teaser pour le prochain tome me laisse un peu voire beaucoup dubitative.
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C'était Nous, tome 2

La couverture de ce tome nous mettait largement la puce à l’oreille, mais il n’en reste pas moins que la façon dont Yuuki Obata amène la romance entre ses deux protagonistes est plutôt charmante à voir. Ce tome m’a paru plus « serein » d’ailleurs, même si la fin nous ramène immanquablement à une certaine tristesse.



Le point le plus intéressant de ce tome est sans conteste, les souvenirs de Yano, et plus précisément, ceux de son passé avec Nana, son ex petite amie. On peut voir combien leur relation était intense sur le plan émotionnel et combien cela a affecté Yano. Le jeune homme nous laisse déjà entrevoir une certaine insécurité, un besoin de l’autre, de ne pas être seul, de ne pas se sentir trahi. Le début de la relation est mignonne et tendre, mais on finit par y voir un côté destructeur, sans pardon ni fin pour Yano, car Nana est morte sans qu’ils s’expliquent. Il est alors assez facile de comprendre le comportement du jeune homme et en même temps, on ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour Nanami. Car au final, on ne peut que se dire qu’elle finira par être blessée vu que celui qu’elle aime est brisé.



Le choix des prénoms des deux jeunes filles est d’ailleurs un choix non judicieux pour moi. Certes nous avons Nanami et Nana, mais comme la première se fait appeler Nana la plupart du temps, cela revient au même. C’est un peu comme voir un schéma se répéter alors qu’au final les deux jeunes filles ne se ressemblent en rien. Comme si Yano, au final, n’avait choisi Nanami qu’à cause de son prénom, et d’une certaine ressemblance physique. Je ne peux pas me défaire de cette impression. Du coup, même si ce tome est adorable par bien des situations, il est assez impossible de lire l’histoire sans avoir une certaine appréhension. Leur histoire commence à peine et la seule question que je me pose est : finira-t-elle à la prochaine page ?



Il y a aussi un personnage qui prend de plus en plus de poids dans l’histoire : Takeuchi. Si au début, il était un peu mis de côté comme second rôle (même la façon de le dessiner était un peu « bâclée »), il semble prendre de l’importance. J’aime beaucoup ce personnage. Il dégage une sérénité, un calme tranquille, une solidité qui manque à Yano. Les deux meilleurs amis sont deux vrais opposés. Je ne sais pas si on le verra plus souvent, ce que j’espère vraiment parce que ses petits moments avec Nana sont aussi adorables, mais du peu qu’on en voit, le personnage a un réel potentiel. A voir donc.



Un second tome qui reste donc dans la même lancée, même si les choses se précipitent un peu vers la fin.
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C'était nous, tome 16

Et voici le dernier tome de "C'était nous". Seize tomes qui m'ont fait faire les montagnes russes question émotion et qui ont pourtant su garder leur charme tout le long de leur parution. Mais comme tous les lecteurs de la série, je pense que j'ai ouvert ce tome seize avec une petite appréhension (comme avec tous les derniers tomes d'ailleurs). La question qui me brûlait les lèvres et qui en même temps que faisait hésiter à ouvrir le manga était sûrement la même que vous : Nanami va-t-elle se remettre avec Yano ? Va-t-elle choisir Takeuchi ? Ou pire encore, va-t-elle finir seule ? Car après tout les relations amoureuses de ce trio ont toujours été au centre des intrigues. Alors, chacun a bien sûr son couple préféré (pour moi, cela a toujours été Yano et Nanami), et on est tenté de regarder la dernière page pour savoir et éviter trop d'appréhension (ce que j'ai fait... oui, je sais, ce n'est pas bien ! Mais en même temps Yuki Obata est tellement fan des flash-back que je n'étais pas certaine si ce que j'avais vu était le futur ou le passé...). Et puis, on se lance !



On reprend l'histoire à la fin du tome quinze. Tout est à peu près calme dans la vie des quatre protagonistes et le retour de Yano (définitif ?) permet plus ou moins à chacun de remettre un peu d'ordre dans sa vie. Il était très plaisant d'ailleurs de la revoir enfin avec les autres et non plus isolé. J'ai longtemps eu peur pour lui dans les tomes précédents et je me demandais réellement si il allait survivre aux tragédies qui avaient secoué sa vie. Sa "réconciliation" avec Takeuchi est d'ailleurs très apaisante. Ils sont toujours rivaux, certes, mais les revoir se comporter comme de vrais amis qui se sont mis les points sur les "i" est une très bonne chose. Il y a d'ailleurs une très jolie phrase qui illustre cela dans le tome. A un moment donné Yano dit à sa chienne alors que Takeuchi venait juste de partir, que Takeuchi avait toujours été une personne précieuse pour lui.



Vient ensuite au tour de Nanami et de Yano. Ces deux-là ont sûrement eu l'histoire d'amour la plus tourmentée qui soit. Et j'espérais vraiment les voir se réconcilier à défaut de les voir de nouveau ensemble. Alors quand on voit que le destin s'acharne sur eux de façon plutôt prévisible, on se dit : "non, mais faudrait pas trop pousser le bouchon trop loin, non plus !". C'est vrai que je me suis dit à un moment précis que Yuki Obata exagérée vraiment, qu'elle poussait le côté dramatique un peu loin tout de même. Je suis d'accord sur le fait que cela permet à Nanami, Yano, Takeuchi et Aki de passer à un stade supérieur, mais quand même, c'était trop prévisible, trop dramatique... Après, je dois avouer que cela décoince pas mal de chose, mais bon, je n'ai pas trop apprécié ce petit détail.



Il faut dire qu'au long de ces seize tomes, je me suis beaucoup attachée à Yano, Nanami et Takeuchi. Il était difficile de faire autrement tellement ils étaient attachant. Et je n'aime pas vraiment voir mes personnages préférés souffrir. J'ai d'ailleurs failli arrêter la série à la période où Yano et Nanami se séparés. Les tomes, à partir de ce moment-là, étaient très pesants émotionnellement parlant, et il était très difficile d'imaginer que les choses allaient s'arranger. Et aujourd'hui, je me félicite d'avoir continué. Je me dis que c'est un peu comme dans la vraie vie, on ne peut pas zapper les moments difficiles, il faut les affronter et toujours garder espoir.



La fin de la série est ainsi une très belle récompense. Très douce et poétique. Elle nous permet de nous remémorer certains moments forts du manga et de voir tout le chemin parcourut par nos héros. La scène de la gare est d'ailleurs ma préférée. Je l'ai trouvé parfaite et contrairement à certains derniers tomes qui m'avaient rendue mélancolique, celui-ci m'a laissé un sourire accroché aux lèvres. Tout simplement.
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C'était nous, tome 1

Je n'ai pas réussi à rentrer dans cet univers assez niais à mon goût. Au fur et à mesure que je lis des shojo, je me rend compte que ce genre n'est pas pour moi.

J'ai trouvé le fond assez plat sans grand intérêt. J'ai abandonné ce manga en cours de route.
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C'était nous, tome 16

Et voilà l’aventure est finie. Je ne vais pas forcément entrer en détail sur ce qui se passe dans ce tome, c’est le grand final et l’auteur nous bouleverse encore un peu avant de nous offrir le final que l’on souhaitait depuis le début de leur histoire. L’auteur a su parfaitement traiter le sujet du deuil. D’ailleurs, cela m’a touché avec beaucoup de facilité. On s’accroche aussi facilement aux personnages alors forcément, on se laisse affecter par leur sentiment. Yano est celui qui reste après la mort, celui qui doit vivre et avancer sans rester bloqué par le fantôme de cette personne, mais la dispute avant la mort de Nana est plus pesante et affecte Yano beaucoup plus qu’il ne veut bien nous laisser voir. Lorsque notre Nana à nous fait irruption dans sa vie, cela va le bouleverser, mais aussi le rendre parfois odieux. Mais Nana restera forte tout au long de leur histoire jusqu’à ne plus rien espérer. Mais nous n’avons pas que le deuil qui est mit en avant, mais les premiers amours et les amitiés indestructibles comme l’on n’en voit pas souvent durant notre vie, quel que soit ce qui va se passer ou ce qui s’est passé, reste là et vous force à avancer. C’est un très beau manga à vivre au travers de la lecture et qui ne se vit pas au travers d’avis. L’histoire est vraiment riche en émotion, mais elle sut aussi m’énerve par sa lenteur et par son côté « on tourne en rond », mais le final est magnifique donc tout cela est oublié.





En conclusion, un final magnifique. Ce manga est tout simplement magnifique, l’auteur a su parfaitement parler de deuil, d’amour et d’amitié profonde. Le tout avec un énorme soupçon de sentiment divers et varié. C’est un manga à découvrir si vous aimez un peu l’histoire triste avec des personnages brisés et complexes.


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C'était nous, tome 14

Pff je n’ai vraiment qu’une envie, c’est de lire la suite. Ça sent de plus en plus la fin et je vois de plus en plus mon happy end s’éloigner. J’ai l’impression de tourner en rond en plus sur ce tome. Mais nous avons de quoi tourner la page sur la relation Nana/Yano et Nana/Take. Le cercle s’est brisé. Nous avons aussi plusieurs morceaux de la vie actuelle des personnages que ce soit Nana, Aki, Yano, Take ou Yamamoto, mais on fait cruellement du surplace. Le passage le plus important de ce tome, c’est quand Yano demande à Nana de partir et de ne jamais revenir, il est hyper triste et j’ai eu envie de le frapper d’ailleurs, mais il est juste sublime. Je me demande comment Nana arrive à tenir le coup dans tout ce bazar. Mon avis est assez court vu que je ne voulais pas trop en dire même si ce fut le cas.



En conclusion, je veux la suite !!!! Et rapidement, l’auteur ne va pas dans le sens que je voulais, de ce fait, j’ai hâte de voir où elle va m’emporter et voir le final qu’elle va m’offrir. Je suis juste hyper triste de voir une conclusion à l’histoire de Yano/Nana.


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C'était nous, tome 13

J’ai eu l’impression de me retrouver hors du temps lors de ma lecture. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme si tous les personnages avaient vieilli sans que j’en prenne conscience et en même temps, c’est exactement ce qui s’est passé. J’avoue que j’ai gardé un peu le côté collège/lycée, alors que je sais pertinemment que nous avons fait un bon dans le temps, que nos personnages sont dans la vie active. Mais dans ce tome, nous avons une demande en mariage et bizarrement, c’est cela qui me fait comprendre qu’ils ont grandi… Yano revient dans leurs vies, mais son secret reste encore un peu caché à Nana. Je peux comprendre le besoin de Nana de savoir et de comprendre pourquoi Yano les a abandonnés, elle en particulier. Mais j’aurais préféré qu’elle ne le fasse pas. Qu’elle choisisse la simplicité avec Take. Je ne me sens pas forcément bien dans ce tome. Je suis contente de revoir Yano mais en colère contre lui. J’aime le geste de Take, mais je suis aussi en colère contre lui pour son impatience. Et je suis fâchée, mais pas trop, contre Nana qui n’arrive pas à tourner la page. Je me demande comment vont faire les personnages pour sortir de ce cercle infernal.



En conclusion, je suis fâchée contre les personnages et contre l’auteur, qui ne leur offre pas encore un happy end, non elle préfère les torturer encore un peu. Je me rends compte que ce manga, m’affecte beaucoup plus que prévu. Et que son côté dramatique me touche de plus en plus. J’ai surtout envie d’y voir un happy end et de ne plus voir les personnages souffrir. J’espère le voir bientôt arriver.
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C'était Nous, tome 12

J’aime beaucoup moins ce tome, tout simplement parce que je n’aime pas les révélations que nous avons. Alors oui j’avais raison, on revoit Yano. Mais on revoit aussi Yamamoto, la sœur de l’ex à Yano. D’ailleurs, le tome est assez essentiellement basé sur elle. C’est un personnage que je n’aime pas trop et que je n’aime toujours pas. Je pense que le fait d’être très proche et assez fan de Nana me fait ressentir cela envers Yamamoto. Puis ce personnage a tendance à se glisser entre Nana et Yano et à créer des désaccords, donc forcément je suis assez médisante envers elle. Et ce tome me le prouve. Après oui, je suis un peu touchée parce qu’il lui arrive, même si par moments, je me dis qu’elle l’a bien cherché. Enfin bref un personnage que j’aime beaucoup moins, mais qui a sa place dans l’histoire malheureusement. Mon avis va être bien plus court que les autres.



En conclusion, je suis contente parce que Yano revient dans notre présent, mais fâcher de ce que l’on découvre et surtout du retour de Yamamoto. J’aime beaucoup moins ce tome-là parce que finalement les révélations me blessent énormément, comme si j’étais Nana. Alors que je sens que Nana a renoncé à lui depuis un moment. J’ai quand même assez hâte de pouvoir lire la suite.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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