AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Yukinori Kitajima (10)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Hamatora, tome 1

J'avoue avoir d'abord craquer pour la couverture... Je l'ai dévorer, j'aime bien l'histoire et les personnages :D

Et les dessins sont superbes
Commenter  J’apprécie          00
Hamatora, tome 1

Nice (drôle de prénom) est à la tête d'une agence de détectives privés. Enfin, dans l'agence, il n'y a en vérité que lui et Hadime. Les deux jeunes gens sont détenteurs d'un « Minimum », un pouvoir qui varie en fonction des individus, et grâce auquel ils résolvent toutes les enquêtes qui leur sont confiées. Le seul hic, c'est que Nice a stoppé son entraînement à l'Académie pour monter son agence free-lance, et que l'agent Murasaki (lui aussi détenteur d'un Minimum) a été chargé de le ramener, coûte que coûte.



---



Dans la famille des séries courtes de Manga à haut potentiel (et, si l'on en croit Babelio) relativement peu connues, je voudrais Hamatora.



Le pitch et le background de l'histoire sont très sympas : le monde regorge d'individus possédant des pouvoirs ou capacités hors du commun. Une Académie gouvernementale est chargée d'étudier et développer ces dons, quitte à causer quelques dommages collatéraux. Dans cet univers, on suit un héros principal, Nice, jeune homme hyper-doué doté d'un minimum également hyper-puissant (un poil pervers sur les bords, et qui, « comme de par hasard » et « afin d'attirer le chaland », rencontrera toutes sortes de jeunes femmes adeptes de Lolo Ferrari ou de Sharon Stone (même si côté dessin on retrouve très peu de diversité : les deux mêmes obus, les mêmes mini-jupes, les mêmes poses suggestives...).



Se rattachent à cela le personnage de Hajime, plutôt discret dans ce tome mais néanmoins indispensable et attachant (elle bouffe, cause pas beaucoup, mais elle envoie du pâté comme on dit), et celui de Murasaki dans le rôle de Némésis naïf et jaloux, aveuglé par sa fidélité au gouvernement et à l'Académie, mais qui ne tardera pas, à n'en pas douter, à retourner sa veste voyant que l'institut forme les citoyens présentant un quelconque intérêt, dans l'intérêt de la nation. L'intérêt supérieur de la nation. Et donc, s'il faut sacrifier quelques citoyens lambda au passage, c'est une simple formalité, cela fait partie des dommages collatéraux, acceptables. Mais pas pour tout le monde ;)



C'est assez easy dans le déroulé, et quand même plein d'incohérences ou de déductions sorties de nulle part (« Tu t'es rapproché de ta cible : ça veut donc dire que tu ne peux pas utiliser ton pouvoir plusieurs fois de suite ! » ; « Tu peux aller à la vitesse du son : cela veut dire que tu es l'anihilateur de Minimum » ; « Quelqu'un s'est introduit sur ton balcon : ça ne peut être qu'une personne doté d'un corps extensible !, etc., etc., etc.,).

Mais bon, ça passe car on a très envie de voir la suite des aventures. D'autant plus que de nouveaux personnages se greffent sans arrêt, de nouveaux Minimums sont révélés (« Il est capable de produire des sons ultra aigus avec sa gorge » : merci de cette précision, des fois qu'on pense qu'il puisse le faire avec autre chose…), de nouvelles enquêtes sont confiées à l'agence Hamatora.



Quant aux dessins, ils sont vraiment appréciables.



Une recette qui marchera sans aucun problème auprès du jeune public, ou comme bon défouloir / divertissement pour les autres.



Allé, un nouveau Manga dont on commandera certainement la suite et donc on regrettera peut-être qu'elle se termine en 3 tomes ;)

(car si on doit regarder l'anime, on n'est pas rendus...)
Commenter  J’apprécie          40
Hamatora, tome 1

Voici une petite bombe de manga que Kurokawa nous édite en France !

Ce manga fait l'objet de 3 tomes au Japon et sert de préquel pour l'animé.





Le dessin, la mise en scène :



Le dessin de ce manga est remarquable dans un style semi-réaliste avec beaucoup d'effets, de jeux d'ombre et de lumière, quelques détails exceptionnels, des décors agréables et des trames originales.



L'ensemble rend un dynamisme très appréciable pour les amateurs d'actions tel que je le suis.



Les perspectives sont bien proportionnées, les effets de plongée/contre-plongée parfaitement maitrisés et les débordements de cases sont particulièrement bien placés.



Certaines particularités supplémentaires donnent aussi beaucoup d'attrait et de diversité à cette lecture comme le raccord de 2 cases par une bulle, de grosses onomatopées, des trames de fond différentes des autres multiples mangas etc...



Les personnages ont tous un caractère bien défini et trempé, mais ils sont affectueux, y compris ceux qui ne parlent pratiquement pas...



L'auteur a su aussi soigner ses fonds de vignettes, certaines d'entre elles, bien que simple d'approche, rendent un résultat superbe, comme par exemple dans les parkings ou dans les entrepôts...



Il lui arrive de pousser le détail très loin comme en page 124, première vignette, 4 minuscules petites photos sont dessinées avec talent (voir ci-dessous).



Les ombres et lumières sont eux, bien servis par l'usage excellent des trames.





Le scénario, le découpage :



L’idée du Minimum est originale et ouvre de nombreux horizons mais elle donne aussi cette impression de déjà-vu...

Sur ce concept, je ne peux m’empêcher de penser par exemple aux « Lanfeust » qui exploitent aussi cette idée, dans un autre contexte et univers, et sur un autre ton.



Cependant le scénario, et surtout cette approche de détective privée, est vraiment prenant et étonnant. Les situations sont cocasses et marrantes. Les intrigues sont bien amenées et les dénouements souvent (plus ou moins) inattendus !



Les personnages gardent tous un soupçon de mystère (surtout la petite Hajime). On s’y attache très vite, et au final, nous ne souhaitons pas connaître les clés de leurs mystères, sinon l’enchantement serait rompu…



Le découpage est idéalement réalisé, le rythme soutenu, tout va toujours très vite à tel point que l’on peut être frustré à la fin du tome car on en voudrait plus !





En bref, j'ai adoré ce manga par son dynamisme, son originalité et sa touche d'humour.



Je me suis évidement empressé d'acquérir le tome 2 tellement j'ai été séduit par cette histoire, et j'ai hâte que le tome 3 sorte en librairie (sortie prévue le 15/01/2016).



Kurokawa nous fourni donc une petite pépite de manga avec cette licence !


Lien : http://www.7bd.fr/2016/01/ha..
Commenter  J’apprécie          70
Hamatora, tome 1

Un récit humoristique sympathique, aux dialogues percutants.




Lien : http://www.actuabd.com/Hamat..
Commenter  J’apprécie          00
Hamatora, tome 1

Hamatora : The Comic est un manga se déroulant avant le début de l'anime Hamatora. Il est relativement agréable et on passe un bon moment en compagnie de Nice, le détective de l'agence Hamatora, et des autres personnages. On en apprend, de ce fait, un peu plus sur l'univers et ce qui entours les différents protagonistes.
Lien : http://my-world.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          00
Hamatora, tome 1

Je suis tombée par hasard sur cette série à la BM. Je ne connaissais pas non plus l'anime. Cette découverte et une bonne surprise ! Murasaki est chargé par l'institut Facultas, une école qui forme les humains détenteurs d'un "minimum ", une faculté surnaturelle. Il est chargé de retrouver un ancien élève de l'institut, Nice, le plus brillant que l'école n'est jamais eue, mais qui n'a pas achevé sa formation. Il travaille désormais en tant détective free-lance. Il excelle dans son domaine en dépit de on apparente nonchalance. Ce qui ne manque pas d'agacer Murasaki, jaloux de cet élève meilleur que lui. Il se retrouve embarqué malgré lui dans une affaire d'enlèvement mêlant la pègre locale et une jeune fille capable de devenir une bombe humaine. J'ai beaucoup aimé les trois premiers tomes de cette série. Même si on retrouve les schémas classiques : l'intello plein de principe qui est fidèle à l'école et ses principes, le rebelle doué et nonchalant, mais qui a un grand sens de la morale, les jeunes filles en détresse ! Mais les personnages sont sympathiques, le scénario bien ficelé.

Commenter  J’apprécie          10
Hamatora, tome 1

Le Minimum… Ce terme est utilisé pour toute personne détentrice d’un pouvoir et nous allons justement faire la connaissance de Nice, détective à l’agence Hamatora, et Murasaki, tous deux dotés du Minimum. Nous suivons donc Murasaki qui a pour mission de ramener Nice à l’académie Facultas, ce dernier ayant déguerpi en pleine formation. Cette mission pouvant s’avérer simple prendra une toute autre tournure quand Murasaki, premier de sa promotion, apprend que Nice est lui aussi détenteur du Minimum et qu’il est bien plus doué que lui. Sa mission ne s’annonce pas aisée mais Murasaki compte bien amener Nice à l’institut et ce peu importe dans quel état. Murasaki va donc proposer à Nice une mission, celle de retrouver un « égaré » et s’il échoue alors il devra rentrer à l’institut avec lui. Cependant, une chose en amenant une autre, une nouvelle enquête va les mener face à un autre détenteur du Minimum, qui d’un claquement de doigt peut éradiquer toute vie humaine sur cette planète.



Ce premier tome me conforte de suite de par son style graphique dans la même lignée que Blood Lad, digne de Yûki Kodoma. Les dessins sont très dynamiques, l’action est bien présente et elle est menée tambour battant par son auteur qui nous y plonge en plein cœur d’un milieu urbain des rues de Yokohama. J’apprécie beaucoup les vignettes bien diversifiées. Qu’elles soient en milieu intérieur ou en extérieur, le détail est de mise. Il en va de même pour les effets d’ombres que l’on perçoit davantage sur les personnages. On profite aussi de belles perspectives avec certains angles de vue plus dynamiques et de gros plans bien travaillés. On retrouve des scènes en double pages très réussies et j’ai trouvé particulièrement agréable et bien maîtrisée la superposition d’un personnage sur deux vignettes, notamment lors d’un combat par exemple. On n’oublie pas de constater la présence d’onomatopées qui viennent ponctuer une action ou toute autre scène humoristique. Et en parlant d’humour ce tome n’en manque pas, au contraire. Le passage des cènes humoristiques à de plus sérieuses est ici bien adapté.



On s’attache aux personnages, préférant telle ou telle personnalité mais chacun des protagonistes a son charme. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Nice a vraiment la classe. Bien qu’il soit un peu « pervers », il a un style bien à lui, très sûr de lui, faisant comme bon lui semble et son Minimum est largement plus stylé que celui de Murasaki. Bien que Nice n’agisse pas toujours de manière très sérieuse, aimant bien draguer les jolies filles ou reluquer une belle poitrine, il sait agir en fonction du danger et sait se ressaisir au bon moment. Certaines personnes ont du style, elles naissent avec, d’autres non et puis il y a Nice ! Je le trouve assez charismatique comme personnage, maintenant, ce n’est là que mon avis, qui n’est pas susceptible de changer sur les prochains tomes, mais cela reste encore à voir. Aussi, l’attitude et la présence de Hajime, légèrement en retrait, est agréable à suivre. Non pas qu’elle soit au second plan mais on ne s’attarde pas beaucoup sur elle, pour le moment. J’ai donc hâte d’en savoir davantage à son sujet.



Je me suis plutôt bien marré en lisant ce tome de très bonne facture soit dit en passant. J’ai eu plaisir à découvrir les postface des auteurs en fin de tome tout comme la présence de jolies esquisses. L’édition proposée par Kurokawa est sans reproche avec des pages épaisses et blanches comme on les aime. Je vous laisse donc imaginer la qualité du dessin quand le noir vient ponctuer une scène d’action… C’est du tout bon ! Côté scénario, l’histoire est plutôt originale et bien dynamique. On ne s’ennuie pas et je dirais même qu’on en redemande tellement les enquêtes et le dénouement sont bien menés. Sachant que l’intégrale comporte 3 tomes, j’espère ne pas rester sur ma faim tellement je n’ai fait qu’une bouchée de ce premier.



« C’est déjanté et méticuleusement bien dessiné. Le travail graphique est vraiment poussé nous transportant au centre de l’action, dans un univers urbain dynamisé par les mains de l’auteur de Blood Lad et cela se ressent ! »
Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
Commenter  J’apprécie          00
Hamatora, tome 2

Ce second tome tient ses promesses. Nous avions laissé Nice et sa bande en fâcheuse posture et le destin de Shizuku semble inéluctable. Mais de nouveaux personnages entrent en jeu, Nice reste fidèle à lui-même et Murasaki change son regard petit à petit sur les événements. Une lecture toujours aussi plaisante et pleine de rebondissements. Pas de violente gratuite ni de vulgarité, ce qui rend ce manga parfait pour les ados.
Commenter  J’apprécie          20
Hamatora, tome 2

Shizuku, détentrice d’un Minimum capable de reproduire des explosions de bombes rien qu’avec sa main, était retenue prisonnière par la famille Gate, famille mafieuse la plus puissante de Yokohama. Elle fut toutefois sauvée par Nice, Murasaki et Hajime avant qu’un autre souci ne leur tombe sur les bras : l’arrivée de deux « détenteurs ». Ces personnes sont elles aussi détentrices du Minimum et pose un ultimatum à notre équipe de choc : leur livrer Shizuku ou se faire dégommer ! C’est ainsi que se terminait le tome 1 de Hamatora The Comic, voyons donc ce que nous réserve le second tome, disponible chez Kurokawa.



Nice se retrouve donc face-à-face avec Birthday et Ratio, deux vieilles connaissance toutes deux originaires de l’institut mais qui ont abandonné cette dernière. Ces détenteurs veulent à tout prix que Nice leur livre Shizuku et pour lui forcer la main ils vont s’attaquer à Hajime lui causant un arrêt cardiaque. Birthday accepte d’utiliser son Minimum pour lui faire un massage cardiaque afin de la réanimer en échange de Shizuku. Nice se retrouve alors face à un sacré dilemme et ne dispose que de 5 minutes pour se décider…



Dans ce second tome, l’action est toujours présente et à son comble même. On nous propose de nombreux combats bien pêchus, un scénario avec quelques rebondissements mais dont malheureusement les chutes sont prévisibles. Ce tome amène aussi de nouveaux détenteurs et s’attarde un peu sur Facultas et sur les familles mafieuses. Yûki Kodoma est toujours maître du détail en maniant le dessin et la découpe de vignette avec doigté. Le scénario principal s’attarde ici sur la suite de la précédente enquête au sujet de Shizuku et de ce fait, il y a moins de petites enquêtes à côté. Et j’ai trouvé que ce n’était pas plus mal, que le fil conducteur soit ici repris sur une bonne durée du tome 2 avant de proposer un cliffangher de fin de tome assez jouissif, même si on peut envisager le dénouement qu’il en découlera.



J’ai apprécié la présence continue de dynamisme, les décors et la mise en avant des principaux protagonistes. La présence de double pages est bien entendu toujours présente pour notre plus grand plaisir, accompagnées aussi d’autres vignettes sur une page ou demi-page très réussies. Le combat Hamatora vs Institut est ici mené tambour battant avec punch et j’avoue que Monsieur Tashibana impose un certain charisme, bien plus que le chef de la famille Gate par exemple. Je regrette toutefois que l’auteur ne se soit pas encore attardé sur Hajime, gardant toujours un certain mystère autour d’elle.



On parle d’action, d’explosions, mais l’humour dans tout ça ? Eh bien, ce second tome n’échappe pas à la marque de fabrique de son auteur. L’adaptation et le passage du sérieux à l’humour se fait sans souci, l’univers créé ici se prête fort bien aux mélanges des deux genres.



« Un second tome qui une fois encore impose de par sa technique au niveau des divers plans et autres angles de vues nous plongeant au cœur de l’action. La lecture est des plus agréables avec un scénario trépidant et bourré d’humour dans la lignée d’un pur shonen urbain ! »
Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
Commenter  J’apprécie          30
Hamatora, tome 3

Après s’être opposé à l’institut et à la famille Gate, Shizuku a décidé de mettre fin à ses jours au port de Yokohama. Un mois s’est écoulé, Murasaki est désormais détective, il fait partie intégrante de l’agence Hamatora. Alors qu’il était sans nouvelles de Nice, voilà que ce dernier réapparaît accompagné de Shizuku. Un stratagème de haut niveau avait été mis en place sans en avertir Murasaki afin de simuler la mort de la jeune fille. La voilà enfin libre et les détectives au repos mais pas pour longtemps car Mizuki, une chercheuse de l’institut, a frappé à leur porte pour leur faire part d’une requête, celle de récupérer ses recherches avant qu’elles ne soient détruites. Toutefois, cela ne s’est pas déroulé pour le mieux, le professeur et elle ayant été tous deux poignardés. C’est ainsi que se terminait le tome 2 de Hamatora The Comic et nous allons ici découvrir comment la série s’achève avec ce troisième et dernier tome, disponible chez Kurokawa.



Nice, Murazaki et Hajime rencontrent Honey, ancienne membre de l’Institut, et Three, son garde du corps. Tous les cinq viennent voir le professeur Oyamada et Mizuki mais ces derniers ont tous deux été assassinés, selon la théorie de Nice. Ils se retrouvent face à une détentrice du Minimum qui ne fera pas long feu, étant tuée par un tir tiers. Cette affaire au sujet des recherches de Mizuki semble être de plus grande envergure que ne le pensaient nos héros. De fil en aiguille, Nice obtient un smartphone contenant des dossiers importants. Ces dossiers en question permettent à tous les détenteurs du Minimum d’amplifier leur pouvoir et cela va intéresser un certain groupe qui kidnappera Ratio menant Nice à faire un choix difficile. C’est alors qu’il se retrouve face à Madarabato qui lui propose de récupérer Ratio en échange de ce smartphone qu’il compte utiliser à mauvais escient.



Ce troisième tome met un terme à cette série qu’est Hamatora The Comic. Une très bonne série pour ma part, avec un très bon mélange d’action et d’humour. Ces deux principaux points sont très bien alternés et procurent une lecture aussi dynamique que drôle. Ce troisième tome n’échappe pas à cette règle d’or. Tous les ingrédients déjà évoqués pour les précédents tomes suivent le même schéma ici. On apprécie le trait de crayon vif et précis de Yûki Kadama, qui offre un design de qualité, visuellement parlant. J’apprécie vraiment la gestion graphique proposée tout au long de la série, où le scénario prend forme dans divers environnements. Comme déjà évoqué sur une critique précédente, l’un des points fort de l’auteur est de mettre en scène les personnages dans un univers urbain. Ce tome n’y échappe pas certes, car nous profitons de quelques scènes d’extérieure mais l’action prend principalement vie en milieu intérieur cette fois et ce n’est pas pour me déplaire.



J’évoquais justement la gestion de différents environnements et ce tome 3 propose notamment un léger passage à la piscine. Du coup, un peu de fan-service s’impose et s’entremêle entre l’action et l’humour qu’intègre déjà Hamatora mais l’auteur ne s’arrête pas là et nous propose aussi autre chose qu’il ne proposait pas vraiment dans les deux premiers tomes. C’est donc en clôturant cette série que nous avons droit à une légère violence bien plus marquée. Bien que l’action fût menée à bien, avec des affrontements bien pêchus, nous n’avions pas vraiment de sang qui en découlait. C’est ici chose faite ! Pas forcément indispensable, mais cette présence de sang ajoute justement une touche de réalisme sur l’action encourue.



Cette série est une belle découverte pour ma part, courte malheureusement mais jouissive. J’aurais aimé davantage de tomes histoire d’approfondir les relations ou encore d’en apprendre un peu plus sur Hajime car on n’en sait pas assez à son sujet, je suis resté un peu sur ma faim. De même que j’aurais aimé voir approfondi le système de Minimum ou avoir plus de détails au sujet de l’Institut en elle-même. Aussi, il faut savoir que ces 3 tomes sont une sorte d’introduction à l’animé Hamatora The Animation, suivi d’une autre saison dite Re: Hamatora. Mais n’ayez crainte, cette trilogie manga dispose d’une fin qui ne vous force pas à regarder la version animée. C’est un petit plaisir que vous pouvez vous faire en plus mais sachez que ce troisième tome marque convenablement la fin de Hamatora The Comic.



Vous pouvez vous lâcher, cette série est vraiment jouissive à lire et courte qui plus est, donc votre portefeuilles ne vous en voudra pas. Le style graphique est très agréable, le scénario intéressant et l’humour ne manque pas. J’ai vraiment apprécié les face à face avec Madarabato, ça envoie du lourd, j’aime beaucoup le charisme qui émane de ce gars. Concernant notre trio, on s’y attache mais je regrette cependant qu’Hajime soit encore tenue à l’écart dans ce dernier tome. Elle participe à certaines scènes mais j’aurais aimé la voir plus au premier plan. Il ne vous reste plus qu’à visionner la série en streaming chez ADN afin d’en apprendre davantage sur notre trio de choc.



« Un troisième tome qui clôt Hamatora The Comic avec le même panache qu’à son commencement. Trois tomes c’est peut-être trop court mais c’est intense, plein d’entrain et c’est c’qui compte pour une lecture des plus agréables ! »
Lien : http://www.jegeekjeplay.fr/2..
Commenter  J’apprécie          60


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yukinori Kitajima (25)Voir plus

Quiz Voir plus

Du bois dans les titres

Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?

L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger

10 questions
117 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , boisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}