Le sens marin imprégnait la navigation, le flair et le pif remplaçaient les instruments électroniques, les données satellites et les ordinateurs qui désormais anticipent toutes les décisions. Les icebergs, les cargos se scrutaient à l'œil et à la jumelle, pas au radar. C'est l'ambiance que j'ai voulu retrouver en me lançant dans les affres de ce tour du monde à l'ancienne.
L'hiver, c'est une autre paire de manches, le Café de la Concorde reste ouvert, mais avec les habitués du coin qui s'accrochent au bar pendant des heures. L'activité est réduite du 15 septembre au 15 mai ; ma mère continue à tenir le café et mon père construit notre maison et notre bateau. Sans s'émouvoir !