Cette société ne va pas vraiment pas comme des consciences de plus en plus nombreuses souhaiteraient qu'elle aille. Sommes-nous pour autant condamnés à faire de cette planète un lieu de destruction et de souffrance ? de cette magnifique et hospitalière oasis, au sein d'un désert astral et sidéral dont la démesure nous révèle notre insignifiance, nous avons fait un gisement de ressources à sacrifier à la vulgarité de l'avidité, à une tragique insatiabilité, source de la plupart de nos maux. Ainsi nous sommes-nous condamnés à ne jamais goûter à la pleine satisfaction, génératrice d'un bonheur tranquille.

C'est dans cette solitude, au moment où je connaissais une crise existentielle profonde, que j'ai lu mon premier livre de Krishnamurti. Celui-ci dit qu'il faut se libérer totalement de toute croyance ou religion qui ne font que fragmenter et diviser, empêchant l'humanité de se rassembler en une et même espèce, ce qu'elle est au demeurant. Krishnamurti exprime ceci dans une dialectique très élaborée, extrêmement fine en matière de connaissance de l'humain. Comme Socrate, il prône le "Connais-toi toi même", l'indépendance approfondi de notre intériorité. Il analyse de façon très subtile les mécanismes qui déterminent le comportement de l'être humain, et condamne la pétrification de l'Homme dans son passé, dans des postures sclérosées qui engendrent le conflit et la peur. Dans sa pensée, on peut aborder le réel de mile façons, dès l'instant qu'on est un être humain libéré de tout conditionnement. Ses idées m'ont aidé à me libérer à mon tour, à me réhabiliter dans ma propre responsabilité vis-à-vis de moi-même. C'est pour ces raisons qu'aujourd'hui je ne me reconnais dans aucun parti politique, je ne veux m'emprisonner dans rien. La nature m'offre suffisamment d'ouverture et de liberté pour penser.
Isabelle Peloux
Quel message souhaiteriez-vous passer aux enfants d'aujourd'hui, citoyens du monde de demain ?
Aimez la vie, elle en vaut la peine.
Aimez les autres, mais pour commencer, aimez-vous vous même : le balle personne que vous êtes, avec son beau potentiel, ses capacités, etc.
Et ... appliquez-vous à regarder les belles choses.
Lorsque l'on a le cœur fermé, on voit la vie à travers le mental, on devient envieux, agressif, jaloux... Et comme, pour pouvoir aimer inconditionnellement, il faut pouvoir s'aimer soi-même sans condition, alors j'ai décidé de m'accepter telle que je suis pleinement;
ZAZ