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Citations de Yves Bigot (69)


« Son érotisme n’est pas magique, mais agressif. Au jeu de l’amour, elle est autant le chasseur que la proie. Le mâle est pour elle un objet, comme elle l’est pour lui. Dans son rôle de femme perdue, de petite garce sans foyer, BB semble accessible à tous. Et pourtant, paradoxalement, elle est intimidante. On ne peut rien lire sur le visage de Bardot. Il est ce qu’il est. Il a la présence brutale de la réalité et se prête tout autant aux fantasmes lascifs qu’aux rêves éthérés.
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« Tu penses bien que face à un homme, le problème est gratiné. Parce que, si j’arrive parfois à oublier que je suis Bardot, lui, il ne l’oublie jamais ! Il sourit à Bardot, il tient la main de Bardot, il fait l’amour à Bardot » (Marilyn, elle, aurait voulu être un homme pour savoir ce que ça faisait de coucher avec elle-même !).
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Ce n’est pas un problème de perversité, c’est un problème de tendresse. Pour moi, la seule présence qui compte autour de moi, c’est celle d’un homme. Mais quel homme ? Je ne vois personne. Les mêmes passent et repassent comme au manège. Alors, quand je suis en pleine dépression, quand je me noie, je m’accroche à une poutre, la première qui passe. 
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Comme le dit Graham Greene, lorsqu’on est follement amoureux, on ne voit dans les yeux de l’autre rien d’autre que son propre reflet, démesurément grandi. Cette émotion, le coup de foudre, est à la fois extatique, douloureuse et désespérée.
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« Quand je n’aime pas je m’ennuie, je désembellis, je me meurs. Quand j’aime, même si je suis malheureuse, je suis une fille transformée », reconnaît-elle avec lucidité. Mais son besoin viscéral d’attention, de câlins, de promiscuité, de protection, de centralité, l’attire sans cesse vers la dépendance, la conduit à rabaisser ses standards de séduction, et à se contenter parfois de compagnie, de subir des relations aussi spectaculairement qu’elle en brise pour un simple élan du cœur et/ou du vagin.
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Je suis devenue, sans préméditation de ma part, le symbole de la liberté de la femme. De sa liberté sexuelle. Je suis une femme vraiment libre. 
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Comme Ava Gardner, elle se forge une réputation de mangeuse d’hommes : « Je suis une chatte changée en femme. Je ronronne. Je griffe. Et parfois, je mords », aimait revendiquer la Brigitte hormonale des années cinquante et soixante. « Un jour Vadim a dit devant moi une phrase qui m’a beaucoup frappée : “En France, un homme qui a des maîtresses, on dit que c’est un don Juan. Une femme qui a des amants, c’est une pute.” C’est comme si j’avais entendu des voix.
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Les scènes de bagarre sont malgré tout suffisamment disputées pour qu’elle se fende la lèvre supérieure et s’effondre au moins une fois, épuisée autant par la chaleur que le combat, le directeur de production vérifiant son pouls pendant que Claudia Cardinale s’inquiète de sa température et lui touche le front. « On se prenait pour Clint Eastwood et Robert Redford », raconte Brigitte, qui y a trouvé plaisir.
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« Brigitte est une grande actrice méconnue. On se plaint de manquer dans le cinéma français d’actrices jolies, drôles et sensibles, comme Audrey Hepburn par exemple, alors que nous avons Brigitte Bardot, qui a tout autant d’esprit. » Jean-Pierre Cassel approuve : « Elle est très authentique, juste, certaine de qui elle est, les rapports étaient adorables avec elle. »
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«  Brigitte avait beaucoup d’ennemis dans le métier. Surtout des femmes. Elle savait que s’il y avait un beau rôle, il lui échapperait et irait systématiquement à Jeanne Moreau ou à Romy Schneider qu’elle aimait beaucoup. ») Pour différentes raisons donc, malgré une visite à Aix-en-Provence sur le tournage de La Sirène du Mississippi dont Brigitte rêvait, cela ne se concrétisera pas, et c’est ironiquement BB qui se trouve tenir la vedette de cette transposition française de L’Impossible Monsieur Bébé .
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En minijupe ultra-courte et rayée comme un matelas berlingot sur la plage de Pampelonne, elle est vive, emportée, effrontée, personnage qui lui sied bien, avant, une fois séduite, d’administrer quelques vues somptueuses de son anatomie, alanguie sur le ventre en référence à la scène d’ouverture du Mépris.
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« La vie est une dure lutte. »
Endurer ce film assez ennuyeux où elle est pourtant très spontanée en est une autre. Elle n’en conserve qu’un souvenir ébloui de l’Écosse, dont elle découvre avec émerveillement les châteaux, guidée par James Robertson Justice, son partenaire du Repos du guerrier dont le kilt l’intrigue. Terzieff, débordé par sa carrière au théâtre et stressé tout au long du tournage, conserve pourtant de Brigitte un excellent souvenir dans Brigitte Bardot, le mythe éternel de Dominique Choulant (Autre Temps, 2009) : « Elle est très vivante, c’est ce qui me plaît en elle. Pas trafiquée. Elle ne donne jamais dans l’attitude.
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Brigitte est adorable, s’exprime dans un anglais charmant dont l’accent tonique est totalement absent, à la française dans tout ce que nous pouvons avoir de plus gentiment caricatural pour des Américains. Après la photo de rigueur, elle entraîne son jeune fan dans sa chambre pour lui présenter Sophie (encore !), chienne caniche blanche, dont elle lui offre un chiot qu’il veut baptiser Brigitte.
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Lent, assez pesamment existentialiste, le film possède déjà la lourdeur sentencieuse qui caractérisera les futures productions de Hossein, notamment dans son monologue final, tellement appuyé et chargé d’une émotion si débordante qu’elle en devient embarrassante comme un prêche illuminé ou une supplique déchirée.
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Dans Vie privée , je lui ai fait faire des choses très difficiles. Je l’ai fait grimper sur des toits alors qu’elle avait un vertige épouvantable. J’ai toujours eu du respect pour son travail de comédienne. Il y avait en elle un côté très trooper, brave petit soldat, quelqu’un qui veut vraiment remplir sa tâche, travailler. C’était quelqu’un aux dons naturels, avec une réelle spontanéité, et cette présence extraordinaire. Non seulement elle était un objet mythologique, mais elle vivait elle-même dans un univers mythique de copains qui n’étaient pas toujours très intéressants.
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Non seulement elle était un objet mythologique, mais elle vivait elle-même dans un univers mythique de copains qui n’étaient pas toujours très intéressants. Ça me posait un problème. Je l’aimais beaucoup, je la trouvais intelligente, très vive, avec énormément de bon sens et un merveilleux sens de l’humour. J’aimais beaucoup sa compagnie mais, pour parvenir à la voir, il fallait passer à travers ce cercle de gens qui n’étaient pas passionnants. Des gens très gentils, mais un peu des parasites. 
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Pour moi, le vedettariat est un monstre. Si je veux sentir de l’air frais chez moi, je ne peux pas ouvrir la fenêtre, parce qu’il y aura un photographe assis sur le toit d’en face. 
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« Si l’intelligence consiste à connaître et à faire ce pour quoi l’on est fait, Brigitte Bardot n’est pas simplement la plus gracieuse, la plus simple et la plus modeste de nos actrices, c’est aussi de loin la plus intelligente », s’emporte la revue Arts. Jean de Baroncelli, dans Le Monde, compare son évolution à celle de Marilyn : « La comédie lui va mieux que le drame. »
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« On est toujours là à s’extasier sur le corps des femmes. Je trouve le corps des hommes beaucoup plus appétissant. »
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 Il y a des gens qui disent que je ne suis pas une actrice. Ils ne disent pas cela d’une manière très gentille. Mais en fait, je pense qu’ils ont raison. Je suis toujours la même, dans la vie comme à l’écran. Je ressens les mêmes émotions que je dois exprimer comme si je les vivais vraiment. Si dans une scène, je dois pleurer, je pleure et je ne sais plus comment m’arrêter. Je ne me mets jamais dans la peau du personnage. C’est le personnage qui se glisse dans la mienne .
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