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Un notaire peu ordinaire de Yves Ravey
Les larmes ça ne sert à rien,c'est trop tard pour regretter,de toute façon ça ne change pas grand-chose...
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Un notaire peu ordinaire de Yves Ravey
Les larmes ça ne sert à rien,c'est trop tard pour regretter,de toute façon ça ne change pas grand-chose...
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Un notaire peu ordinaire de Yves Ravey
En attendant, fallait quand même être gonflé pour déranger une brigade pour un chien assis au milieu de la cour, qui ne fait aucun mal, évidemment. Le brigadier a ajouté qu’il n’allait quand même pas mettre une amende au chien pour violation de propriété privée et pour tapage nocturne.
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Un notaire peu ordinaire de Yves Ravey
Il est venu hier soir, a répliqué ma mère, donc...vous pouvez l'arrêter,il est venu,je vous dis. L'interdiction d'approcher est levée, a répliqué le gendarme,quinze ans de bonne conduite, madame Rebernak,ça pèse dans la balance. |
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Un notaire peu ordinaire de Yves Ravey
Je ne vous demande pas de l'héberger sous votre toit, madame Rebernak, je dis qu'on peut faire autrement... ! Vous avez bien une petite remise au fond du jardin ? Il pourrait aller et venir, sans vous déranger. Elle a stoppé net. C'est une plaisanterie ? Puis elle lui a tourné le dos, elle s'est courbée pour atteindre l'arrivée d'essence, elle a enfourché son cyclo en pédalant et lancé le moteur. Jamais son cousin n'habiterait le garage au fond du jardin. D'ailleurs, elle se demandait comment une idée aussi stupide avait pu germer dans la tête d'un éducateur. (p.35)
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Le Drap de Yves Ravey
Mon père ne travaille plus, depuis une semaine. Le matin, il reste assis à la cuisine, devant son bol de café. Il penche la tête, le coude sur la table, la main sur le front. Le médecin lui a signé un arrêt-maladie de quinze jours. Il a dit, vous devez consulter des spécialistes à l'hôpital, monsieur Carossa. C'est inutile, l'hôpital, a répondu mon père. Je n'ai jamais vu un docteur de ma vie, je n'ai jamais été malade.
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Un notaire peu ordinaire de Yves Ravey
Elle est sortie avec Dietrich dans le fond du jardin, mesurer la distance entre sa propriété et le clocher de l'hôpital Sainte-Croix, qui jouxtait la maison de retraite. Elle a aperçu le chien, puis son cousin assis sur son banc devant une cabane de jardinage. Elle a dit : "Il ne va quand même pas passer l'hiver dans cette cabane ? L'éducateur a répondu qu'on aménagerait l'endroit. Comme ça, il serait sur place pour travailler dans le potager de l'hospice. Elle a ouvert la barrière du fond. Ils ont traversé la nationale. Elle s'est approchée, le chien est venu à sa rencontre. Ils ont parlé, elle et son cousin. Elle a demandé à Freddy s'il ne préférait pas retourner d'où il venait. Ensuite elle lui a ordonné de ne pas approcher de la maison. Elle lui a dit : La frontière, pour toi, c'est cette route nationale. Interdit de passer cette ligne. Ni toi ni ton chien. Il a répondu oui.
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La Fille de mon meilleur ami de Yves Ravey
Elle m'a demandé si je regrettais la promesse faite à son père. Elle me connaissait si bien ! Et elle le savait : Je m'en voulais d'avoir accepté. J'ai répondu : C'est pas le moment, Mathilde, de me casser les pieds avec tes questions ! Elle s'est penchée vers moi. J'ai frissonné : Tu sais que je ne regrette jamais rien, Mathilde.
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Pris au piège de Yves Ravey
Je suis retourné au grenier. Les outils des inspecteurs étaient toujours là, à côté du bidon de xylophène. J'imaginais les colonies d'insectes qui creusaient des galeries à l'intérieur des poutres comme mon père me l'avait expliqué. J'ai plaqué mon oreille contre le bois et j'ai perçu un bruit. Pas un grignotement ainsi que l'avait dit l'inspecteur, mais une sorte de vibration peut-être due au poids-lourds qui circulaient sur la nationale, comme sir la poutre était vivante. J'ai pensé que c'était la preuve qu'elle était habitée.
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Cutter de Yves Ravey
Des fleurs, nous en avions partout chez ma mère et sur la tombe de mon père avant mon renvoi du foyer familial. Aussi ai-je ressenti un grand bonheur, dès notre admission à l'Institut de surveillance, quand ma soeur Lili et moi sommes entrés un jour par semaine au service de la famille Kaltenmuller. Lili s'occupait du ménage et moi du jardin. Mon oncle Pithiviers, homme à tout faire au service de Madame Kaltenmuller, avait favorisé notre inscription. Ce dont ma mère lui a toujours été reconnaissante. |
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Sans état d'âme de Yves Ravey
Au moment de dormir, enfant, si le vent était à l’ouest, et quand les locomotives s’engouffraient dans le tunnel, au loin, me parvenait, chaque soir, le ferraillement saccadé des wagons de marchandises qui reliaient les usines de construction automobile à la frontière.
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Sherlock Holmes est un célèbre...