La voix paternelle résonnait encore à mon oreille : ce n'est pas pour te faire du mal que je dis cela, Salvatore, tu sais bien, mais tu sais aussi que tu n'as jamais rien fait de ta vie. Voici les mots exprimés par mon père, chômeur de longue durée, le jour de l'enterrement. Je me suis souvenu de ma réponse : le destin, je n'y croyais pas trop, à la chance non plus d'ailleurs, l'important, c'était le camp dans lequel on avait choisi de vivre.