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3.63/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Yves Réquéna est docteur en médecine, acupuncteur et psychothérapeute.

Il s’est spécialisé en acupuncture, au cours de ses études médicales, dès 1971.

Ayant passé sa thèse de doctorat à Marseille en 1974 en pionnier sur le sujet de l’acupuncture en gastro-entérologie, il découvre un an après être diplômé, en 1975, le traitement pour arrêter de fumer avec deux aiguilles en une seule séance.

Il publie avec ses confrères une expérimentation scientifique portant sur 1353 cas de sevrage de tabac contrôlé en milieu hospitalier qui fera l’objet de publications internationales.

Puis il enseigne l’acupuncture à la faculté de médecine de Marseille et oriente ses recherches sur la notion de terrains en acupuncture, de constitutions et de tempéraments, s’attachant à démontrer le lien entre le caractère, les émotions avec les énergies des méridiens et les maladies.

Ses découvertes s’expriment en 1 encyclopédie médicale de 1500 pages en 3 volumes : "Terrains et pathologies en acupuncture" qu’il simplifie pour le grand public dans "Acupuncture et psychologie" paru en 1982.

Il fonde en 1989 la première école de Qi Gong d’Europe et donc de France, l’Institut Européen de Qi Gong, et consacre désormais une partie de son temps à l’enseignement du Qi Gong.

site officiel : https://yves-requena.com/

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Une journée pour apprendre le Qi Gong avec Yves Réquéna


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La capacité de la curcumine à neutraliser la toxicité de certains polluants ou carcinogènes pourrait également servir à réduire la croissance tumorale.
Les carcinogènes sont des produits chimiques, sources d'un risque élevé de mutations cellulaires et de lésions tissulaires pouvant conduire à un cancer.
Différentes études sur l'animal ont démontré que la curcumine pouvait inactiver toute une série de ces carcinogènes chimiques avant qu'ils ne causent des dommages cellulaires.
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La curcumine, l'arme secrète du curcuma

La curcumine (...) est le pigment principal du curcuma. Il constitue 2 à 6% de l'épice. Ce pigment polyphénolique, de la famille des curcuminoïdes, a été isolé en 1815 puis obtenu sous forme cristalline en 1870. La structure moléculaire de la curcumine a été formulée en 1913. (...)
le curcuma contient d'autres curcuminoïdes (...) La proportion respective de curcumine I, II et III est la suivante : 77%, 17%, et 3%.

La curcumine est non seulement un antioxydant très puissant, estimé par exemple 10 fois plus actif que la vitamine E, il est aussi la principale substance active du curcuma, intervenant dans la régulation d'un très grand nombre de signaux cellulaires
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Un remède anti-cancer

A l'origine, une simple constatation ... Les taux de certains cancers en Inde s'avèrent bien plus bas que dans les pays développés. "A âge égal, résume le neuropsychiatre David Servan-Schreiber dans son ouvrage Anti-Cancer, les Indiens ont 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancers du côlon, 5 fois moins de cancer du sein, 10 fois moins de cancer du rein."

Faut-il y voir un effet du curcuma ? Cette poudre d'or que les Indiens consomment quotidiennement dans leur curry, à la dose de 1 ou 2 grammes par jour, et qui constitue avec le poivre l'un des principaux ingrédients de ce mélange d'épices ? Oui, sans doute, tant un grand nombre d'études s'accordent à reconnaître au curcuma un potentiel d'action anti-cancer de première catégorie.

Ainsi, en mai 2008, dans son éditorial consacré au curcuma, l'incontournable Journal of National Cancer Institute remarquait que la curcumine bloque la prolifération cellulaire et tue différentes sortes de cellules cancéreuses comme celles du cancer du côlon, du sein, de la prostate et des mélanomes. Le curcuma ralentit la croissance tumorale et veineuse de cellules cancéreuses du pancréas humain injectées chez des souris. Dans une autre étude, poursuit l'éditorialiste américain Andrea Carter, les souris génétiquement prédisposées à développer des tumeurs intestinales ont mangé du curcuma durant 10 jours. La croissance des tumeurs chez ces souris a été réduite de 60% par rapport à celles n'ayant pas consommé de curcumine.

Des dizaines d'études réalisées in vitro ou sur des animaux attestent de l'effet de la curcumine sur une large gamme de cancers (foie, côlon, estomac, bouche, peau, sein, prostate, ovaire, leucémie). Une palette préventive d'autant plus prometteuse que la curcumine agit à différentes échelles, par différents moyens, en étant capable d'intervenir sur plusieurs centaines de récepteurs cellulaires : gènes, enzymes, facteurs de transcriptions, cytokines inflammatoires ...

Le potentiel anti-cancer du curcuma n'est pas seulement préventif. Des études cliniques menées chez l'homme s'intéressent à l'effet du curcuma sur différents cancers. En supplémentation alimentaire ou en apport associé à d'autres substances. Des protocoles d'accompagnement se diffusent également dans le milieu hospitaliser, recommandant ou non la prise de curcuma en fonction du type de chimiothérapie suivie.
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Historique

Plante très ancienne, probablement originaire du Viêt-Nam, dans le Sud-Est de l'Asie, le curcuma est cultivé depuis plusieurs millénaires en Inde, Chine et Moyen-Orient. L'Inde est considérée comme sa culture d'origine. Connu de longue date, au moins 6000 ans, le curcuma s'avère un élément essentiel de la culture védique. A la fois épice, teinture, herbicide et agent médicinal.
Ainsi le Atharvaveda, la plus ancienne référence au curcuma, prescrit la plante contre la jaunisse et le traitement de la lèpre.

De vieilles recettes datant des Assyriens, 600 ans avant JC, mentionnent l'utilisation du curcuma comme colorant. Il est également cité dans le livre "De Materia medica", traduction latine au XVe siècle du traité du célèbre médecin grec Dioscoride, écrit en 77 après JC : "une plante indienne proche du gingembre, au goût amer et qui donne une belle couleur jaune". "un autre genre de cyperus originaire de l'Inde ressemble au gingembre : il possède, lorsqu'on le mâche, les propriétés du safran".

Cultivé en Chine depuis le VIIe siècle, le curcuma pénètre l'Afrique de l'Est un siècle plus tard. L'Afrique de l'Ouest le découvre au XIIIe siècle, en même temps que l'Europe occidentale. Le curcuma atteint l'Allemagne en 1150 (...) En 1298, l'explorateur italien Marco Polo, étonné par cette plante qu'il découvre en Chine, dit d'elle : "il existe une plante qui a toutes les propriétés du vrai safran, le même parfum et la même couleur, et pourtant ce n'est pas du safran." (...)

En 1450, on le retrouve à Francfort sur une liste de drogues à côté du gingembre (...) L'alchimiste et médecin suisse Paracelse (1493-1541), dans sa théorie des signatures, le préconise pour soigner le foie en raison de sa couleur jaune. En 1563, dans son traité sur les maladies tropicales, le médecin et botaniste portugais Garcia da Orta, installé à Goa, en Inde, évoque le curcuma sous le nom de Crocus indicus. Tout comme le médecin espagnol Juan Fragoso, auteur en 1572 des Discursos de las cosas aromaticas, ce qui accentue d'autant la confusion avec le safran (Crocus sativus).

Les premières descriptions européennes de la plante et de l'origine de l'épice arrivent au XVIIe siècle par Rheede et par l'architecte naturaliste hollandais, G.E. Rumphius. Des essais sont alors menés en Hollande, dans le jardin botanique de Leyde. Son usage se répand alors en Europe, à l'image de la description donnée à la fin du XVIIe siècle par le droguiste et botaniste français Pierre Pomet. (...) "une racine presque semblable au gingembre" ...
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La racine "turmerik" tire son origine du latin terra merita (terre de grand intérêt), qui a donné en vieux français terremérite, et turmeryte en ce qui concerne le moyen anglais et les langues germaniques. On la retrouve dans l'arménien turmerig, le japonais tamerikku et le coréen tumerik. Le vocable ferait bien sûr allusion à la ressemblance de la poudre du curcuma, jaune dorée, avec une hypothétique terre d'ocre, de couleur or.

La racine "kurkum(a)", latinisée en curcuma, vient elle de l'arabe khourkoum, qui signifie jaune. Issu de kumkuman, l'un des noms sanskrits de la plante, ce mot viendrait peut-être du vietnamien cu nghê signifiant bulbe/tubercule de curcuma. Le mot cu nghê se retrouverait aussi dans l'indonésien kunyit, le javanais kunir, le malais kuning, le soudanais koneng, etc.
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Vivre vieux, ce n'est peut-être pas réellement l'enjeu, mais vivre le plus longtemps possible dans la meilleure forme extérieure physique et intérieure, psychique, émotionnelle et spirituelle, ça, c'est un défi qui vaut la peine d'être relevé.
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Des sols de l'Asie du Sud, son territoire naturel, jusqu'aux tables de l'Europe, le curcuma semble avoir gagné mille noms. En Inde, le sanskrit lui attribue 55 synonymes. Le chinois le surnomme racine de tulipe ou plus couramment gingembre jaune. A La Réunion, on l'appelle communément le safran pays. Et en France, safran d'Inde. Les Anglo-Saxons le dénomment traditionnellement turmeric.

Cette diversité s'appuie sur deux grandes racines linguistiques du mot, représentées au sein des langues européennes. L'une dite "kurkum(a)", dominante et commune aux langues tchèque, russe, polonaise, lituanienne, finnoise ... L'autre le "turmerik" propre aux langues anglaise, islandaise, néerlandaise, portugaise, etc. est restée minoritaire.
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Traditionnellement, le curcuma est l'un des ingrédients indissociables des cuisines héritières des cuisines créoles. On le trouve dans de nombreux mélanges et pâtes d'épices : curry, colombo, massala, wat, ras-el-hanout ou sambhar.

En Thaïlande, feuilles, jeunes pousses et fleurs servent de légumes et parfument les omelettes. Les Malais et les Indonésiens ne renient pas non plus les feuilles dans nombre de leurs plats. Et le rhizome est un élément clé du nasi kuning (riz jaune indonésien) ou des banh xeo (crêpes salées vietnamiennes). Un autre usage, plus atypique, est l'extraction en Inde de l'amidon des rhizomes pour former une fécule (...)
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Se procurer du Curcuma

Le curcuma peut se trouver aujourd'hui sous différentes formes : frais, en poudre, en huile essentielle ... et même en gélules prêtes à consommer !

Nettement plus savoureux que la poudre, le rhizome frais se trouve rarement en Occident. Vous pouvez essayer de le trouver sur les marchés ou dans les épiceries asiatiques. Le rhizome frais se conservera deux semaines au réfrigérateur dans un sac de plastique perforé et au congélateur pour une durée plus longue. Il est possible de le consommer râpé. Méfiez-vous toutefois ! Le curcuma est une substance très tachante, surtout frais.

La poudre de curcuma est un produit que l'on trouve facilement dans le rayon épices. L'idéal serait d'acheter la poudre en petites quantités, pour garder son arôme intact. Conserver la poudre dans un contenant hermétique au frais, au sec, et à l'abri surtout de la lumière. L'habitude courante d'exposer les flacons d'épices à la lumière les oxyde et leur fait perdre leurs qualités.

Des gélules de curcuma sont aujourd'hui vendues par plusieurs laboratoires de compléments alimentaires, en curcuma seul ou associé à d'autres éléments. Rappelons la nécessité d'obtenir certaines infos produit : traçabilité, pays d'origine, certification bio ou origine sauvage, et mode d'extraction garantissant l'absence d'utilisation de solvants tels qu'acétone ou autres, parfois utilisés dans les extraits de curcuma "premier prix". (...)

Il est aussi possible de prendre du curcuma en homéopathie. Le Dr Laurent Hervieux, homéopathe et phytothérapeute, préconise de l'extrait de curcuma en granules, plutôt qu'en teinture-mère. Celle-ci, plus efficace, contient malheureusement de l'alcool, nocif pour le foie.
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Ses vertus médicinales sont aussi très bien connues des médecins traditionnels. En Inde et en Chine, par exemple, on utilise le curcuma dans le traitement des rhumatismes. A Hawaii, il devient un broyat de plantes pour purifier le sang, en inhalation pour le nez, en gargarisme ... En Indochine, on l'utilise contre les moustiques. D'autant que l'huile essentielle de Curcuma est identifiée comme antiseptique, antimicrobienne et répulsive aux insectes.

En médecine ayurvédique, de même que dans les médecines traditionnelles chinoise, japonaise, thaïlandaise et indonésienne, le curcuma est aussi considéré comme un tonique du système digestif et un remède contre les troubles de la digestion. De nombreuses propriétés anticancéreuses commencent à être mises en évidence sur les extraits de curcuma concentrés en curcumine. (...)

Le curcuma entre dans la composition de nombreux phytomédicaments utilisés comme cholérétiques et cholagogues, ainsi dans les troubles dyspeptiques d'origine hépatique, concernant l'ensemble du tractus digestif.
On peut raisonnablement l'employer comme anti-ulcérogène et protecteur de la muqueuse gastrique.

Riche en amidon (45 à 55%), le curcuma renferme 2 à 6% d'huile essentielle et une famille de pigments spécifiques - les curcuminoïdes (jusqu'à 8%) -, dont le composé majoritaire est la curcumine (50 à 60%).

(...) dans le "curry", la présence du curcuma compense une partie des effets irritants des autres composants (surtout le piment) sur la muqueuse digestive.

L'activité anti-inflammatoire de la curcumine reste encore à préciser. (...)
Pourtant son effet reste assez net, aussi bien sur l'inflammation aiguë que chronique.
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