Yves Vander Cruysen

Un mois après la bataille, Waterloo est toujours marquée par les conséquences de l’événement, comme le décrit Charlotte Waldie, une voyageuse écossaise de 27 ans qui se rendra sur les lieux, le 15 juillet 1815 : « Tout au long de la forêt de Soignes, la route gardait des vestiges des scènes affreuses qui s’y étaient déroulées il y a peu. Des ossements de chevaux non enterrés, des débris de charrettes et des pièces de harnais étaient éparpillées partout. À chaque pas, on trouvait des restes de vêtements qui avaient appartenu à des soldats. Des chaussures, des ceinturons et des fourreaux, des coiffures d’infanterie en pièces, des plumets brisés et des bonnets écossais couverts de boue étaient répandus sur les bas-côtés ou éparpillés parmi les arbres ; ces funêbres reliques avaient appartenu aux blessés qui avaient tenté de se traîner loin du champ de bataille et qui avaient succombé, incapables d’aller plus loin ; on apercevait leurs tombes, si on peut appeler ainsi des trous à peine recouverts de terre... »

La wallon, première langue parlée à Manhattan:

(...) la majorité des premiers colons de Manhattan on des racines wallonnes. Leur langue de tous les jours est le patois parlé dans nos régions aux XVIe et XVIIe siècles. Grâce à un document retrouvé récemment, on peut même affirmer que la première parlée dans la Nouvelle-Amsterdam était le wallon.