AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.65/5 (sur 691 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vendée , le 14/03/1946
Biographie :

Yves Viollier est né en Vendée. Il a exercé le métier d'enseignant de français et de latin à La Roche-sur-Yon. Il est dans le même temps critique littéraire à La Vie. Étant à la retraite désormais, il se consacre à l'écriture de ses livres ainsi qu'à la vie littéraire (divers salons du livre dont celui de Montaigu par exemple, il apprécie le contact avec ses lecteurs)
Il est qualifié d'écrivain du terroir,se rattachant à l'école de Brive, (d'où son surnom de "Vendéen de l'école de Brive"), il se décrit lui même comme seulement écrivain populaire car le terme terroir, loin d'être péjoratif, est quelque peu restrictif.

Deux de ses livres ont pour cadre la région de Châteauneuf en Charente et tout particulièrement Les pêches de vigne.
Il a reçu le prix Charles Exbrayat 2001 pour "Les Lilas de mer".

Il est membre de la Nouvelle Ecole de Brive.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Yves Viollier   (48)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Soixante-dix ans après, Simon revient sur les traces de sa jeunesse, dans ce camp où il a été déporté. Sa femme l'accompagne… Formidable roman sur l'engagement et la résilience, le nouveau livre d'Yves Viollier est aussi une histoire d'amour à l'automne de la vie. Coup de Coeur Web TV Culture ! Découvrez l'émission en intégrale sur https://www.web-tv-culture.com/emission/yves-viollier-quoi-pensent-les-saumons-53872.html?pk_campaign=yves-viollier


Citations et extraits (162) Voir plus Ajouter une citation
La lumière, ce soir, est comme un ciré jaune de marin luisant de paquets de mer. Les convois de nuages s’étirent et filent, poussés par le vent. Les branches des tamaris se giflent comme des gens en colère.
Commenter  J’apprécie          381
Je pensais à ma maman, on lui avait arraché son bébé. J’ai entendu bêler des brebis à qui on avait pris leur agneau, des vaches pleurer jour et nuit à la barrière où avait disparu leur petit veau.
Commenter  J’apprécie          343
La mémoire est un animal qui galope et ne s’arrête jamais. J’ai gardé ça, la mémoire, la vie ne me l’a pas rabotée.
Commenter  J’apprécie          292
Quand on a été sevré d’amour, on est tenté par tout ce qui passe, on devient vite boulimique et on attrape n’importe quoi.
Commenter  J’apprécie          220
La lisière de la forêt s'était mise à brûler aussi. Les grands chênes s'embrasaient et dressaient leurs flammes au ciel comme des candélabres d'or. Les habits-vestes bleus des paysans des Mauges se confondaient avec les uniformes républicains et les Vendéens se sont aperçus, trop tard, qu'ils avaient tué des frères.
Commenter  J’apprécie          152
La voiture cahote sur le chemin du marais pendant des kilomètres interminables. Les deux sœurs ne respirent plus. Marie serre sa poire de ventoline entre ses doigts. Enfin, la voie semble s'élargir. Les frênes, les saules , s'écartent. Les phares éclairent une vaste étendue d'herbe, une haie taillée avec soin. Elles roulent toujours aussi lentement. Et dans l'ouverture d'un passage, elles croient rêver en découvrant une tour carrée à échauguettes et à mâchicoulis, dressée seule au milieu de la prairie.
- Je la connais...murmure Aminthe.
Le nom lui revient en même temps que les phares éclairent le panneau :
- Moricq !
Commenter  J’apprécie          140
Maman, donnait, donnait, elle aurait donné sa chemise. Les romanichels le savaient. Ils venaient chercher du lait à la maison. Elle leur a donné le lapin qu'elle vidait et on s'est passé de viande pendant la semaine! Une autre fois, ils sont arrivés quand elle préparait des patates et des topinambours. Ils n'aimaient pas les topinambours. Elle a donné les patates. On a mangé les topinambours.
p. 130
Commenter  J’apprécie          130
J’ai retourné la vieille faux de papa. Elle nous serait utile cette nuit. Les Vendéens circulaient dans des chemins bien pires que ça, en hiver, il faisait froid, et les paysans leur tendaient des embuscades en campagne… Nous, on n’a rien à craindre, à part le vent, les gouttes, tu parles !… Nos arrière-arrière-grands-parents étaient obligés d’avoir du courage …
Commenter  J’apprécie          110
Les martinets ont poussé des cris stridents pendant toute la durée de la messe en faisant de grands huit entre l’église et les maisons de La Chênelière. Leurs ailes fendaient l’air tiède avec un bruit de soie déchirée, frôlant les croix des pignons de l’église et enveloppant dans leur ballet les arbres de la place et la ramure du gros tilleul de la fabrique.
Commenter  J’apprécie          112
Si votre vocation vous porte au mariage, prenez bien garde de ne pas porter vos visées sur des personnes qui n’aient pas la crainte de Dieu, car sans cela vous serez toujours malheureux, et ne manquez jamais de demander et de suivre les conseils de vos parents.
Commenter  J’apprécie          100

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yves Viollier (823)Voir plus

¤¤

{* *} .._..