(...) Pour que la vie, en nous, prenne du sens.
Il faut la retenir, la regarder par l'écriture, les yeux dans les yeux. Il faut, par le langage, la vérifier, peser son poids de vérité, au prix parfois de l'abandon des autres qui nous reprochent notre présence au monde par une absence à leurs jours.
C'est ainsi. Nous ne pouvons agir autrement. Tout ce que nous entreprenons s'incarne, ainsi que dans l'Evangile, par des noms et des verbes. Si je ne nomme pas, je ne sais pas.