je l'ai retiré de la Marne,
dit il, quelque, un voulais
le noyer...je l ai appelé moise, et je ne sais qu , en
faire.ils est petit.il ne doit
pas savoir manger seul.je
voudrais pas qu'il meure.
la baronne plisse le nez 👃.
- c'est un chien 🐶 dit elle
comme si se n était pas
évident pour tout le monde.
- si je pouvais me débrouiller seul, je ne serai
pas venu vous trouver, seulement voila, mon beau
père n aime pas les bêtes,
ma mère ne veux pas le
contrarié..bon alors qu , ce
que je fais? je retourne à la
marne et je le jette?
- c, est bon, on va voir ce
qu , on peut faire.
et c'est ainsi que tout a commencé.
- Où je veux aller, Pierre ? Mais je vous l'ai dit. Chez moi, à Belle-Île, à Locmaria exactement, là où j'ai vu le jour il y a soixante-douze ans.
Tante Marcelle était la plus perturbée de nous tous. Il faut dire que depuis que grand-mère n'est plus là, elle poulote grand-père, le bichonne, le materne, comme si c'était un bébé.
Ce pays lui tient à cœur par des milliers de petits riens, par la couleur de son ciel, par ce chemin creux conduisant à une fontaine, par cette pointe de rochers où se dresse un dolmen, par ce moulin en ruine, par cette carcasse de bateau pourrissant depuis des années dans la vasière.
(p. 147-148, Chapitre 9).
Un sauvage "Tu es un sauvage !" Combien de fois ne lui a-t-on pas dit ? C'est peut-être vrai, en définitive.
- Je m'appelle Mélusine, dit-elle, en reprenant haleine, et je te permets de rire si tu en as envie, parce qu'il faut bien avouer qu'un tel prénom pour une telle masse de chair, cela peut prêter à l'ironie.
Ceci n'est pas une critique; en effet, ce livre a été lu voici 45 ans. J'en ai juste retenu que cela m'avait beaucoup plu.
Tellement plu que j'ai gardé en mémoire le prénom Jonathan, jusqu'à en prénommer mon fils né en 1980.
Lorsque, parfois, le garçon était enclin à se laisser aller au découragement, il lui suffisait d’évoquer un instant comme celui-là pour retrouver la joie de vivre. Qu’y a-t-il en effet de comparable au plaisir d’être seul à bord du bateau qu’on aime et, les écoutes dans une main, la barre dans l’autre, d’appareiller par une journée claire ?
(p. 22, Chapitre 2).

Tu sais, mon gars, lorsque autrefois nous étions pris dans les grands calmes plats de l’équateur, le bateau demeurait des jours et des jours, des semaines parfois, sans avancer ! Le coq jetait des déchets à la mer le matin et, le soir, il les retrouvait à la même place. Les voiles pendaient lamentablement le long des vergues. C’était terrible ! Bien plus débilitant qu’un coup de tabac ! On avait l’impression d’être prisonniers de l’infini. On se disait : « Jamais plus il n’y aura de vent sur l’océan ! » On le disait, mais dans le fond on savait bien qu’un jour ou l’autre, le lendemain, la semaine prochaine, il finirait par revenir, le vieux brigand ! Le capitaine passait ses journées sur la dunette en sifflotant doucement d’une manière très particulière. Il appelait le vent, Ronan, et le vent effectivement se décidait à souffler à nouveau. Les voiles se gonflaient miraculeusement, le bateau reprenait sa gîte et l’équipage retrouvait son moral… Le vent était revenu.
- Tu vois, Tom, je trouve que ton grand-père a raison, et qu'il n'est jamais trop tard pour sortir de sa routine.
Comme une enfant, Mélusine touche aux miraculeuses machines, les met en mouvement les unes après les autres. Lui la regarde faire, toute méfiance envolée.
-C'est beau, c'est magnifique!
-Ce ne sont que des bidules pour oublier ma solitude.