« Bien sûr, comme tous les écrivains, j'aimerais laisser en héritage quelques livres ou quelques phrases susceptibles de réconforter un lecteur, de le réconcilier, ne serait-ce qu'un instant, avec lui-même. » (p. 31)
« Les plus purs élans du cœur comme les plus beaux poèmes d'amour sont toujours des appels au secours, des prières, c'est-à-dire l'ouverture d'un vide qui aspire à être comblé, l'expression de ce qui est sans voix et veut être entendu. » (p. 86)
« À quoi reconnaît-on une grande œuvre ? Question difficile à laquelle je réponds pourtant sans hésiter : à son pouvoir de compassion. » (p. 97)