C’est vrai que les napperons en crochet, les fleurs sur la terrasse et le thé dans des tasses en porcelaine évoquent sans doute plutôt Chopin, ou à la rigueur Beethoven. Mais tout devrait commencer par du Bach, c’est la base, ou peut-être le sommet. Il parle directement à l’âme. C’est un peu difficile à expliquer. Chaque note est irremplaçable et choisie selon une logique que je n’arrive pas à saisir tout à fait mais qui rend sa musique merveilleuse, impitoyable et fondamentale. Et puis jouer du Bach, ça compte pour prière.