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Critiques de Zoë Beck (71)
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Fake fake fake

Autant je n'ai aucun mal à me glisser dans la peau d'une adolescente pour quelques heures et au hasard de mes lectures, autant me glisser dans celle d'un ado "mâle" avec les hormones qui le travaillent , des pieds qui atteignent le 49 en pointure ) a été difficile...

[Surtout la pointure 49, ça , ça eu du mal à passer ! ]



Bref , Edvard (avec un V !) est un looser. Un pote et demi, un "copain" de classe qui le martyrise, une certaine Constance qui ignore même "l'ombre de son ombre"; franchement sa vie pourrait être plus funky .

Alors , il a une brillante idée : créer un faux profil facebook où il serait Jason ,américain et populaire ( parfait quoi...)

Mais l'histoire va légèrement lui échapper, car Constance a un peu trop adhéré au "projet Jason" .



Et à partir de là, l'auteur s'égare un peu dans d'autres histoires, qui se rejoignent à la fin bien sûr , mais le roman perd le coté percutant de la quatrième de couverture. On y parle d'écologie, de solidarité etc... Rien que de bonnes choses , c'est sûr , mais on est loin du pitch de départ. Oups! J'ai oublié de dire qu'il s'agissait d' un journal avec tout ce que cela comporte de "quotidien".

Et bien que cela reste frais, léger et agréable , ce n'est pas selon moi, une lecture indispensable .

Le ton très jeune pourrait plaire à une tranche d'age 11/ 12 ans .
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Fake fake fake

Fake : Edvard ne s’appelle pas Jason. Fake : il n’est pas américain mais bien allemand. Fake : il n’est pas populaire comme son alter ego, au contraire, Constance, celle qu’il convoite, fait comme s’il n’existe pas. En plus, les vacances avec ses parents ne se passent pas exactement comme il souhaitait…

Un roman jeunesse moderne, Facebook est au centre de cette histoire. Sauf qu’ici, ce réseau social est utilisé à des fins détournés, arriver à attirer l’attention de Constance sur lui. Vite lui, bien rigolé de cet adolescent maladroit qui enchaine les gaffes. Il a l’air bien fainéant mais il a tout de même bon fond. Par contre, cette histoire de nouvelles chaussures, ça m’étonne carrément ! Ca finit un peu vite, sans évolution de situation ou juste retour des choses mais peut-être il a peut-être un peu grandi dans sa tête. Sauf du côté de l’amour mais ça… ! Ca amène une suite mais serait-elle… ?

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Fake fake fake

Pris sur un coup de tête et parce que la couverture me disait quelque chose, c'est une fois chez moi que je me suis rendue compte que cet ouvrage ne m'était vraiment pas inconnu... En effet, Iris29 l'avait lu et ne l'avait pas entièrement porté dans son cœur ! Plutôt que de le ramener, j'ai tout de même essayé, ne serait-ce que par curiosité ou connaître certains ouvrages de mes rayons... Hélas, j'ai réellement eu du mal avec cet ado sans arrêt en train de râler ou d'être agressif voire blessant avec ses proches comme avec des inconnus. J'avais envie de le gifler à plusieurs reprises. D'ailleurs, je me suis plainte de lui à haute voix à plusieurs reprises en demandant à mon conjoint s'il avait été comme ça durant son adolescence (la réponse est non)... "Je n'ai pas encore mué", "Je n'ai pas de poils au torse", "Mes parents sont trop bizarres", "Je veux de la viande", etc. Qu'il m'a vraiment agacée ! Rares sont les protagonistes que je déteste, mais celui-ci en fait à présent partie. Menteur, râleur, égoïste et mal dans sa peau, ce cher Edvard m'a donné envie de tout plaquer après quelques chapitres !



Mais je me suis accrochée et je dois avouer que, finalement, j'ai réussi à passer outre cet ado insupportable dès l'instant où il s'est mis à faire la connaissance de son voisin, M. Tannenbaum. Leur relation est assez touchante. Quant à notre petit narrateur, il a bien évidemment bon fond. Ce n'est pas un si mauvais bougre... Ainsi, j'ai trouvé que le récit prenait presque une toute autre tournure. On passait de « Privée de réseau ! » de Jo Witek (en plus horripilant, car notre chère Mentine est bien plus sympathique et attachante qu'Edvard) à un roman plus classique où la romance, l'amitié et l'entraide sont mises en avant. Edvard découvre certaines choses, notamment les premiers émois amoureux avec Karli... Par contre, je ne suis pas certaine que le message soit très bon. Je résume à ma sauce, mais, pour résumer, c'est ça : "Pour sauver un voisin, je détourne l'argent de 500 000 personnes qui pensaient œuvrer pour une association. Cool. L'arnaque en ligne, ça aide autrui !"... Je ne sais pas si c'est bien légal. Juste une intuition, hein...



L'idée de créer un profil pour usurper une identité est intéressante, car elle permet de mettre en avant les dérives d'internet ou les soucis liés aux réseaux sociaux. Il y a également l'idée de se perdre ou s'oublier au profit de cette identité que l'on s'est créé. D'autres notions (harcèlement, écologie) et messages (aider un voisin/solidarité) étaient bons, toutefois, je reste assez déçue : je n'ai pas nécessairement adhéré au héros qui couche son quotidien dans son journal intime ou à la conclusion assez discutable. À l'inverse, j'ai adoré ses parents, en particulier la mère qui est très sympathique. Je pense donc qu'il y a du bon comme du mauvais dans cet ouvrage... D'ailleurs, malgré ma réticence, c'est une lecture légère qui se lit vite puisque les chapitres sont généralement assez courts et font parfois une simple page (voire une ligne). Cela peut plaire à certains ados, notamment aux garçons...


Lien : https://lespagesquitournent...
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Fake fake fake

Edvard, 14 ans, est un ado plutôt mal dans sa peau. Pour séduire la belle Constance, il décide de créer un faux profil Facebook. Mais sa rencontre inattendue avec son voisin, un homme âgé menacé d'expulsion, va bouleverser son quotidien et ses priorités...

Je ressors de cette lecture avec un avis plutôt mitigé.

Je pensais découvrir une histoire centrée sur les réseaux sociaux et leurs dangers, les dérives possibles de l'utilisation de Facebook et en fait, ce n'est pas vraiment ça l'essentiel. J'y ai découvert à la place une histoire d'amitié intergénérationnelle, de solidarité et d'engagement.

Malgré tout, ce roman est plutôt agréable, écrit sous forme de journal intime. Il montre bien les sentiments complexes qui habitent les ados de l'âge d'Edvard : les relations parfois difficiles avec les parents (et dans notre cas, Edvard a quand même des parents assez originaux dans leur genre), les premiers émois, le harcèlement scolaire, les amis...

Un roman qui m'a un peu déçue par la tournure prise mais qui, dans l'ensemble, n'est pas déplaisant non plus...
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Fake fake fake

Ne vous fiez pas uniquement à la quatrième de couverture de l'éditeur pour vous plonger dans Fake, fake, fake. Plutôt qu'un mensonge qui tourne mal sur les réseaux sociaux, le roman de Zoé Beck raconte plutôt comment Edvard, un ado pas très bien dans sa peau et qui a décidé de lancer un faux profil Facebook, va aider un voisin à ne pas être expulsé. Un roman sur la jeunesse écrit comme un journal intime avec en toile de fond des thématiques porteuses : le harcèlement scolaire, les réseaux sociaux, l'amitié, l'amour, les parents…

Une histoire facile et rapide à lire grâce à un héros attachant et drôle. L'ensemble est très divertissant mais même si j'ai lu avec plaisir ce roman, j'ai aussi eu l'impression d'avoir été trompée sur son contenu car quand j'ai commencé, ce n'était pas l'histoire à laquelle je m'attendais. du coup, je suis un peu déçue.
Lien : http://www.lirado.fr/fake-fa..
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Fake fake fake

  La page avait été liké par plus de 300 internautes, des amis Facebook allemands.



Ci gît le souvenir de Jason, l'étudiant américain si sympa. Sourire ultrabrite et sac à dos aux portes virtuelles de l'Allemagne.



La jolie Constance regrettera son absence comme une veuve éplorée toute vêtue de noir. Même habillée comme la fille du croque mort du coin, Edvard la trouverait belle et irrésistible parmi d'autres. Dommage, qu'elle ignore son existence d'un dédain régulier.



Jason, lui, avait tout.



Enfin, tel que l'avait imaginé Edvard sur FB pour approcher la belle. Photo. Faux! Souvenirs et partages sur le mur FB. Faux!



 Il avait même eu droit aux clichés d'été de Constance en deux pièces, le s*&# !!  



Elle en devenait attachée à un point tel qu'il fallut faire mourir ce rival trop populaire. Une allergie. Une mortelle.



 Fatale. Ou plutôt une erreur médicale !



Enfin, c'est ce que confia James, le frère de Jason. Il a fallu trouver d'autres photos pour le faire vivre celui-là. Une allergie!  Une erreur médicale était plus plausible, plus mystérieux (ou vague, comme on veut!) et dramatique.



Edvard, lui, était allergique. A certains légumes. Rock 'n Roll. Une petite santé a en dégobiller sur ses chaussures et évidement, ce naze de Henk avait été aux premières loges pour prendre des photos avec son portable.



Les 14 ans et le passage à la puberté pour Edvard, c'était l'enfer. Des pieds et des jambes qui se sont allongés et pas un poil d'homme à raser sur le torse? Une voix toujours pleine de miel enfantin. Pffff! "Cher, journal..."



 



: Oui, même si cela ne semble pas évident au départ, il semblerait bien que Edvard couche son récit dans un journal intime, du moins au début, quand il nous confie dans le creux de l'oreille ses vacances moyennement appréciée dans une ferme Bio, ses nouvelles chaussures crottées par le chien du voisin et son forfait, surtout. Oui, Edvard est un râleur mais surtout un malin menteur, un imposteur et il vaudrait mieux pour lui, étant donné sa cote de popularité, que ces révélations ne tombent pas en de mauvaises mains ( ou oreilles, comme on veut!).



Ces attitudes bougonnes et ses interrogations obsessionnelles sur la puberté conduisent même sa mère à se formuler les mauvaises réponses à ses tourments ados.



C'est bientôt la rentrée au collège et la première obsession de Edvard, c'est Constance. Une princesse de Collège qui le dédaigne à mourir au point que Edvard s'invente un avatar sur Facebook pour goûter à un seul de ses clics.



Contre toute attente, son personnage remporte tous les suffrages d'affection et la belle en est mordue comme une aveugle qui tend la main vers la vue.



Cette première direction du roman est drôle et en même temps pose une réflexion par l'ironie de la situation qui grandit, sans diaboliser l'outil pour autant le poids, la valeur des relations "amicales"entretenues sur les réseaux sociaux.



L'affaire échappe à Edvard, pauvre larve de collège, qui s'est construit un personnage américain, beau, cool et idyllique qui lui, jouit d'une vie de papillon tant convoitée.



Faire mourir un caractère fictif semble difficile et tout aussi complexe que de le faire vivre. De peur d'être découvert et ménageant les sentiments de Constance, Edvard s'enfonce toujours plus loin dans sa supercherie pour espérer retomber sur ses pieds. Hilarant et jouissif. 



Edvard n'a pas un profil d'apollon, il est cultivé mais plutôt ordinaire, un poil arrogant et précieux parfois, il nous fait bien rire avec ces obsessions du poil. Egal parmi tous les garçons finalement.



Ce n'est pas au menton mais sur le torse que ça le travaille. Et la voix, n'en parlons pas avec ce physique dégingandé.



Henk, un gros bras, ne se prive pas de lui faire comprendre régulièrement qu'il n'a pas une tête de vainqueur. Et pourtant, avec ses potes, avec Karli, peut-être que Edvard apprendra à voir sa vie autrement. Affronter la jungle de l'âge ingrat avec son premier succès avec les filles et son premier baiser peut-être.



Les chapitres sont courts, ils suivent les états d'âmes ou avancées du héros dans sa quête de sa vie d' « homme ». On oublie le format du journal intime pour se plonger dans sa quête initiatique, les dates rythmant surtout les impatiences de Edvard .



Il trouvera d'ailleurs des combats plus grands que lui, que ses poils sur le torse, qui le feront grandir, entre autre l'expulsion de son vieux voisin, l'auteur de son livre de chevet "Etoiles", M. Tannenbaum. Bienvenue dans l'âge adulte.



L'auteur est Zoë Beck, traduite de l'allemand, pour une vision de l'adolescence masculine c'est plutôt bien vu.



Même si Edvard reste artificiel par endroits, l'auteure arrive à nous faire entrer dans la bande de copains sans passer de trop par les vestiaires de sport. Ce qui en fait un bon choix pour filles et garçons sans distinction. C'est très spirituel et agréable.



A découvrir.



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Fake fake fake

J'ai emprunté ce roman pour ados à la médiathèque.

J'ai trouvé le début un peu mou mais l'histoire est finalement sympa.

Le héros, Edvard, est allemand et vit entre des parents très compréhensifs et "bobo" qui évoquent avec nostalgie leurs souvenirs de jeunes hippies alors qu'ils sont désormais directrice de galerie d'art et directeur musical. Il redoute de retourner au collège à la fin des grandes vacances pour se faire harceler par Henk et sa clique et rêve en vain que Constance tombe amoureuse de lui.

Mais ce qui va réellement déclencher le récit c'est la rencontre avec son voisin, monsieur Tannenbaum pour une sombre histoire de crotte de Caniche.

L'histoire se poursuit ensuite en parallèle entre la recherche de solutions pour aider ce vieux professeur à ne pas être expulsé de chez lui et les soucis que rencontre Edvard sur Facebook où il a créé un faux compte devenu très populaire.

C'est plutôt drôle avec des personnages attachants mais sans doute un peu léger.
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Fake fake fake

Roman vraiment amusant pour adolescents dont le personnage principal est aussi le narrateur (un peu à la manière d'un journal intime, comme le Journal d'un dégonflé, mais en moins bébé). Il raconte ses déboires d'adolescent en pleine puberté dont certains signes physiques tardent à se montrer et qui provoque chez lui un manque de confiance, une peur du regard des autres et un mal-être typique des ados. Ce qui est intéressant, c'est qu'habituellement ce sont surtout des personnages féminins qui sont présentés en littérature jeunesse avec les questionnements sur les changements physiques, les premières amour et les relations familiales. C'est divertissant, intéressant et très amusant ici de voir le pendant masculin.
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Fake fake fake

J'étais bien tentée par ce roman vu qu'il parle des réseaux sociaux et que c'est un sujet d'actualité très important de nos jours. J'étais très intriguée par l'histoire et finalement, je suis assez mitigée par cette lecture.



Edvard a quatorze ans, il a un physique commun et il est attiré par Constance, qui elle, se fout complètement de lui, elle ne ne calcule même pas. De plus, il est le souffre-douleur de Henck, un garçon de sa classe. Pour attirer l'attention de Constance, Edvard a créé un faux profil Facebook, du coup, il se fait passer pour un étudiant américain auprès de Constance. Au fil de ses mensonges, Edvard va être pris dans son propre piège...



La première partie du roman est assez longue, la deuxième partie est un plus prenante et ça remonte le niveau du roman. D'ailleurs, Edvard évolue rapidement. Dans la première partie, il m'a fait lever les yeux en l'air pas mal de fois, on ne peut pas dire qu'on s'attache à lui, mais il est pris dans son action et il essaye de tout faire pour aider son ami. Au final, la partie de l'intrigue du réseau social n'est pas le sujet principal, c'est juste qu'une partie qui va permettre à Edvard d'évoluer.



Le fait que le livre soit sous forme de journal intime apporte un énorme plus. Du coup, c'est un livre qui se lit rapidement. La plume de l'auteure est simple et fluide. La fin apporte du baume au coeur, Edvard va ouvrir les yeux et ainsi sa vie va enfin commencer comme il le veut.



En conclusion, un roman assez mitigé. Il se lit rapidement, les pages se tournent seules. Certains sujets abordés sont intéressants mais le personnage principal n'est pas attachant et surtout on a envie de le secouer pendant une grande partie de l'histoire.
Lien : http://livres-films-series.b..
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Fake fake fake

Je suis un peu mitigée pour ce roman. J'ai aimé la tournure assez inattendue qu'a fini par prendre l'histoire mais d'un autre côté, je ne m'attendais pas vraiment à ça. Je pensais que l'histoire entière serait basée sur les mensonges et sur le comportement du personnage principal face à ceux-ci mais l'intrigue ne se place pas principalement sur cette voie...





Le récit est présenté sous forme de journal intime où Edvard, jeune collégien de 14 ans, relate la fin de ses grandes vacances scolaires et le début de sa rentrée. Ses principaux problèmes sont de ne pas plaire à Constance alors qu'il en est raide amoureux et d'être le souffre-douleur de Henk, un garçon de sa classe très populaire qui passe son temps à le ridiculiser.

Étant complétement transparent aux yeux de Constance, Edvard décide de se créer un faux profil Facebook sous l'identité de Jason, jeune étudiant américain en voyage scolaire en Allemagne, pour pouvoir suivre la vie de la jeune fille sur les réseaux sociaux et aussi lui parler fréquemment. Dépassé par ses mensonges, il règle le problème avec un autre mensonge qui ne le sort finalement pas de cet engrenage mais qui lui sera finalement plutôt utile dans un autre contexte...





L'intrigue ne repose donc principalement pas sur les mensonges d'Edvard mais ces derniers lui seront bien utiles malgré tout au dénouement... Je ne peux pas parler de l'intrigue sans trop en dire puisque rien n'est dévoilé sur la quatrième de couverture à ce sujet, mais j'ai juste trouvé dommage que cette dernière nous mette sur une fausse piste justement. L'histoire est très intéressante et prenante cependant, c'est un vrai plaisir de découvrir comment Edvard résoudra le problème d'un ami qui, à force d'attachement, est devenu le sien...

En fait, ce qui me dérange dans cette histoire, c'est que tous ses mensonges sur les réseaux sociaux, son faux profil et toute la vie qu'il a brodée autour, ne sont pas du tout remis en question. Ça sert à l'intrigue et plutôt pour une très bonne action certes, mais ce n'est pas forcément très anodin ce qu'il fait, ça va même très loin et, en lisant ce roman, j'ai plutôt perçu cela comme quelque chose de normal, d'ordinaire dans la vie d'un ado... Pas une seule fois ça ne remet vraiment le personnage principal en question. Ce qu'il fait n'est pas dans le but de nuire et on le voit bien mais rien que le principe même de toute sa stratégie pour se rapprocher d'une fille n'est pas forcément quelque chose à prendre en exemple. Enfin, ce n'est qu'un avis personnel, mais j'ai assez mal perçu cette partie de l'histoire, du fait que ça n'a pas servi à remettre des personnages en question ou à leur faire comprendre véritablement quelque chose...





J'ai adoré suivre l'évolution d'Edvard, même si je ne l'ai pas trouvé assez aboutie. En fait, c'est toujours le même problème, c'est surtout parce qu'il ne se remet pas beaucoup en question. Néanmoins, il évolue beaucoup en peu de temps et ça le rend agréable à suivre. On découvre un ado mal dans sa peau parce que la puberté n'a pas encore fini son travail et qu'il est, par conséquent, sujet aux railleries de ses camarades de classe. Il en vient à complexer sur des détails qui devraient être sans importance mais qui prennent une grande place lorsque l'on est ado. Il se sent d'abord rabaissé et humilié. Mais plus on avance dans l'histoire, plus il prend du plombs dans la tête sans même s'en rendre compte. Parce qu'il défend une cause qui lui tient à cœur et parce que son faux profil lui ouvre un peu les yeux sur lui-même, il prend petit à petit du recule et se rend compte qu'il est aussi bien que n'importe qui.

D'autres personnages vont l'aider, chacun à leur manière, dans son acceptation de soi, même les plus négatifs vont le faire évoluer.





Le fait que ce soit sous forme de journal intime rend la lecture très fluide et très rapide. Et le fait que ce soit un jeune garçon qui l'écrit nous permet aisément de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête, de s'identifier à lui et de s'y retrouver facilement. Certaines réactions d'Edvard le rendent très touchant et nous donnent des situations drôles aussi.





J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, grâce notamment à l'intrigue qui a tout de même une certaine profondeur et au personnage principal qui devient de plus en plus touchant durant son évolution vers la maturité. Je pense simplement que ce qui est annoncé dans la quatrième de couverture aurait pu être un peu plus développé, car c'est surtout de cet aspect de l'histoire que j'en attendais le plus.
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Fake fake fake

J’adore la littérature jeunesse. Alors quand j’ai vu la quatrième de couverture et ce titre accrocheur je me suis dit fonce Gaoulette. Pour moi c’est une grosse déception.

Edvard est un looser, un peu punk, des parents bobos, fait une taille 49, vomit pour un oui pour un non et n’a pas d’amis sur Facebook. Il décide de se créer un compte sous un faux pseudo et la machine va s’emballer.

Le sujet je l’ai trouvé intéressant et je me suis dit que j’allais passer un moment cocasse. Et en fait je me suis perdue dans la trame de l’auteur. Je n’ai pas compris dans quelle direction elle partait. Je n’ai pas rigolé aux péripéties d’Edvard. Je n’ai pas compris le pourquoi du comment de Karli. A part son amitié avec le voisin, rien ne m’a emballé.

Il est vrai que l’idée du départ se retrouve à la fin mais je ne me suis pas prise au jeu de l’histoire. Beaucoup d’informations et rien de concrétiser. JE pense sincèrement que je ne suis pas le public adéquat pour ce livre. Beaucoup trop jeunes du coup. Pourtant je suis une fan mais il me faut des émotions, les premiers émois, les premiers baisers ou les bêtises loufoques d’ado pré pubères. Edvard est attachant quand même et ses parents carrément aware. C’est le point très positif de cette nouvelle.

J’offrirais ce livre à une adolescente de 10-12 ans. Je pense qu’elle rigolera. Après on passe quand même un moment sympa, il y a pire comme lecture.
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Fake fake fake

Et si vous vous inventiez une seconde identité ? Si vous deveniez la personne que vous avez toujours rêvé d'être, une personne adulée ? Si vous mentiez du début jusqu'à la fin sur votre nouveau profil Facebook pour cela ? Voici l'idée de base de Fake Fake Fake : un roman YA plein d'humour !



Si vous pensez que ce livre va traiter de la controverse omniprésente des réseaux sociaux et des dangers qui en découlent je peux vous dire qu'en réalité ce livre traite principalement de la question de l'acceptation de soi et de l'engrenage malsain des mensonges. Ce journal intime qui compose le livre permet d'immédiatement s'attacher à Edvard : un jeune adolescent amoureux d'une fille qui ne le voit pas et victime d'une petite troupe de gros durs.



Si la première moitié du livre permet de mettre en place l'intrigue et les actions successives, j'ai adoré la deuxième partie qui se concentre sur l'évolution du personnage central. C'est un être sensible et intelligent. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur lui et ne pas le quitter et ce d'autant plus que l'humour est présent à chaque page !



Malgré tout, ce livre pourra rendre sceptique quelques uns (dont moi) car il manque une petite dose de réalisme et/ou de retours de bâton du fait des agissements poussifs du personnage face à son faux profil. De plus il faut ajouter que l'on pourra être assez surpris par l'évolution de l'histoire qui n'est en rien en quoi on pourrait s'attendre en lisant la quatrième de couverture. En effet les thématiques adolescentes traditionnelles sont laissées en surface pour se concentrer sur un point non mentionné dans le résumé. Cela reste une bonne lecture tout de même mais il faut juste s'attendre à cela !



En définitive, une lecture sympathique et légère !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Fake fake fake

Fake, fake, fake c’est l’histoire d’un garçon assez mal dans sa peau, qui a un faux compte facebook et qui aime l’astronomie. C’est aussi l’histoire d’un vieil homme, ancien professeur d’université, qui doit quitter sa maison. Enfin, c’est des histoires adolescentes, des souvenirs de parents anciens activistes, d’envies pour le futur. De ce fait, le résumé du livre est assez inadéquat au contenu réel.



Ce roman entre typiquement dans le genre que je lisais au début de mon adolescence : des histoires d’ados, mais dans lequel des adultes interviennent permettant d’apprendre énormément sur certains sujets. C’est donc un plaisir de revenir à ce genre de temps en temps.



Ce que j’ai particulièrement apprécié dans cette histoire est le côté assez actuel. Beaucoup de romans sont assez intemporels ou dans le passé, j’apprécie pourtant le contact avec les nouvelles technologies ainsi que de parler un peu des parents anciens punks et hippies, ce qui est assez parlant pour moi. Certes, cela ne permettra pas au roman d’être toujours lu dans 50 ans, mais on peut s’identifier plus facilement.



Le personnage principal est un peu lourd par contre… Il se plaint énormément, ne connaît rien au monde, je l’ai trouvé un peu triste et pas intéressant. Au contraire d’autres personnages sont assez travaillés, notamment Karli. J’ai aussi apprécié Anselme, cet ami dont on n’est pas vraiment proche mais qui est toujours là. La mère de Edvard aussi ainsi que M. Tennenbaum.



L’histoire est sympa, dynamique et varie entre les événements vécus par le héros et ce qui se passe sur sa page Facebook factice où tout semble prendre des proportions énormes. Mais pourtant je n’ai pas réussi à en être satisfaite. Je pense avoir lu beaucoup de romans avec la même construction et donc de ne pas le trouver assez original pour marquer le coup. Par contre, vers 15 ans, je pense que j’aurais vraiment adoré ce livre.



Au final, une bonne découverte, mais qui ne laissera pas forcément des marques. Je le conseille volontiers aux adolescents !
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Fake fake fake

Edvard est un loser passionné d'astrophysique. Son obsession : l'absence de poils sur son torse (qui lui vaut les moqueries de Henk, la brute du collège) et Constance, LA fille de sa classe. Mais voilà, elle ne veut pas de lui comme ami sur Facebook. Alors il a l'idée de créer un faux profil d'un certain Jason, américain beau gosse, pour pouvoir épier le "mur" de Constance. Sauf que suite à ça Edvard se retrouve pris dans un engrenage lui faisant faire n'importe quoi. Mais il va vite se rendre compte qu'il y a plus grave que ses petits tracas d'adolescent puisque son voisin risque de se faire expulser de sa maison. Il va alors mener un combat pour aider son voisin accompagné de sa famille, ses amis puis de toute sa classe.

C'est frais, c'est barré, un jeune narrateur auquel on s'attache, un véritable "page-turner" sous forme de journal intime à lire d'urgence. Bref, MON livre jeunesse coup de coeur de ce début d'année 2016 (avec Sauveur & Fils de Marie-Aude Murail évidemment) !
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Fake fake fake

Un prénom pas très fun, une voix qui n'a toujours pas mué, son corps qui s'allonge sans qu'un seul poil ne pousse, et l'amour de sa vie qui ne daigne même pas accepter sa demande d'ami sur Facebook ; décidément la vie d'Edvard est une catastrophe. Et pour que ce soit vraiment la totale, ses parents l'obligent à passer une semaine de vacances végétariennes dans une ferme bio !! Heureusement pour lui, il fait une méga allergie aux légumes ! Ah si, j'oubliais aussi, Edvard a le chic pour marcher dans les crottes du chien du voisin, qu'il ne prend pas la peine de ramasser.

Alors quand il doit retourner au collège, c'est bien sûr en trainant les pieds. Heureusement Edvard a quand même quelques amis (2 !) ; et il y a aussi Karli qui arrive dans le collège ; et ce voisin qui se révèle très étonnant ; et ses parents qu'il découvre sous un autre jour. Tout compte fait, peut-être que ce début d'année scolaire va être un peu plus rock & roll que prévu....

Sous forme de journal, ce roman est plutôt sympathique à lire, même si certains passages sont un peu tirés par les cheveux. En toile de fond, les mensonges dans lesquels on s'enfonce, caché derrière l'écran de l'ordinateur, d'où le titre.
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Fake fake fake

[ 2.5/5 ] Je m’attendais à un ouvrage young adult, mais au final, « Fake Fake Fake » se promène plutôt sur les étagères de la littérature jeunesse.



Edvard a quatorze ans. En pleine crise d’adolescence, il a l’impression de porter tous les malheurs du monde sur ses épaules. Son ennemi juré, Henk, lui pourrit la vie et dès les premières pages, les réparties des deux garçons ne volent pas très haut. Edvard est obnubilé par son torse, rêvant d’y voir pousser ses premiers poils pour pouvoir assurer un combat de coq avec Henk et prouver qu’il est lui aussi très viril. Edvard est amoureux de Constance, une fille populaire qui s’entête à le prendre de haut et à ignorer ses demandes d’amitié sur Facebook. Du coup, il se crée un faux compte (« Jason » est un américain de leur âge en échange scolaire en Allemagne) avec lequel il espionne Constance (qui joue les midinettes devant ce bel étranger) et discute régulièrement avec elle via la messagerie privée du site. Pris à son propre piège, Edvard réalise que se servir de Jason ne fait qu’éloigner encore davantage l’élue de son cœur… et c’est en s’en débarrassant que les choses vont se gâter !



L’histoire est très basique. Présentée sous forme d’un journal intime tenu par Edvard, on nous y raconte dans un style très (trop ?) simple les tracas de l’adolescence, les clans formés par les élèves et les conflits à la pelle. Malgré un père stable et apprécié et une mère artiste et un brin rebelle, Edvard se plaint sans arrêt d’eux et dramatise beaucoup. Franchement, quand on marche accidentellement dans une déjection canine, qui jette directement ses chaussures à la poubelle au lieu de simplement les nettoyer ? Heureusement, cet incident ne sera qu’un prétexte pour qu’Edvard se rapproche d’un vieux voisin, monsieur Tannenbaum. Ce dernier va l’aider à trouver sa voie et Edvard va à son tour lui venir en aide. Cette intrigue intergénérationnelle compense le début maladroit du roman, avec des vacances à la campagne sans grand intérêt et un Edvard particulièrement geignard et agaçant.



Mais l’ensemble reste trop léger et improbable. Le développement de l’histoire autour du faux profil de Jason est absolument abracadabrantesque. Nous savons tous à quel point il est difficile de développer une page Facebook mais ici, en quelques semaines, c’est l’avalanche d’abonnés alors qu’aucune réelle communication n’y est faite. Pire encore, on veut nous faire croire qu’une gamine de quatorze ans est apte à ouvrir une fondation caritative et prendre en charge d’autres formalités administratives. Même en admettant qu’elle ait demandé de l’aide à ses parents, je ne pense pas qu’autant de gens leur auraient si facilement fait confiance.



Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce roman. Il est rapidement parcouru, il y a des passages assez amusants mais la morale de l’histoire me dérange beaucoup. Les arnaques en ligne seraient-elles respectables ? À croire que la fin justifie les moyens… Les adultes ne cherchant même pas à raisonner leur progéniture, je pense qu’il est important dès le tout début de lire les aventures d’Edvard au second degré pour pouvoir un tant soit peu les apprécier.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Fake fake fake

Edvard, 14 ans. Tout pourrait presque se résumer à ça. Car forcément, à 14 ans, on ne s’aime pas, on complexe, on veut être différent pour séduire la personne de ses rêves. Celle d’Edvard, c’est la jolie et populaire Constance. Malheureusement, la jeune fille ne lui décroche même pas un regard. Alors Edvard à la parade : devenir quelqu’un d’autre. Il crée donc Jason un étudiant américain qui s’apprête à faire un voyage scolaire en Allemagne. Sur Facebook, Constance adore Jason, peut-être même un peu trop… Alors Edvard décide de le tuer d’une allergie, vraiment pas de bol, mais surtout, c’est une énorme erreur médicale ! Et Constance le sait, elle veut déchaîner les foules, créer un groupe de soutien pour la famille de Jason…

Et pour couronner le tout, Edvard en a plus qu’assez de marcher dans les crottes du chien de son voisin, ses nouvelles baskets sont ruinées et ce vieil homme grincheux semble s’en ficher totalement.



Premier coup de cœur de mon année 2016, Fake Fake Fake cumule les qualités. Dès le début, je me suis esclaffée devant l’incongruité des situations dans lesquelles Edvard se fourre. J’ai lu beaucoup de reproches sur ce livre, notamment à propos d’un certain manque de réalisme. Alors certes, tout ce que vit Edvard n’est pas à 100 % possible, mais ce n’est pas dérangeant. D’autant plus que je pense que la force de Fake Fake Fake réside dans l’humour qu’on retrouve tout au long du livre, ainsi que ses thématiques fortes et superbement bien traitées.



Tout d’abord, on s’attache beaucoup à Edvard malgré ses nombreux défauts et quelques manies parfois agaçantes. Le jeune homme est touchant, drôle et on ne peut que comprendre son envie d’être aimé par une jolie fille. Après tout, à 14 ans, qui peut se vanter de ne jamais avoir un coup de cœur pour la mauvaise personne ?

Quant à ses parents, ils m’ont fait mourir de rire. Complètements accros au bio alors qu’Edvard est allergique aux fruits crus, cette situation provoque des moments pleins d’humour. Ils ont un petit côté hippie, rebelle et libéralistes vraiment très sympa à lire, surtout quand ils se lancent dans des projets loufoques.

La mère d’Edvard est particulièrement perdue face aux humeurs de son fils, elle élabore des théories qui les mèneront vers des quiproquos hilarants !



Si c’est la base du résumé ; le faux profil Facebook créé par Edvard n’est pourtant pas le principal de l’histoire même s’il reste, à mon sens, le point de départ de tout ce qui va se passer ensuite. En effet, Edvard va surtout redécouvrir son vieux voisin qui lui réserve bien des surprises. Ils vont développer ensemble une belle relation dont je ne vous dirai rien pour préserver le suspens.



Notre héros va également se faire des amis, des vrais, et découvrir la force de l’amitié et de certaines valeurs tout aussi belles et importantes. Zoë Beck met habilement l’accent sur la difficulté des relations sociales à l’adolescence. Elle montre les bienfaits des proches et ne diabolise pas pour autant internet et Facebook. Elle pose simplement un constat : les amis Facebook n’en sont pas toujours et n’importe qui peut se cacher derrière un profil d’apparence séduisante.

L’autre thème crucial que Zoë Beck aborde avec plein de délicatesse, c’est le harcèlement. Edvard est un loser et Henk et sa bande sont bien décidés à le lui faire comprendre encore et encore. L’auteur en fait une toile de fond qui a aussi façonné le manque de confiance en lui que peut avoir Edvard.

En plus de mener son histoire avec intelligence, Zoë Beck possède une merveilleuse plume et nous livre un journal d’ado drôle, parfois acide, cynique, mais très vrai dans les thèmes qu’il aborde.
Lien : http://lespetitsmotsdesaefie..
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Fake fake fake

Edvard est un adolescent complexé. En classe, il est souvent en butte aux moquerie de Henk. Il est amoureux de Constance qui l'ignore alors il a l'idée de créer un faux compte facebook sous la fausse identité d'un bel américain qu'il nomme Jason. Mais son stratagème fonctionne si bien que Constance semble vraiment s'attacher à ce personnage imaginaire. Il décide alors de le faire mourir ce qui est loin de mettre fin à l’intérêt de Constance pour l'ado américain.

Edvard se rapproche d'un de ses vieux voisins et découvre qu'il s'agit d'un scientifique qu'il adore. Mais le vieux monsieur va sans doute devoir déménager.



De premier abord, Edvard est tellement vrai en adolescent mal dans sa peau qui voit tout en noir et s'ennuie de tout qu'il m'a exaspéré. Ses histoires de chaussures qu'il ne peut plus porter si il a marché dans des excréments, de vacances qui ne lui plaisent pas... m'ont semblé très agaçantes.

Petit à petit, il montre des cotés plus positifs. Finalement au moment où une nouvelle fille arrivant en classe et dans son petit groupe d'amis et où il sympathise avec son voisin, il se sent plus à l'aise et je l'ai trouvé plus sympathique.

La quatrième de couverture laisse penser qu'il s'agit d'une histoire de personnage inventé sur facebook.

Il s'agit bien plus de l'histoire d'un adolescent, de la manière dont il évolue que de cette histoire de personnage imaginaire. Malgré tout, je me suis amusée de suivre l'ampleur que prend ce faux compte. Edvard sous des dessous "tout cela m'échappe" se sert plutôt bien des réseaux sociaux. Il sait partager des articles qu'il veut faire passer à tous pour retourner les élèves de son collège.

C'est d'ailleurs assez édifiant de voir les foules se lever pour quelqu'un qui n'existe pas et ignorer les gens juste à coté d'eux.

Il y a une sorte de retournement : Edvard est ignoré de Constance et moqué par Henk au début et peu à peu, les choses changent. Peut-être d'ailleurs parce que Edvard comprend qu'ils ne sont pas si importants.

Finalement, le roman m'a bien accroché. Edvard après m'avoir agacé, m'a plutôt touché. L'histoire du scientifique qui va perdre sa maison (c'est la maison de sa famille mais il l'a vendue, mais il l'habite mais elle n'est pas à lui, mais il devait y rester et puis finalement non, et puis peut-être que si...) est plutôt tourmentée avec un peu trop de rebondissements. Mais peu importe, c'est touchant et j'ai été bien accrochée quand même.

Il y a beaucoup de choses dans ce roman qui est pourtant assez court, de personnages secondaires (les parents, les amis, la fille qui arrive...) de choses dites sur les réseaux sociaux mais surtout sur l'adolescence, sur les projets de vie...








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Fake fake fake

Ce roman jeunesse je l’attendais avec beaucoup d’impatience. J’avais dévoré le précédent livre de cette maison d’édition avec avidité. Je parle bien sûr du livre : Le prof, moi et les autres. Un roman que j’ai adoré. J’ai commencé ma lecture de : Fake fake fake avec beaucoup d’enthousiasme. Mais en progressant dans celle-ci, mon enthousiasme a décru et j’ai terminé le livre avec un sentiment d’inachevé.



Edvard est un ado de 14 ans mal dans sa peau. Bon il y a de quoi. Quand on dépasse d’une bonne tête tous ses amis, qu’on chausse du 49 et qu’on n’a pas encore mué, autant vous dire que la vie semble bien pénible. Edvard n’est pas bien dans sa peau. Il est amoureux de la belle Constance mais ne sait pas comment l’aborder. Alors il décide de se créer une nouvelle identité. Un double de lui qui ne serait plus le jeune homme coincé mais un beau gosse américain qui a un charme fou. Edvard créé un profil Facebook et devient Jason. Grâce à Jason, il peut approcher la fille qu’il convoite. Ils échangent régulièrement et font la connaissance l’un de l’autre. Mais quand Edvard veut faire machine arrière, la chose n’est pas si aisée. Comment avouer la vérité à Cosntance ? (suite sur le blog)
Lien : http://lune-et-plume.fr/fake..
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Fake fake fake

Roman sympathique pour ado sur les réseaux sociaux, l'amitié et l'engagement.

Edvard, 14 ans, est mal dans sa peau trop grande et pas assez musclée d'ado. Il a peu d'ami et pour séduire la populaire Constance, il crée un profil Facebook d'un jeune et beau américain. Mais la situation finit par dépasser Edvard…

Je viens de lire ce livre sur les conseils d'un garçon de 15 ans qui m'a expliqué que c'était le premier roman qu'il avait aimé (et lu en entier). Mais j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire. Il y a pourtant des éléments intéressants : la relation entre Edvard et son vieux voisin, les parents en pleine remise en question existentielle, le côté parfois surréaliste des réseaux et les prémisses de l'engagement politique chez des ados. A conseiller à ceux qui veulent lire des histoires faciles d'ados d'aujourd'hui (même si Fb est un peu périmé auprès des jeunes).
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