C’est étrange, la façon dont ils vous rayent
instinctivement de leur champ perceptuel quand vous êtes
condamné. Un peu comme si vous étiez déjà mort. Au lieu
de rapprocher les gens, le malheur crée un fossé entre eux.
Entre ceux qui vont vivre et ceux qui vont mourir. Ceux
qui sont encore là pour quelque temps et ceux qui vont
bientôt partir.
Est-ce que vous avez peur que je vous contamine ?
Cette tumeur que je porte, est-ce que vous la sentez ?