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4.13/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1864
Mort(e) à : Marseille , 1930
Biographie :

De son vrai nom Alphonse Gallaud de La Pérouse , descendant du navigateur Jean-François Gallaud , conte de La Pérouse , ce journaliste anarchiste individualiste , pamphlétaire et satiriste fréquenta quelques fois les prisons pour écrits subversifs .

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Et, maintenant, vieilli, épuisé, hâve, le souffle court et l’oeil brillant, il me disait de sa voix creuse :
– Ils ont eu la graisse, pas la peau.
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*******************EXTRAIT DE LA PRÉFACE *********************

Zo D'Axa est arrêté en 1892 sous un prétexte fallacieux , puis libéré au bout d'un mois . Il est inquiet pour le journal " L'en-dehors " , il est mis en liberté provisoire . Mais un article lui attire de nouveau les foudres de l'administration et se ses acolytes ; craignant d'être de nouveau interpellé , il part pour Londres . En arrivant , il tombe au milieu d'un congrès socialiste et homme d'aucune étiquette , il ne s'y reconnait pas . Et puis n'aimant pas Londres il repart : Rotterdam .... Mannheim .... Milan , Turin . Arrêté à Turin et expulsé : Trieste , Corfou , Patras ......Athènes , Smyrne .....Samos , Chypre , Beyrouth et Jaffa . Arrêté à Jaffa , il s'évade et rejoint Jérusalem . Renvoyé en France , les fers aux pieds ... direction Marseille puis la prison de Sainte Pélagie .
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Il n'y a pas d'Absolu. Ni d'un parti, ni d'un groupe. "En dehors" nous allons - individuels, sans la Foi qui sauve et qui aveugle. Nos dégoûts de la société n'engendrent pas en nous d'immuables convictions. Nous nous battons pour la joie des batailles et sans rêve d'avenir meilleur. Que nous importent les petits-neveux ! C'est en-dehors de toutes les lois, de toutes les règles, de toutes les théories - même anarchistes - c'est dès l'instant, dès tout de suite, que nous voulons nous laisser à nos pitiés, à nos emportements, à nos douceurs, à nos rages, à nos instincts - avec l'orgueil d'être nous- même.
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Elle est salutaire la petite atteinte d'amour-propre qui vous révèle, en prison, qu'on est si vite oublié. C'est bien. On n'en sera que plus fort.
L'isolement nous répète ceci : nous n'existons que pour nous-mêmes.
Par ces temps de bon-garçonnisme aveulissant, moins on tient de relations dans la gent-de-lettres, mieux cela vaut. Les simagrées confraternelles et franc-maçonnes sont autant de liens.
Brisons-les!
Pour parler clair et sans retenue : connaître le moins de gens possible ! On se sent plus léger, plus sûr.
Au long des mois j'ai tamisé les camarades.
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C’est la vie qui se déroule, brutale : coups de poing, coups de plume, explosions, coups d’ongle. Faits divers : ce dont on cause, ce dont on rage ou l’on sourit… Tournez les pages.
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Les lois qu'ils aiment ne les frapperont jamais assez.
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Je supporte mieux la détention que ceux qui me connaissent l'auraient pu croire.
Ma passion pour la liberté raisonne : suis-je, ici, sensiblement moins libre que dans la vie, en ce pays où défense est faite de dire haut sa pensée ? Je réfléchis. Je travaille un peu. Et dans ma cellule où je m'isole suis-je plus mal, suis-je plus blessé qu'au milieu de la foule inconsciente des 14 juillet et des fêtes russes ?
De l'autre côté des barreaux, c'est aussi comme la prison.
Un mépris montant pour la vanité de ce qu'on appelle, aujourd'hui, la liberté du citoyen, laisse moins de regrets à entendre sur soi fermer les verrous républicains. Ce n'est que la matérialisation d'un esclavage que peut-être plus intensivement encore on ressent au spectacle dévoilé qu'impose la vie hors des geôles.
L'indépendance n'est plus que par l'esprit : cette indépendance-là, on la garde malgré le geôlier.
Pour la plupart des hommes, dans l'engrenage social, la liberté n'est qu'un mot sans objet.
On ne respire pas largement : on végète.
On peine, on mange mal et moins encore on pense...
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Paris ! Le Paris qui vote, la cohue, le peuple souverain tous les quatre ans... Le peuple suffisamment nigaud pour croire que la souveraineté consiste à se nommer des maîtres.
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