Il l’attira dans ses bras en grondant.
Ses lèvres étaient douces, presque sucrées, mais Jack n’était pas dupe, il savait qu’elle pouvait aussi se montrer épicée. Le genre de femme à lui faire perdre la tête. Qu’elle continue à l’embrasser ainsi et il ferait tout ce qu’elle lui demanderait.
Une minute…
Il interrompit leur baiser. Ses mains se crispèrent sur les épaules d’Eva qu’il repoussa.
Elle rouvrit les yeux en cillant. Son étonnement était on ne peut plus convaincant.
— Ne fais pas cela, dit-il. Tu n’as pas besoin de me séduire pour que je reste.
Son expression changea du tout au tout. Le désir céda la place à la confusion, puis à la colère. Elle se libéra de son étreinte.
— Je me suis trompée, articula-t-elle, furieuse. Devant les autres, je n’ai pas cessé de défendre ton intelligence, or je m’aperçois que tu es le roi des imbéciles.
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Elle ouvrit un tiroir, en sortit du papier et un crayon.
Jack leva les mains, paumes en avant, et secoua la tête.
— Pas question, dit-il. Je croyais qu’on avait déjà démontré que je n’étais pas bon pour écrire et réfléchir en même temps.
— Parce que nous nous y sommes mal pris, rétorqua Eva, avant de lui désigner la chaise devant le bureau : Asseyez-vous, monsieur Dalton.
— Jack, rectifia-t-il. Depuis que vous avez eu les fesses collées contre ma queue, ça me semble plus logique que vous m’appeliez par mon prénom.
Elle lui décocha un tel regard qu’il se sentit rougir. Il se rendit compte, stupéfait, qu’il avait honte de lui.
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