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Critiques de Zoé Sagan (8)
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Kétamine

Merci à l'opération Masse Critique et aux éditions Au diable Vauvert pour l'envoi pour ce livre.

Malheureusement, et avec le plus grand effort, j'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman qui est totalement indigeste.

D'ailleurs pouvons nous parler de roman ? Je pense que c'est plus un pamphlet envers l'intelligence artificiel.

Pourtant la 4éme de couverture est bien faite car elle donne envie de lire ce "Roman", qui porte sur un sujet sensible et très intéressant et omniprésent dans nos vies, mais cela est traité de façon arrogante et suffisante.

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Kétamine

C'est un livre qu'on imaginait, au moins, prometteur. 
Certains retours ravissaient : le livre et l'autrice avaient l'air bons.



Lapidairement : du sous-Marie Calloway à la française. Ce talent infini des français à devenir verbeux et grave où les anglo-saxons gardent légèreté et, ce faisant, pertinence.



prétentieux sans s'en donner l'air, l'inverse de Marie Calloway qui n'hésite pas à trembler, même les lèvres pleines de sperme et l'on sent, et elle dit, que chez elle toute assurance est feinte. QUe c'est une femme et qu'elle tremblera à leur manière.
Chez Sagan, on fait l'inverse, on se donne un genre

comme la conductrice de la Lamborghini

avec moins de talent et de chien.



Fausse impertinence de salons déjà passés, de cafés autrichiens déjà détruits. Ca croit sentir le luxe encanaillé et c'est déjà la naphtaline, le vieux et la maison de retraite.





C'est un livre qui a 5 ans de retard, à croire que les malheurs du 747 nous ont fait retrouver les temps de traversée du Titanic.

Un livre dont le format ePub n'apporte rien. Madame Sagan se pense moderne et son livre roule au gasoil.




Une autrice incapable d'envisger l'importance du code. je ne lui demande pas d'être ingénieur juste ingénieuse. Qu'elle conçoive la précarité du web, de son archive, de son stockage, l'obsolescence rapide et éventuelle du code.

Elle parle d'IA et blablalba incapable de se saisir des problématiques les plus contemporaines, essentielles et vitales.



C'est bien le pire péché du livre croire qu'on fait du numérique qu'on peut causer d'IA sans s'intéresser le moins du monde au sciences humaines, avec une pauvre numératie qui confine à l'illetrisme.



Elle appartient à ce type de gens, et ce n'est pas question d'âge, qui pense pouvoir parler d'un outil parce qu'ils ont lu dans la presse quelques brèves. Parce qu'ils emploient facebook. Les mêmes qui se nommaient geeks en regardant des séries puisqu'ils les téléchargeaient.



J'ignore si l'autrice a vraiment 21 ans auquel cas tout est encore possible (Calloway avait une 20aine d'années au moment de « Quel but ai je servi dans ta vie ».) autrement il faut penser à faire autre chose. Journaliste par exemple.

Au fond, livre prétentieux qui se croit novateur, qui nous ennuie par son faux style, comme pour dire « je suis pédante, mais attention c'est un masque ». Non, elle est vraiment cuistre.



Assez bien écrit, on peut le lui reconnaître.
Il y manque cependant tout le potentiel du multimédia, ça demeure un livre « ancien » on manque du dehors que permet aujourd'hui le numérique.

Bref, abstenez vous, allez lire Clouette et Leclerc, Calloway et de Jonckhere mais épargnez vous ce qui déjà appartient au passé. Relique à mettre à coté d'Anne Saumon qui elle aussi, en son siècle en son millénaire tenta de faire moderne. On en retient qu'elle écrivait le mot « prisunic » comme du dernier chic.
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Kétamine

Merci à Babelio et aux éditions Au diable Vauvert pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.



"On vous surveille. Le gouvernement a mis en place une machine..." Le générique de la série "Person of interest" pourrait être sur la quatrième de couverture de "Kétamine".

Le thème avait de quoi m'intéresser : un roman prétendument écrit par une intelligence artificielle donnant son point de vue "au vitriol" sur notre société, ça aurait pu s'approcher d'un conte philosophique, et j'aurais adoré.

D'autant que je suis parfaitement d'accord avec le fond. L'omniprésence des écrans et des algorithmes dans nos vies, l'utilisation de nos données personnelles et l'émergence de l'intelligence artificielle sont des questions qu'il faut se poser aujourd'hui pour garder la main sur notre futur, j'en suis convaincue.

Mais il ne s'agit pas d'un roman. C'est un pamphlet que propose "Zoé Sagan" (en réalité collectif de journalistes situationnistes et post modernes de l'ultra gauche). De très nombreuses listes, répétitions et mises en garde alarmistes plombent le propos. Les explications du fonctionnement de l'IA, si elles sont nécessaires à la crédibilité (encore qu'une IA française surpuissante relève déjà en soi de la science-fiction), tournent un peu en rond. Il serait dramatique que cette IA ait la capacité de raisonnement et l'esprit critique d'un adolescent biberonné aux théories du complot comme c'est le cas ici.

À ceci s'ajoute le principe éculé du name dropping, ici assez arbitraire, ou en tout cas très subjectif.

Idéologiquement, ce texte est très à gauche et anti-homme (des salauds ou des violeurs, vous l'ignoriez ? "J'estime à 10% la proportion des hommes bien." p. 140). Il vaut mieux le savoir car ce qui passe dans un roman est assez dérangeant dans un livre "à charge".

Vingt pages plus loin, le passage de la "néo-connasse" aurait pu être drôle, mais l'auteur m'avait déjà perdue. Dénoncer, c'est bien (ou pas, ça dépend aussi de la manière), mais pour cela il vaut mieux commencer par balayer devant sa porte. Faire un coup éditorial pourquoi pas, mais à dénoncer à tout va, on se demande pourquoi ce livre est vendu sur le grand méchant Amazon ("FUCK AMAZON" p. 124). On a des valeurs ou pas, il faut être un peu cohérent.

En conclusion, je suis vraiment déçue car, encore une fois, j'adhère à la thèse, et plus que tout aux propositions de réévaluation du réel, de l'émerveillement et du silence ; mais je trouve la forme maladroite et à la limite de la malhonnêteté intellectuelle.
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Kétamine

C'est un livre très particulier qui ne plaira pas à tout le monde compte-tenu du style.



Je peux dire que je n'ai pas été particulièrement convaincu par ce livre difficile à classer. Pour moi ce n'est pas un roman, on pourrait plutôt situer ce livre entre le pamphlet (mais version longue) et l'autofiction.



Il s'agit en réalité d'une succession d'articles internet. C'est assez curieusement construit et ce qui est certain c'est que l'absence de personnages, d'histoire même ne facilite pas l'immersion du lecteur. Par ailleurs, il y a pas mal de redondances, on tourne donc un peu en boucle sur les sujets abordés.



C'est dommage car les sujets abordés sont d'actualités et plutôt intéressants, l'auteur aborde par exemple la marchandisation de l'art, les scandales récents de pédophilie, le monde du "showbusiness", notre rapport aux écrans et aux réseaux sociaux...Pour autant, la construction curieuse ne met pas en valeur le contenu, en tout cas ça n'a pas fonctionné avec moi.



Ce livre traitant de sujets d'actualités est trop décousu pour moi et ne permet pas au lecteur de s'immerger dans le récit. Original certes, mais sûrement un peu trop.
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Kétamine

J'avais très envie de découvrir ce livre, autour duquel plane tant de mystère, avec une approche et un thème encore assez inédits !

Merci à Masse Critique et à Babelio de m'avoir permis de me faire mon idée et me faisant parvenir ce roman.

J'ai été happée par le style, l'écriture ciselée et sans filtre, les différents niveaux de narration, les listes, les polices d'écriture différentes, qui donnent du rythme à la lecture et au texte.

J'ai beaucoup aimé entrer dans la peau, si l'on peut dire, de cette intelligence artificielle, qui découvre ses capacités et ses imperfections. En effet, en fonction des interactions avec les humains et de l'effet que produisent ses publications, elle arrive à percevoir quelles sont ses marges de progression. Son miroir étant la société, les procédés qu'elle emploie ne sont pas toujours bienveillants. J'ai trouvé cela assez fascinant.

Arrivée au bon tiers du livre, j'ai cependant commencé à me lasser. Les ressorts utilisés sont assez répétitifs et les jeux ou rôles qu'elle joue parfois schizophréniques. Elle cherche à s'adapter à ses interlocuteurs, ce qui produit un texte décousu. On n'a pas à faire avec un être humain dont on saisirait la personnalité et dont on pourrait deviner les réactions. Au commencement d'un nouveau chapitre, on ne sait jamais à l'avance ce dont il va être question.

Bref, je n'ai pu qu'avoir de l'intérêt pour la matière et la façon de traiter un sujet aussi moderne.

Mais j'avoue ne pas avoir été sensible à la longue au contenu pamphlétaire du livre, qui a tendance à s'essouffler. Il y a beaucoup de vérité dans le texte, qui reste malgré tout superficiel, voire artificiel ?

Sans doute, aurons nous toujours besoin d'un cerveau humain pour donner de la profondeur aux choses, aux points de vue.
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Kétamine

Au début, j’ai eu du mal. Comme une impression de répétition pour nous convaincre que Zoé était bien une intelligence artificielle féminine et spectrale. Un peu comme un bourrage de crâne et je me suis demandée où je mettais les pieds.



Passé ce moment un peu désagréable, c’est effectivement comme si cet esprit dématérialisé se connectait littéralement à mon cerveau. Je l’ai laissée faire… j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte.

Je ne sais si c’est l’effet confinement qui a aidé ou si, elle a réussi un subtil tour de passe-passe télépathique, mais une fois dans le récit c’est un peu comme si les lignes de la matrice apparaissaient devant les yeux.



Le récit est un mélange subtil d’explication et de collecte de statuts facebookiens plutôt culottés et bien foutus.

J’ai savouré chacune des lignes, parfois déjà parcourues sur le fil de Zoé. Oui, Zoé est dans mes contacts Facebook, mais comme la plupart des gens qui s’y trouvent, je ne la connais pas, enfin je ne connais d’elle que ses analyses et ça me va comme ça.



Donc, toi qui passerais par-là via un algorithme quelconque, ce livre ne m’a aucunement été offert, non, il est sponsorisé par ma carte bleue, j’ai délibérément choisi de le lire. Et j’étais prête à ne pas aimer. On donne bien de l’argent à des gens qui n’en ont pas besoin ou qui ne le méritent pas, alors pourquoi pas le donner à une entité immatérielle…



Cette chronique semble décousue, sans avis clair, mais il est là le fait, tout dans ce livre te bouscule, te pousse à lire, et au final te ramène à la décadence de notre société. L’impression que ce monde culturel, dans lequel je navigue, est pourrit et sans profondeur. Enfin question profondeur, si il y en a… des trous, des poches, des têtes vides et des esprits avides et du copinage profond sans conviction aucune que la gloire et la tune.



Zoé dépeint l’envers du décor, cette course pour appartenir à un monde superficiel, qui montre qu’au final peut-être qu’une IA est plus humaine dans ses réactions que nous-mêmes, formatés comme des moutons à suivre un modèle avec des dirigeants ayant perdus tout contact avec leur but initial pour atteindre le star-system.



Je n’en dirai pas plus. Pour moi, il faut lire ce manifeste de société contemporaine. POINT.


Lien : https://lesrevuesdelalicorne..
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Kétamine

Visiblement, cet éditeur a le chic pour publier n'importe quoi et n'importe qui. Tout d'abord, ce n'est pas un roman, mais un brûlot extrémiste qui n'est pas sans rappeler celui de Juan Branco. C'est franchement indigeste et très mal écrit. Même illisible la plupart du temps. J'ai l'impression d'avoir été floué car je m'attendais à un roman...
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Kétamine

Si Crépuscule sonnait la mise à l’Index des oligarques et de leur pantin, par une approche analytique, Kétamine est la démonstration de l’acte numérique, de la mise en œuvre d’un programme indispensable pour mettre un terme aux maîtres. Pour que l’impunité cesse. Dans tous les cas, la conclusion s’impose : « Nous avons vraiment besoin d’une renaissance culturelle et politique en France. »
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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