En 1550 Henri II installa dans l’hôpital de la Trinité à Paris divers ateliers d’instruction pour les enfants pauvres et les orphelins; vraisemblablement la tapisserie fut enseignée aux élèves par les maîtres ayant précédemment exercé à Fontainebleau. D’école, la Trinité devint fabrique; elle travaillait sûrement encore en 1635 ; plusieurs de ses apprentis devinrent des tapissiers distingués, mais le nombre n’en fut pas assez grand, car Henri IV se vit obligé de faire appel aux Flandres lorsqu’il prit la résolution de fonder dans Paris des ateliers officiels de tapisseries.
Le miroir, spéculum, est le complément indispensable d'un cabinet de toilette; en présence des textes formels de Pline et d'Aristote, il est certain que les anciens avaient des miroirs en verre. « Sidon, dit Pline, célèbre par ses verreries, s'était aussi occupée de miroirs. » On a découvert des miroirs à main en verre, mais « ils reflètent plutôt l'ombre de l'image que l'image elle-même », pour employer l'exacte définition que Pline applique à l'obsidienne et qu'on peut appliquer avec autant de raison à un miroir de verre noir fixé à une muraille de Pompéi qui reflète dès qu'il est rendu humide.
La Grèce eut ses verreries, et c'est à elle qu'on doit les premières fontes de verre opaque pour la mosaïque; la Grèce, cependant, ne paraît pas avoir atteint dans l'art de la verrerie la perfection des Égyptiens et surtout des Romains; elle appelait le verre « pierre fusible ». Les auteurs anciens ne signalent aucun objet d'art en verre de fabrication grecque. Sidon conserva longtemps le monopole, pour ainsi dire, de la fabrication, et l'activité commerciale des Phéniciens répandit l'usage du verre dans tout le bassin de la Méditerranée.
Non content de donner comme ses prédécesseurs des commandes aux ateliers particuliers, François 1er établit vers 1530 une manufacture royale de tapisserie au château de Fontainebleau; les œuvres très remarquables qu’elle produisit ne suffirent pas à lui assurer une existence de plus d’une trentaine d’années.