.. moi (...)Je dois aussi réparer mes morts, leur donner figure humaine, pour que les vivants m' apaisent plutôt qu'ils ne m' effraient, m' allègent plutôt qu' ils ne lestent, m' obligeant à traverser l'existence en trainant la patte, la jambe lourde comme un membre engourdi ou une greffe qui n'aurait pas pris.