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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer
Prends une photo d'un ami et regarde-là. Toi seul peux dire si c'est lui ou pas, je veux dire: s'il se ressemble ou pas. Tu as remarqué? Sur une photo on peut se reconnaître ou pas. Et c'est pour ça qu'on se fait prendre en photo. On espère s'y trouver. On espère au fond de nous que la photo va nous révéler qui l'on est... C'est voué à l'échec. L'image n'est pas nous. Elle nous dépasse et nous survit.
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Nationalité : France
Né(e) à : Gyeongju, Corée du Sud , 1978
Né(e) à : Gyeongju, Corée du Sud , 1978
Biographie :
Elisa Haberer est une photographe française d'origine coréenne.
Née en Corée du Sud, elle a été adoptée en France dès ses premiers mois. Elle grandit à Chalon-sur-Saône. Étudiante en photographie à l'Université de Lyon, elle dédie son travail aux codes de représentation de la photographie de famille et pose la question de la trace et de la narration par l'image.
Ces interrogations préfigurent les thématiques constituantes de son travail actuel. Sa photographie est fondamentalement axée sur les histoires humaines et l'exercice du portrait.
En 2009, sa série sur la représentation de soi "Moi, par l'Autre" est exposée à Pékin où elle a vécu 7 ans. En 2013, elle tourne son premier film, "My Lucky Bird".
En 2014, elle retourne pour la première fois en Corée du Sud et réalise un projet photographique sur les traces de ses origines qui devient "Les Couleurs des tumuli" (2017).
page Facebook : https://www.facebook.com/elisa.haberer.photography/
+ Voir plusElisa Haberer est une photographe française d'origine coréenne.
Née en Corée du Sud, elle a été adoptée en France dès ses premiers mois. Elle grandit à Chalon-sur-Saône. Étudiante en photographie à l'Université de Lyon, elle dédie son travail aux codes de représentation de la photographie de famille et pose la question de la trace et de la narration par l'image.
Ces interrogations préfigurent les thématiques constituantes de son travail actuel. Sa photographie est fondamentalement axée sur les histoires humaines et l'exercice du portrait.
En 2009, sa série sur la représentation de soi "Moi, par l'Autre" est exposée à Pékin où elle a vécu 7 ans. En 2013, elle tourne son premier film, "My Lucky Bird".
En 2014, elle retourne pour la première fois en Corée du Sud et réalise un projet photographique sur les traces de ses origines qui devient "Les Couleurs des tumuli" (2017).
page Facebook : https://www.facebook.com/elisa.haberer.photography/
Source : http://www.atelierdescahiers.com/un-jour-agrave-gyeongju.html
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Citations et extraits (8)
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer
Elle dit à l'opéra je suis comme une intruse. Dans un théatre, une photographe ne peut être qu'une intruse. parce que loes équipes travaillent depuis plusieurs années sur un spectacle, elles ont construit les décors , confectionné les costumes, écrit la mise en scène et réglé les lumière. Et toi, tu arrive à la fin . Comme par effraction.
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer
Elle dit c'est fou le hasard. Bien sur, il n'y a absolument rien dans cette histoire qui soit de près ou de loin dû au hasard. OU alors le hasard est un moteur de recherche américain développé dans la silicon valley et dont l'action est cotée en bourse à 800 dollars.
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer
Nous voyons le monde en format paysage. le carré enferme le monde dans un forme close. Mais si tu réussis à créer du mouvement dans cette forme close, alors tu donnes un sens à l'image, tu rends la lecture possible...
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer
Elle dit les tumuli m'ont tout de suite fasciné. Ils ont un côté naïf. on dirait des gentils Barbapapa. C'est une vision douce de la mort parce que l'herbe est toujours bien coupée. |
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer depuis des années, tous les efforts concourent à créer le mouvement, l'éphémère, la vie sur le plateau. et toi tu arrives avec ton appareil pour figer ça, c'est un sacrilège. |
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer
Quand tu es enceinte, ton corps prend la forme d'un point d'interrogation: "c'est pour quand? Fille ou garçon? Quel prénom?".
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Les couleurs des tumuli de Élisa Haberer Dans un café elle relit ce que j'ai écrit. Elle dit " c'est violent de se voir écrit". |
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