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Critiques de Élisabeth Revol (55)
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Élisabeth Revol nous livre à travers son livre "Vivre" la tragédie qu'elle a vécu au Nanga Parbat.

Après avoir subit les nombreuses critiques et allégations des gens, elle décide de mettre ses propres mots pour décrire la réalité de ce qui s'est passé pendant cette ascension qui marquera sa vie à jamais.



Élisabeth et son ami Tomek décident de gravir le Nanga Parbat en style alpin en hiver.

Ils avaient à de nombreuses fois côtoyer cette montagne incroyable et ce sommet tenait vraiment à coeur à Tomek. Malgré les règles qu'ils se sont fixées au départ, ce dernier sera frappé de cécité à l'arrivée au sommet et Élisabeth va tenter de tout faire pour sauver son ami, sauver leurs vies. L'opération de sauvetage ne sera pas des plus simples et il lui faudra faire des choix...



J'ai vraiment été touchée par l'histoire de ces deux alpinistes. Ils sont différents mais tellement complémentaires. Leur lien est vraiment très fort et on s'attache facilement à eux et à leurs périples. Élisabeth décrit avec simplicité leur tragédie qui marquera à jamais sa vie. On ressent la difficulté pour gravir cette montagne, le froid, le manque de moyen, mais surtout cette envie d'arriver au sommet quoi qu'il en coûte.

Malgré tout leur lien est fort et ils sont là l'un pour l'autre. Élisabeth n'est pas prête à abandonner son ami et ne saurait savourer sa victoire tant que tous les deux ne sont pas arrivés au camp de base.

Elle va faire tout son possible pour le sauver de cette mauvaise passe mais le sauvetage ne sera pas aussi facile que ce qu'elle le pense. Et l'attente sera tellement longue qu'elle passera pas des moments d'hallucinations où elle aurait pu y laisser la vie.

Cependant elle va dépasser ses limites dans ce froid et ces conditions horribles pour tenter de se sauver elle et surtout Tomek qui est très mal en point car des signes d'oedèmes pulmonaires ont fait leur apparition.

On sent tout l'amour qu'elle lui porte et l'hommage qu'elle souhaite lui rendre en écrivant ce livre.



Les jugements qu'elle a subi à son retour vont profondément l'affecter pendant de nombreux mois. Mais le pire sera la culpabilité liée à cette tragédie.

Cependant son entourage sera là pour la réconforter et elle va aller de l'avant.

Je pense que tout ceux qui l'ont jugé ne peuvent pas savoir ce qu'ils ont réellement subis sur cette montagne. Elle s'est démenée pour tenter de sauver son ami et cet échec va marquer sa vie à jamais.

Pour ma part, elle a tout mon respect d'avoir fait ce qu'elle a pu et être allée de l'avant après tout ça. Car même si elle continue à vivre, ce sera toujours un souvenir douloureux pour elle et une plaie qui ne saura jamais se refermer.



Je recommande la lecture de cette histoire et je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les éditions Arthaud pour l'envoi de ce livre.


Lien : https://fantasydaniella.word..
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Elisabeth Revol, grande himalayiste de style alpin, nous relate son ascension au Nanga Parbat où son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz a perdu la vie et où elle, est devenue une rescapée. Trois nuits à attendre désespérément les hélicoptères. Elle y décrit sa culpabilité, sa passion, la méchanceté via les médias. Un récit qui fait froid dans le dos, agrémenté de magnifiques photos. On peut être choqué par les sommes faramineuses engagées pour une seule personne, mais souvent des exploits sportifs ont fait évoluer la médecine et la technologie et surtout nous font rêver. Où s’arrête la démesure ? Un bel acte d’humain fasse à l’immensité de la montagne.
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L'exploit d'avoir survécu est devenu une inspiration pour moi et un motif de réflexion sur la force et la détermination humaines insondables.

Je souffre d'une maladie auto-immune, avec une baisse générale de la forme physique et de nombreuses douleurs depuis. Parfois, c'est difficile à supporter ... et à la suite de janvier 2018 et l'héroïsme de ce petit bout de femme, comme un miracle s'est produit.

Cette femme a montré comment, dans des conditions extrêmement difficiles (gel, vent, nuit, douleur, sans boire ni manger de nombreux jours, la nécessité de prendre une décision difficile sur la descente, la solitude, la conscience d'un terrain extrêmement difficile, etc.) ne pas abandonner, ne pas perdre espoir, ne pas penser à la fin malgré toutes les difficultés à réaliser. Descendre, le plus bas possible, vers plus d'oxygène et vers les personnes qui pourraient être en mesure d'aider. Tous cela l'a sauvé !

Et cette force extraordinaire, lui a sauvé la vie, et a aussi sauvé des gens comme moi, montrant que malgré les conditions les plus défavorables, il ne faut jamais s'effondrer, toujours aller de l'avant et penser à la vie.

Depuis pour moi, j'ai appris à accueillir ma souffrance, je me force à bouger, et j'ai compris que dans le mouvement j'avais mon meilleur médicament. J'ai compris que les choses les plus simples je n'y croyais plus, plongé dans ma souffrance.

Cette force extraordinaire m'a donné une leçon de vie depuis. Même dans les moments les plus difficiles, je me bats et je peux gagner.

Et aujourd'hui j'ai pu lire ce livre incroyable, ce que je n'arrivais plus à faire depuis de longues années. Puis écrire ce message, aidé de mes enfants. Son incroyable force est communicative.

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Un livre à lire absolument, poignant, authentique, une histoire humaine très forte. Ce livre m’a littéralement saisie et je ne l’ai plus lâché. C’est le plus beau récit de montagne que j’ai lu.
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Une de ces lectures qui vous renverse, et que l'on est certain de ne pas oublier. J'en ressors fortement émue, saisie, silencieuse, accrochée à ces deux âmes courageuses, fatiguées, blessées, les forcent qui déclinent, le passage obligé, si proche, l'une partant petit à petit vers le ciel et l'autre s'accrochant à la terre. Ce livre est incroyable, si puissant. Il claque comme la rugosité de l'hiver. J'ai vibré d'émotion et magnifié au fil des pages ces deux personnages émouvants : Eli et Tom !

Je suis restée un long moment suspendu hors du temps, hors du monde après avoir fermé la dernière page de ce livre.
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Incroyable récit, palpitant... Un livre que j'ai dévoré ! Une immense leçon de courage et d'abnégation que ce petit bout de femme nous livre, épaulant un homme aveugle et 2 fois plus lourd qu'elle pendant des heures et des heures dans un froid polaire et une altitude inhumaine. Respect absolue pour Mme Revol et toutes les personnes entourant son histoire. Vivre et le vivre ensemble !
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Un livre unique, un texte puissant par sa singularité où je me suis attaché immédiatement à ce personnage fort. Un récit qu'une grande qualité qui se lit vite mais qui marque longuement. Un récit avec beaucoup de sincérité et profondeur, où l'auteure refuse de se poser aucune question ; racontant de sa plume précise et son sens du rythme, les évènements à l'origine de ce texte incroyable. Elle nous emmène ce faisant aux limites de l'humain avec honnêteté. L'écriture est vraie, précise, sans fioriture, pure. C'est une histoire pure, puissante, profonde écrite par une femme hors norme mais tellement authentique dans son combat, dans sa quête. C'est cette trajectoire qui est émouvante et prend le lecteur, car on a l'impression qu'elle revient des limites de l'humanité. C'est passionnant de lire ce combat pour la vie. En fermant ce livre je ne peux imaginer ce petit bout de femme épaulant son compagnon des heures et des heures durant, dans des conditions que le commun des mortels ne peut imaginer ! Un combat dans les tourbillons des conditions montagnes inhumaines mais avec les tripes et grande classe. Une aventure exceptionnelle aussi dramatique qu'elle soit. Comment renaître, se retrouver après avoir été autant chahuté ? Le lecteur, grâce à la précision des évènements est traversé par le combat entre plusieurs conceptions de la montagne, de l'être, du monde car les deux héros sont tellement différents. Un texte dont on ne sort pas sans une profonde remise en question également sur les médias actuels ; quand ils se saisissent d'un sujet dont ils n'ont aucune idée ! bien loin d'imaginer à hauteur de son intensité et véracité les évènements qui se sont produits sur cette montagne ! Bravo et merci ! d' avoir su revenir et vous dépasser ces jours là et surtout pour cette force d'écriture qui y transpire, nous transportant un peu de ce monde, là bas !
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Exceptionnel. Embarqué dans cette histoire avec ces deux personnages touchants. Je l'ai lu d'une traite, ne pouvant le lâcher, ne pouvant pas laisser seul Elisabeth et Tomek dans ce froid, ce vent, cette incertitude. Des mots justes, choisis qui transportent, qui m'ont fait voyager dans cet inconnu, et sentir l'espace d'un tout petit instant ce qui s'est réellement passé là haut en janvier 2018 ! Un hommage à Tomek vibrant et magnifiquement écrit. Ces deux personnes sont et seront dans mon coeur pour longtemps. Merci
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A bout de souffle, c'est ainsi que j'ai terminé la lecture du témoignage d'Elisabeth Revol ! sous ma couette, bien au chaud ! Née au pied d'un modeste Ballon des Vosges, rien à voir avec le Nanga Parbat, j'ai toujours été fascinée par les très hauts sommets. Les aventures des alpinistes, des écrivains voyageurs m'ont toujours fait rêver. Tout naturellement l'expérience extrême vécue par Elisabeth m'a intéressée. Comment l'imaginer, sans aide, sans oxygène, avec un seul compagnon de cordée, certes très expérimenté, faire face, en plein hiver, à ce mastodonte de rocs et de glace ?

Forçant mon admiration, elle est allée au bout de ses limites, mais en est revenue ravagée par la mort de son coéquipier, qu'elle a été contrainte d'abandonner.

C'est un bel exemple de courage, de ténacité... et de lucidité... jusqu'à quel point ? Ne dit-on pas "qui peut le plus peut le moins" ? Quelles sont nos limites ? Jusqu'où pouvons nous aller ?

Raconter par écrit cette dure expérience lui a sans doute permis de faire la part des choses, l'a aidée à survivre. On ne peut que souligner aussi le bel esprit d'entraide qui a permis, malgré des conditions très difficiles, d'assurer le sauvetage d'Elisabeth.

J'ai également trouvé dans ce récit des observations fort intéressantes et instructives sur l'exploitation irraisonnée qui est faite de ces sommets, et sur ses conséquences présentes et à venir.

A recommander à tous les amateurs de sensations fortes et aux amoureux de la montagne.

Je remercie "Masse critique" et les éditions Arthaud pour cet envoi.





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Sublime ! Merci d'avoir relevé cette épreuve du livre et nous livrer ce récit rempli d'humilité et surtout d'humanité.

Après la tragédie du Nanga Parbat, il fallait écrire un livre. Quand quelqu’un ne revient pas, c'est la fin de tout : la fin de la vie du disparu, la fin d'une vie pour la survivante, mais aussi, ici, la fin d’une vie de cordée commune...mais c'est aussi le début d'un deuil traumatique, du syndrome du survivant ; passant par des états d'âmes que personne ne peut comprendre hormis Elisabeth Revol qui a vécu le drame. A ce drame s'est rajouté "le sensationnel" des médias et un côté voyeurisme un peu malsain. Personne ne lui laissant le temps de faire la part des choses ni d'en prendre la mesure. Comme dira Philippe Rochot dans sa critique : "certains esprits forts l’ont pourtant bien aidée à cultiver ce sentiment de culpabilité. Ils sévissent sur les réseaux sociaux et sans connaitre aucunement les circonstances de pareille tragédie entretiennent volontairement le doute, la suspicion, la haine"

et Virginie Troussier "Bref, qui n’a pas entendu parler du sauvetage d’Élisabeth Revol au Nanga Parbat ? L’information fut relayée par tous les médias généralistes, avec son lot incontournable et lassant de commentaires en tout genre sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, les Éditions Arthaud font paraître un livre, et si Élisabeth Revol fait depuis quelques semaines la tournée des plateaux télé, radio et des festivals pour en parler, c’est ici la puissance du texte écrit avec Éliane Patriarca qui nous intéresse. Ce récit secoue le genre de tous les procédés stylistiques habituels car il s’attache à démêler, en racontant un fragment d’existence intime, la part des apparences et celle de la vérité, confronter le passé au présent pour tenter d’y trouver un sens, donner une valeur à cet événement, entre désespoir et sublime."

"Élisabeth Revol signe un texte vivant, tant elle témoigne avec justesse de la façon dont elle fut affectée par cette ascension. Elle nous transmet sa vérité, celle que cette tragédie a imprimée en elle. Celle qu’elle a voulu nous transmettre. Ainsi, elle rend hommage à ce qui est la raison d’être de la littérature : un rapport intense à la réalité insaisissable du monde."


Lien : https://www.montagnes-magazi..
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Ce livre est absolument bouleversant et terriblement humain. C’est une ode au courage et à la vie.



L’alpiniste française Elisabeth Revol est l’une des plus connues et reconnues au monde dans cette discipline. L’alpiniste polonais Tomasz Mackiewiecz l’un des plus robuste, rustique et mystique de l’himalayisme hivernale (sport culte dans son pays).

Au sommet à plus de 8000 m en hiver, Tomasz s’effondre et le colosse doit sa survie à la frêle Elisabeth qui le porte jusqu’à 7200 m toute une nuit dans un contre-la-montre perdu d’avance (du moins pour le commun des mortels) et pourtant ils s’accrochent comme jamais à la vie dans un combat surhumain.

Une nuit, puis deux. Il n’y a plus d’espoir pour Tomasz. Puis trois nuits, sans affaire de bivouac, sans manger ni boire, chahuter par des vents violents et des températures polaires inhumaines. Tous le monde pense que c’est plié et qu’il y aura deux morts. Personne n’a survécu aussi longtemps en altitude, sans équipement, dans ces conditions himalayennes de l’hiver. Et pourtant ! Elisabeth défraie la chronique ! Incroyable !



C’est ce drame que raconte avec émotion, humanité et humilité, la courageuse française.



J’éprouve un immense respect encore plus grand, pour tous ces héros de la montagne.

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Elisabeth Revol, himalayiste quasi professionnelle, capable de relever des défis inhumains sur les plus hauts sommets de la planète tout en rêvant de vivre cachée dans sa Drôme natale, telle est son paradoxe. Vivre cachée et réussir, rester humble surtout face à cette montagne qu'elle adore. Depuis sa plus tendre enfance, c'est une sportive, son défouloir c'est la montagne comme d’autres vont courir ou faire de la musique. Ses buts dans la vie, gravir et réussir à grimper des sommets de plus de 8000 mètres, sans porteur et sans oxygène. En 2008, elle sera la première femme au monde à enchaîner, en seize jours, trois sommets de plus de 8000 mètres.

Elle a connu Tomasz Mackiewicz surnommer Tomek à l'occasion de sa première tentative d'escalade du Nanga Parmat. Pendant quatre, cinq ans ils vont être compagnon de cordée.

Le 25 janvier 2018, c'est la quatrième tentative pour Elisabeth et la septième pour Tomek pour tenter de gravir ce géant himalayen, en hiver, sans oxygène et sans porteurs, dans le plus pur style alpin. Après 45 jours en montagne, depuis leur départ d'Islamabad, dont trois semaines où ils vont rester bloquer au camp 4, suite au mauvais temps. Aujourd'hui doit être le grand jour. Partis vers 7h30, avec le strict minimum dans leur sac, pour grimper plus vite, mais ils n'arriveront au sommet qu'à dix huit heures trente, un horaire bien tardif dans ces montagnes. Auraient-ils dû redescendre beaucoup plus tôt, sans aller au sommet ? Leur différence pour grimper faisait leur force. Elisabeth grimpe en tête, de façon assez rapide, petite boule de nerfs, tandis que Tomek monte à son rythme, plus lentement mais plus posément. Dans cette grimpée, ils se sont peu parlé, mais c'était habituel. Peu vu, l'un devant et l'autre derrière, Elisabeth aurait-elle dû attendre Tomek pour voir son point de non retour et redescendre aussitôt ? Mais à l'arrêt précédent, elle lui a bien demandé, si cela allait bien. Tomek voulait -il vraiment réussir ce sommet au point de ne plus se rendre compte de ses propres difficultés ? La réussite pour eux deux, mais au sommet, Tomek est atteint de cécité. Elisabeth le soutiendra pour essayer de redescendre en dessous des sept mille mètres pour avoir une chance d'être sauvés tous les deux. A 23h30, elle déclenchera sa balise pour indiquer sa position et son appel au secours. Elle laissera Tomek dans une crevasse, afin qu'on puisse venir le chercher, car à ce moment, Elisabeth n'a pas toute sa lucidité et ne se rend pas compte de la gravité de Tomek. On lui dit de partir et de descendre, mais là aussi, elle va tergiverser pendant un moment avant d’accepter de descendre. Les secours feront fasse également au mauvais temps et de ce fait, seront retarder. Les hélicoptères ne pouvant pas décoller.

Ce livre est un hommage à Tomek, à l'alpinisme et à la montagne qui ne pardonne pas la moindre faiblesse. Un très beau témoignage d’Elisabeth Revol qui nous révèle toute sa pugnacité et ses envies futures.

Merci beaucoup. Un livre que j'ai vraiment adoré

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Très belle et émouvante autobiographie. Beaucoup de choses ont étaient dites a propose de cette histoire a tort et a travers, mais bon c'est le propre de l'homme que de s’appesantir sur la vie des autres.

Elisabeth Revol nous relate la terrible histoire qui est sienne a travers l'ascension du Nanga Parbat avec son ami Tomerk. De cette enchainement de défaillance qui mis bout a bout entrainera la mort de Tomerk, elle nous livre sa vérité sur cette tragédie.

Ironie du sort lui qui vouait un véritable culte a cette montagne aura finit par la gravir mais n'aura même pas la chance de le savourer car déjà la montagne lui prenait la vue avant la vie.

De toute ses questions auquel elle sait poser, doutes, colères, aucune de ces choses la ne l'a empêchée de vouloir survivre coute que coute.

C'est une terrible leçon d’abnégation qu'elle nous livre la. Toute cette force qui l'a emmenée a réussir a sortir de cette montagne avec l'aide de secours et cette fabuleuse chaine humaine qui aura œuvré pour leur survie.

Au final le plus dur pour elle sera paradoxalement l’après, comment vivre après la perte d'un ami? Comment ne pas s'en vouloir? ai-je commis des fautes?Toute ces questions que n'importe lequel d'entre nous se poseraient aussi.

Sortir vivant d'une montagne au sens physique pour en trouvé une autre devant soi au sens psychique.

Sans mauvais jeu de mot c'est une histoire glaçante qu'elle nous raconte la. Une histoire ou la nature aussi belle soit elle, peut se montrer aussi dur et cruelle.





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Dans "Vivre", Élisabeth Revol raconte son périple au Nanga Parbat, en janvier 2018, avec son compagnon de cordée Tomek. Elle raconte "l'accident" qui a eu lieu à son sommet, comment en quelques secondes tout a basculé. Elle raconte comment d'une joie intense d'avoir atteint leur but, ils sont passés en mode survie.



Trois jours de peur panique, de froid glacial, de souffrance et de douleurs. Trois jours sans manger, ni boire, ni dormir. La communication avec le monde extérieur étant très limitée, ce sont également trois jours d'incompréhension et d'attente face à des secours qui ne viennent pas. On lui demande de redescendre par elle-même et toute seule, alors que Tomek est dans une situation très critique. Après moultes réflexions et un sentiment de culpabilité grandissant, Élisabeth finira par écouter les directives qu'on lui donne. C'est à cela qu'elle doit d'être encore en vie aujourd'hui...



C'est un récit plutôt poignant, qui ne laisse pas indifférent. Élisabeth raconte les conditions extrêmes auxquelles elle a dû faire face, mais c'est aussi beaucoup d'introspection et de remise en question, beaucoup de culpabilité, de sentiment d'impuissance et d'incompréhension. J'ai ressenti ce témoignage comme un mea culpa, comme une sorte de rédemption. Élisabeth a mis en mots ses maux afin de pouvoir tourner la page, d'apprendre à accepter cette culpabilité qui ne la quittera sans doute jamais, de revivre enfin.
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Ce livre est inoubliable pour moi ! je ne me suis jamais autant senti dans l’expérience que dans ce livre.

"L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère" disait Einstein.

Grimper le Nanga Parbat en hiver en style alpin en était un mystère ! Il révèle la puissante et profonde nature humaine, allant explorer l'inconnu, osant, curieux, le coeur et les sens ouvert. Et pourtant cette nature humaine est de plus en plus enfouie de nos jours et elle ne s'offre pas au premier venu, mais demande à être cherchée, découverte. Elle demande de l'audace, du courage, de l'abnégation, de la force et de l'humilité. Ce sont les 5 vertus inscrites dans ce livre et les 5 qualités de cette belle cordée.

Bravo à Eli et à Tom d’avoir osé chercher ces mystères de l'existence au plus profond d'eux? Un enseignement riche dans ce livre poignant et puissant !



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Un recit extraordinaire qui nous enpoigne et nous emporte la haut, tout la haut. Elisabeth revol nous emmene dans sa quete épurée de l’inaccessible. La souffrance Psychique et physique qui a ete enduree depasse l imagination Elle nous delivre ici une terrible lecon d abnegation , une leçon pour vivre tout simplement.

La tragedie nous fait comprendre la citation « Pourquoi gravir ces montagnes ? Parce qu elles sont la »

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J’en ai eu le souffle coupé, comme ce doit être le cas là haut, si haut....

A lire de toute urgence, comme un remède à toutes nos complaintes, de pacotille bien souvent.

Le Nanga, un nom qui résonne désormais pour moi : merci Éli !
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Je vais faire court pour cette chronique, par choix, et par respect pour Elisabeth Revol qui nous livre son témoignage sur ces quelques jours de janvier 2018 où le destin a basculé à 8125 mètres d'altitude.



Le rêve de gravir avec Tomasz Mackiewicz le Nanga Parbat en hiver à peine réalisé, le drame s'est enclenché inéluctablement aboutissant à l'impressionnant sauvetage de l'auteure et la disparition de Tomek.



Le récit est particulièrement poignant, les mots très forts, jusqu'à ceux qu'elle adresse à Tomek pour le remercier de lui avoir permis, grâce aux efforts surhumains qu'il a produits pour commencer la descente malgré son état, d'avoir, elle, les ressources physiques et mentales pour vivre.
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Vivre

Élisabeth Révol nous raconte dans Vivre l'ascension du Nanga Parbat mais à quel prix. Élisabeth et son compagnon Tomasz Mackiewics surnommé Tomek décident de gravir le Nanga Parbat en hiver et sans oxygène. Ce sont des alpinistes expérimentés. Après plusieurs tentatives échouées, le 25 janvier 2018 c'est la bonne. Mais arrivés au sommet tout bascule. Tomek a perdu la vue. Élisabeth aide Tomek à descendre. Ils se mettent à l'abri dans une crevasse. Elle téléphone à son équipe pour savoir ce qu'il faut faire. Après plusieurs hésitations, elle abandonne Tomek pour survivre. Elle descend toute seule la montagne, le plus bas possible pour qu'on puisse la secourir.

J'ai beaucoup aimé le livre. Élisabeth nous amène dans son aventure et dans ses pensées. Le livre nous parle d'exploits, de victoire, de dépassement de soi, de drame et de culpabilité.
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Vivre

La haute montagne est pour Élisabeth Revol une passion viscérale, comme elle l'exprime dès les premières pages de son livre témoignage : » Même si j'ai vécu des choses terriblement dures, insupportables en haute montagne, l'attraction reste toujours plus forte. »



Élisabeth et Tomek vont tenter l'ascension hivernale du Nanga Parbat, une montagne de glace hostile qui culmine à 8125 mètres. L'hiver est glacial, les conditions météo difficiles, ce qui oblige le corps à s'acclimater, mais les deux alpinistes chevronnés parviennent au sommet. Parfois, il suffit de peu pour que tout bascule, et que la conquête d'un sommet en hiver et par une voie jamais explorée bascule en tragédie. Tomek est brusquement atteint de cécité, il saigne et souffre. Après l'avoir mis à l'abri, sa coéquipière descend pour tenter de rejoindre leur camp. Mais l'épuisement, le froid extrême auront raison de sa volonté.

C'est ce drame que l'auteure nous relate, au jour le jour, en nous donnant à voir la grande solidarité qui règne parmi les alpinistes. Son témoignage est puissant, émouvant. Il y a une grande amitié dans son évocation de Tomek, ses regrets de ne pas être arrivée à le sauver. le tribut payé à la montagne est lourd, nombreux sont les alpinistes à en payer le prix fort, mais c'est aussi une épreuve terrible pour celui qui doit faire le choix de laisser son compagnon blessé et de redescendre. Élisabeth Revol a fait preuve d'un grand courage.

Ce récit se lit d'une traite tant il est poignant et vivant. Elle termine avec un lettre émouvante adressée à son compagnon disparu dans les glaces du Nanga Parbat .

Le livre offre aussi une galerie photo ainsi que les différents itinéraires menant au sommet du Nanga Parbat, ce qui permet de visualiser l'expédition lorsque, comme moi, le lecteur est néophyte.

Ce livre a été sélectionné pour concourir pour le Prix littéraire Terres d'Ailleurs 2020. Ce prix récompense un livre d'aventure vécue , une aventure/voyage /découverte d'un ailleurs au travers du regard d'un(e) auteur(e) .

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