Citations de Élisabeth Tremblay (25)
-Tu as déjà pensé que la maladie était comme un orage dans ta vie, Alex? Je veux dire... C'est un mauvais moment à passer parce que tu as peur. Que tu es convaincue que ça ne finira jamais et que ça peut juste aller plus mal. Tu t'imagines même que la mort t'attend peut-être dans le détour...
Vaincre ça doit être un peu comme survivre à la foudre, non? Si tu t'en sors, je suis sûr que tu mords dans la vie comme jamais parce que tu connais sa valeur...
C'est une caractéristique de tous les faibles de notre monde que de refuser d'affronter à armes égales ceux qui les terrorisent.
(...), ne commettez pas l'erreur de croire qu'il est préférable que rien ne vous atteigne. C'est lorsque nous devenons insensibles que nous nous engageons sur une pente glissante et dangereuse, tant pour nous que pour ceux qui nous entourent.
— Mutch aurait préféré que je sois un homme…
— Comme la plupart des hommes, justement, qui n’aiment pas qu’une femme leur soit supérieure, peu importe le domaine.
— Je sais bien… Je suppose que je n’y suis pas encore habituée.
— Personne ne s’habitue à la bêtise, ma chérie. Que tu sois plus intelligente que la moyenne n’y change rien, ça rend plutôt la situation plus irritante.
(p.55)
Le désir de vengeance se nourrit des jours qui passent et profite de la douleur des deuils multiples pour s'exacerber.
… la police refuse de laisser les morts en paix. On ne devrait jamais chercher la vérité, ni à obtenir justice. Les morts ne reviennent pas, quoi qu’on fasse, peu importe qui on condamne.
(p. 186)
L'avenir n'est jamais immuable. Il dépend de ce que nous en faisons...
Les gens ont la curieuse -mais pratique- habitude de ne pas voir ce qui saute aux yeux.
Alex..., commençai-je, mais son prénom refusa de franchir mes lèvres.
Surprise, j'essayai à trois reprises sans plus de succès.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire? grinçai-je, avant de me résoudre à utiliser un " ALIX " aussi peu agréable qu'exaspéré.
A une douzaine de mètres devant moi, l'interpellé s'immobilisa enfin, mais sans se retourner, attendant vraisemblablement que je le rejoigne pour japper:
N'essaie plus jamais de m'appeler Alexis, Naïla, jamais...
J'ai adoré ce livre. trstesse et apprentissage en vu... J'ai trouver intérressant qu'il y est un dictionnaire à la fin...
Je savais trop bien ce que signifiait être différente des autres, ne pas entrer dans le moule dans son temps. Je savais également que cette impression d'être seule et incomprise ne s'estompait jamais vraiment, même des années plus tard
J'ai bien aimé ce livre sauf le début qui était un peu énervant...
Son sourire en coin , je l'aurais juré , ferait fondre un glacier.
incapable de m'arreter de pluerer et de reprendre le controle de moi-meme, je me pressai contre son torse u et me laissais aller.Surpris par cet abandon soudain, il me serra maladroitement dans ses bras, me murmurant d'une voix étrangement douce que j'avais simplement besoin de sommeil.Je me calmais finalement ; ma respiration devint moins saccadés et mes sanglots s’estompèrent. Je ne sais lequel de nous réalisa le premier l'étrangeter de cette proximité , mais je me sentis soudain envahit par autre chose que le despespoir et je n'osai plus faire un geste,de peur de voir mes doutes se confirmer.
- Il n'y a pas plus sournois et imprévisible ennemi que celui qui se cache en chacun de nous.
C'est étrange comme le temps ne s'écoule pas toujours de la même façon, selon ce qui le meuble.
J’ai tout fait pour qu’on m’accepte. Pour prouver ma valeur. Pendant des années, les hybrides et les Kaléïdes n’ont tiré que des avantages de mes pillages et des visites du serpent de mer sur les côtes de leurs villages et même dans les coins les plus reculés d’Alstrass. Et tout ça pour quoi ? Pour rien. Parce qu’à leurs yeux, je n’ai pas le droit d’exister.
Quand on lit du Stephen King avant de s'endormir, il ne faut pas être surprise si nos nuits sont habitées par des bestioles monstrueuses.
Il faisait moins trente degrés Celsius à l'extérieur, mais c'était ô combien plus chaud que la température de nos coeurs lorsqu'on nous annonça, deux jours plus tard, que notre petite merveille d'un an avait un cancer. Rien au monde ne pouvait préparer des parents à ce genre de nouvelle. C'était un coup au coeur, un seul, qui blessait et marquait à jamais, peu importe la suite des événements. Je suis aujourd'hui persuadée que, quelle que puisse être l'issue du combat, les parents ne guérissent jamais. Même si la plaie n'est pas mortelle, elle reste toujours béante et nous oblige à nous souvenir.
Il n'y a pas plus sournois et imprévisible ennemi que celui qui se cache en chacun de nous.