Et Marie, terrifiée, reconquise
à la religion de sa jeunesse, voyant là un
châtiment du ciel qui la punissait d’avoir aimé un
juif, fit baptiser son fils, le mit ensuite à l’école
chez les frères.
Le pis était que l’enfant se
courbait, devenait bossu, sous quelque tare
héréditaire, dans laquelle la mère crut sentir
l’implacable vengeance céleste, s’acharnant,
parce qu’elle n’arrivait pas à s’arracher du cœur
la mémoire adorée de son mari.