AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Éric Adam (197)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Roma, tome 2 : Vaincre ou mourir

Ce deuxième tome de la légende de Rome s’offre une réécriture de la campagne du carthaginois Hannibal en Italie, lors de la deuxième guerre punique.

La malédiction du Palladium mène toujours le bal, et les familles Aquilia et Léo qui lui sont attachées par des chaînes incassables n’en finissent pas de souffrir, siècle après siècle.

Mais aujourd’hui, Furius Léo décide que ça suffit. Il va profiter de la « visite de courtoisie » d’Hannibal en Italie pour débarrasser Rome de sa statue démoniaque. Cependant son plan implique qu’Hannibal gagne toutes les batailles, hormis la toute dernière, et que de nombreux romains y laissent la vie. Pour tout citoyen qui découvre le plan, c’est plutôt le mot « traître » qui lui vient à la bouche.



L’histoire a des qualités. On se laisse porter par le récit qui prétend que les héros, comme Hannibal ou les consuls qui l’affrontaient, n’étaient que des manipulés. Le plan de Furius épouse correctement la succession des revers romains.

Réduire Hannibal à un simple général guidé par plus malin que lui a cependant du mal à passer. J’aurais également apprécié que la nature républicaine de Carthage ressorte mieux, ne serait-ce que par une phrase qui trahirait qu’Hannibal devait rendre des comptes et n’était pas un dictateur absolu. Il en va de même pour la composition essentiellement mercenaire de son armée.

Il faudra aussi qu’on m’explique pourquoi Furius a laissé son fils et le fils Aquilia dans l’ignorance de la malédiction jusqu’à ce jour. L’auraient-ils su que peut-être les évènements auraient tourné en sa faveur.



Le dossier historique qui termine l’album est vraiment bienvenu pour définir ce qui est de l’Histoire, et comment cette BD propose des explications pour ce qui reste encore des zones d’ombre.



Une BD agréable donc, sans être incontournable.

Commenter  J’apprécie          242
Roma, tome 2 : Vaincre ou mourir

A l’heure où les études antiques étaient menacées par des bobos hispters persuadés que les vieux et les morts n’avaient plus leur place dans le monde moderne compétitif (sic), le regretté Gilles Chaillet s’était lancé dans une entreprise démesurée : sur le modèle de l’œuvre de Denys d’Halicarnasse, réaliser l’histoire totale de la ville éternelle d’Enée à Mussolini ! Cet amoureux de l’Histoire, de l’Antiquité et de Rome en particulier nous a malheureusement quittés trop tôt pour l’accomplir… Et c’est les éditions Glénat, décidément portées sur l’Histoire ces temps-ci, qui ont confié la tâche à l’expérimenté trio Eric Adam, Pierre Boisserie et Didier Convard qui ont fait du Palladium le Faucon Maltais de l’entreprise…





Ce tome 2 de la saga "Roma" est consacré aux guerres puniques, mais c’est à travers les yeux du grand Pontife Furius Leo que nous suivons le second conflit entre Rome et Carthage des provocations romaines au fameux « Annibal ad portas ». Il est considéré comme un héros et comme un patriote, mais du début à la fin il œuvre à la victoire du camp ennemi en participant à tous les événements de la légende du génial stratège Carthaginois… Et c’est en œuvrant comme un scélérat qu’il est plus héroïque et plus patriote que ne l’a jamais été un Romain, car il est prêt à tout sacrifier, à commencer par son honneur, pour mettre fin au drame que vit son peuple en transmettant de Rome à Carthage la malédiction du Palladium et de la Déesse Nyx ! Mais c’est en refusant de sacrifier les siens qu’il scelle sa perte, car c’est ses enfants Aulus et Héléna ainsi que Marcus celui de son meilleur ami, qu’il avait juré de venger coûte que coûte, qui font le faire échouer si près du but qu’il s’était fixé…



Une belle histoire, une fois encore on sent que les auteurs maîtrisent la culture antique tant le pathos est bien dosé. Quiconque a déjà lu quelques tragédies antiques se remémora de bons souvenirs ! Sauf que c’est raconté un peu trop à l’ancienne… Difficile de savoir qui a fait quoi, mais entre la froideur d’Eric Adam (qui pour le coup peut bien coller au sujet), l’académisme de bon aloi mais parfois un peu désuet de Didier Convard et Pierre Boisserie qui lui aussi fait dans l’oldschool ça sent un peu trop la bande dessinée d’antan, et ce peut souffrir de la concurrence avec des manières plus modernes de raconter une histoire.



Le dessinateur italien Luca Erbetta, qui prouve avec tant d’autres la vitalité de bande dessinée transalpine, nous offre des visuels très satisfaisants mais dans mon opinion trop légers par rapport à la gravité du sujet… (D’ailleurs je n’ai pas compris pourquoi les artworks présentés en bonus étaient pour moi bien plus réussis que le résultat final). On est loin du perfectionniste de l’extrême Gilles Chaillet et de ses travaux de moine cistercien, alors même que son ombre tutélaire plane sur chaque planche. Il nous aurait régalés de dessins fourmillant de détails sur l’architecture, l’armement et l’habillement du IIIe siècle avant J.C., ce qui n’est pas le cas ici alors même qu’ils nous auraient fait oublier le classicisme de la narration…

Mais il y a cette superbe scène de la Bataille de Cannes où Aulus Leo, perdu dans les brumes terrestres, entend ses camarades mourir par milliers et où le fantôme de Marcus Aquilia, perdu dans les brumes infernales, les voit arriver par milliers… Ce passage appartiendrait presque à l’imaginaire de Mario Bava, le génial réalisateur italien qui a su marier peplum et fantastique avant l’initier le genre giallo ! Gilles Chaillet l’admirait vraiment, et cela ce sent…





Quelles seront les autres figures centrales du cycle antique de la série ? César, Caligula et Constantin…



(il n’y pas de demi-point sur babelio, c’est parfois vraiment chiant : ne soyez pas surpris de voir le titre passer de 3 étoiles à 4 étoiles ou inversement)
Commenter  J’apprécie          240
Le Triangle secret - Hertz, Tome 5 : La tro..

La fin du décevant tome 4 laissait présager quelques rebondissements et des révélations sur le destin de Napoléon et de son fidèle André Hertz. Et c'est bien le cas : ce dernier volet de la saga Hertz ne lésine pas sur les aventures et le dépaysement.



Les auteurs nous embarquent en Égypte à la recherche d'une cité perdue où l'Empereur doit absolument se rendre. Pourquoi ? On le découvre à la fin du tome et cette révélation ne m'a pas emballée. Faire de Napoléon un Élu des Dieux est tout de même culotté quand on pense aux litres de sang que cet avorton avide de pouvoir a sur les mains. .



Il n'empêche que ce tome est plus riche en action et en rebondissements que le précédent et qu'il fait intervenir des forces occultes assez flippantes.



Il semblerait bien que l'imagination de Didier Convard et son équipe soit sans limite !
Commenter  J’apprécie          210
Le Triangle secret - Hertz, Tome 3 : Le frère..

La série Hertz est excellente : chaque tome est passionnant de bout en bout !

On voyage dans l'espace et dans le temps à chaque nouvel opus. Cette fois-ci, on se retrouve principalement en Angleterre au XIXe siècle.



L'histoire est documentée, servie par un scénario bien ficelé, riche en suspense et en rebondissements. J'aurais pu lui mettre cinq étoiles pleines si ce n'est le graphisme moins soigné que dans les précédents tomes. Les traits sont moins précis et certaines cases sont clairement bâclées (des visages non dessinés, des décors simples).



Malgré tout, ce volume est remarquable et il me tarde de découvrir la suite.
Commenter  J’apprécie          190
Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Ce tome de la collection Explora se charge de mettre en image la première partie de l'histoire extraordinaire de Marco Polo, explorateur vénitien qui part avec père et oncle rejoindre le Grand Khan de Mongolie.



Mythe ou réalité, cet album prend le pari de la confiance et se protège derrière un dossier et une préface que chacun pourra juger selon son envie.



Sans parler de la véracité des événements rapportés par Polo et écrits par Rustichello de Pise, on notera que l'album est très dynamique, se focalisant sur les périls, exploits et découvertes de nos voyageurs. Marco Polo se surprend même à être dépeint comme un super-héros-chevalier sauveur de la veuve et de l'orphelin.



Si c'est un peu too much, c'est toutefois très intéressant, divertissant et dépaysant.
Commenter  J’apprécie          192
Ils ont fait l'Histoire, tome 2 : Vercingétorix

La série de BD de Glénat s'intitule « Ils ont fait l'histoire ». S'agissant de Vercingétorix, le mythe compte autant que les faits. Car comme le rappelle fort bien l'annexe documentaire, on sait très peu de choses sur les guerres menées par César en Gaule et la réalité du monde gaulois de l'époque.



Les sources écrites sont romaines. Le récit qui nous en est parvenu est celui du vainqueur. César a t-il désigné Vercingétorix comme le grand chef des gaulois, portant partagés en tribus rivales, pour magnifier son action ? La disproportion des forces en présence, quelques milliers de légionnaires contre des dizaines de milliers de guerriers gaulois, était-elle si importante ?



Reste les faits, un monde gaulois qui était déjà au contact du monde romain, des tribus qui s'alliaient à Rome, ou la combattaient, des changements d'alliance, Vercingétorix le chef arverne, la tactique de la terre brûlée, le siège d'Alésia, la mort des années plus tard de Vercingétorix à Rome lors du triomphe rendu à César…



Cette BD présente intelligemment le personnage, les notes complètent bien le récit : les lecteurs, même jeunes, doivent y trouver leur compte. Je vais d'ailleurs de ce pas me ressourcer dans ma propre jeunesse en relisant le tome 1 de l'Histoire de France en bandes dessinées de Larousse. Un premier épisode consacré à un certain… Vercingétorix.
Commenter  J’apprécie          180
Michel Ange, tome 1 : Le banquet des damnés

A Milan le prévôt Vittore est appelé sur une étrange scène de crime. Au sein du baptistère de Saint Ambroise une tête à été découverte sur un plateau d'argent avec une curieuse inscription : Venit Sol Justitiae. "Le soleil de la justice est passé". Une scène qui en rappelle une autre, en 34 ap JC Salomé réclame la tête du Saint Jean le Baptiste sur un plateau d'argent à Herodote.



Après Vinci, nous voici plongé dans une nouvelle enquête en pleine renaissance italienne. Rassurez-vous, si vous n'avez pas lu Vinci aucun souci de compréhension à se faire. Les histoires sont indépendantes.

On nous annonce Michel Ange mais il a pour le moment un rôle plus que secondaire, à peine aperçu sur 3-4 pages. Il faudra attendre donc le tome suivant pour le voir vraiment entrer dans l'histoire.

Tout comme il faudra attendre le second tome pour avoir la révélation de tant de mystère. Pour l'instant le premier opus plante le décor et les personnages. Le meurtre est assez violent mais pour le moment les commanditaires et les raisons restent mystérieuses. Vittore et son adjoint Menanzzo collecte les indices. On a vite envie de savoir la suite donc premier pari réussi pour ce polar.



Niveau dessin c'est très classique, rien d'extraordinaire que ce soit au niveau du trait ou de la colorisation. Mais tout de même efficace et au service de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          170
Roma, tome 1 : La malédiction

Une fresque ambitieuse qui se propose de réécrire l'histoire de Rome, la ville éternelle qui a laissé une trace indélébile dans notre Histoire, à la lumière d'une antique malédiction divine qui frappe deux familles, Leo et Aquila, que l'on suivra sur plusieurs générations.



Complots, massacres, cruauté... on a son content de violence et de sang, dans une esthétique grandiose et musclée, digne du péplum Gladiator.



A travers les 5 tomes parus, sont retracés des événements phares, de la chute de Troie en passant par la menace d'Hannibal, la chute de Jules César, la folie de Caligula, jusqu'à l'apparition du christianisme. Tous sont revus à l'aune de cette malédiction qui pèserait sur la ville, ce qui apporte un aspect mythologique qui s'écarte volontairement de la réalité historique, elle-même mise en lumière à la fin de chaque album dans un cahier pédagogique utile pour les profanes du sujet tels que moi.
Commenter  J’apprécie          161
Ils ont fait l'Histoire, tome 2 : Vercingétorix

Présenté comme l’un des premiers albums de la série Ils ont fait l’histoire, Vercingétorix se présente comme un outil pédagogique.



La partie était loin d’être gagnée, car les sources sur la période sont limitées, contradictoires et peu fiables. Les historiens d’hier et d’aujourd’hui ne sont pas tous d’accord entre eux. Le cahier scientifique en dit long sur ce point, tandis que le making-off explique les choix qui ont été faits. Tout cela est passionnant, ce qui rattrape les premières explications, qui se limitent à reprendre une chronologie des conflits assez soporifique.



Le démarrage de l’album est assez surprenant. Il place une mise en abîme qui permet un échange entre Vercingétorix et son principal ennemi. Et voilà le principal intéressé à deviser sur son passé, ces choix militaires, sa stratégie… Ensuite l’album se consacre presque exclusivement à l’art de la guerre. Tout cela est précis, bien mis en page mais finit fatalement par lasser le lecteur.



La qualité des dessins est bonne, bien qu’un peu déroutante. Vercingétorix est délibérément présenté d’une manière inhabituelle. Il en va de même d’ailleurs pour César. Certaines batailles paraissent un peu confuses. Il s’agirait selon les auteurs d’une volonté assumée. Il faudra arriver jusqu’aux explications pour comprendre pourquoi. Le choix plaira… ou ne plaira pas.



Voici un bon album, mais qui se révèle être un outil d’apprentissage plus qu’un outil de détente. Il faudra avoir à l’esprit cette distinction avant de se lancer dans cette lecture….
Commenter  J’apprécie          150
Roma, tome 2 : Vaincre ou mourir

Nous sommes en 218 avant JC, Cinq siècles ont passés depuis la fondation de Rome. La ville prospère et grandit sous l'ombre du Palladium mais seules les familles Aquilia et Leo savent que cette protection est aussi leur malédiction. Et en ce temps là, la guerre avec Carthage, la grande rivale de la ville éternelle, est imminente.

La seconde guerre Punique va commencer, Hannibal fera traverser les Alpes à ses éléphants. Et il y a un romain qui voit ça d'un bon œil. C'est Furius Leo. Il y voit la possibilité de se débarrasser du poids transmis par ses ancêtres quitte pour cela à trahir sa ville.



On avance dans l'histoire de Rome avec ces événements très connus de la seconde guerre punique et du célèbre Hannibal. Les auteurs ont l'air de bien maitrisé le sujet. Un petit cahier historique nous est présenté à la fin pour connaitre un peu mieux les faits.

Furius Léo, notre personnage principal, est un homme intéressant et plutot bien construit. On comprend bien le cheminement de sa pensée. Le poids terrible de cette malédiction qui atteint ses proches, ses amis et qui menace ses enfants. cela lui pèse tellement qu'il sacrifie son honneur et sa ville pour y remédier. Et pourtant derrière on sent son amour pour sa ville, ses enfants. Mais il ne recule pas même devant eux.

Hannibal à coté, combattant que l'Histoire a retenu, m'a beaucoup moins convaincu.

Le sujet et l'histoire est tintéressante. Ca manque parfois un peu de... de je ne sais trop quoi pour que ça sorte un peu du lot des nombreuses BD historiques. un poil d'originalité peut être? Car c'est une bonne histoire mais qui reste, au final, sur des bases très classiques.



Le dessin est un peu à cette image. Sage et sans trop d'originalité.

Commenter  J’apprécie          153
Le Triangle secret - Hertz, Tome 4 : L'ombr..

L'ombre de l'aigle, le tome 4 de la série Hertz est une petite déception. Le début est pourtant prometteur avec une mission d'espionnage menée tambour battant par André Hertz. Ensuite vient la bataille de Waterloo avec sa sauvagerie et la tentative de fuite de Napoléon.



Puis, ça se gâte sérieusement avec l'exil de l'Empereur à Saint-Hélène car il ne se passe rien, absolument rien. L'Empereur s'ennuie, sa cour s'ennuie et moi aussi. En plus André Hertz disparaît au profit de son frère Louis ce qui n'est pas la meilleure des idées.



Et puis, cette histoire détonne totalement du reste de la série car il n'y est plus question d'ésotérisme ni de religion mais plutôt d'Histoire revisitée. Ce n'est pas ce que je cherchais en lisant cette série.



La fin sauve tout de même les meubles avec un basculement vers la plus fantasque des fictions, ce qui me donne très envie de lire le tome 5.



Du côté des dessins, c'est très inégal. Certaines cases sont très recherchées quand d'autres sont bâclées. C'est dommage.



Après ce tome en demi-teinte, j'espère que la fin relèvera le niveau.

Commenter  J’apprécie          140
Neige - Origines, tome 1 : Les Douze

Dans une Europe recouverte d'une épaisse couche de neige où le mal d'Orion sévit, une confrérie, La confrérie des Douze, planifie leur retour prochain dans le monde. Pour cela Northman a un plan, il fonde ses espoirs sur un jeune garçon recueilli bébé qu'il va élever et former, Neige. Mais avant lui, Northman avait déjà essayé sur un autre enfant, Bohort. Et ses espoirs c'étaient transformés en cruelles désillusions, pire, l'enfant a grandit et est devenu un danger.



Après Neige Fondations voici un nouveau prequel à la série créée par Convard et Gine. Et elle est tout autant de qualité.

Chronologiquement on se situe entre Neige Fondations et Neige. Notre héros est très jeune et ne fait qu'une brève apparition dans ce tome. Nous en apprenons surtout plus sur les complots de la confrérie des douze et notamment de cet autre enfant qui avait porté avant Neige l'espoir pour l'Europe.

L'élève qui dépasse le maitre et qui se métamorphose en ennemi est plutôt classique mais il faut avouer que ça marche bien! Le scénario est bien construit, l'intrigue bien amené, la tension bien dosée.

Je pense quand même qu'il faut avoir lu la série mère pour apprécier ce tome. C'est mon cas du coup j'ai du mal à me mettre dans la peau de quelqu'un qui ne connaitrait pas les détails de la série. Mais il me semble quand même préférable de commencer par Neige.



Le dessin est très réussi. Les pages sont peut être un peu chargées. Les cases sont denses en détails mais en plus la pages est riche en cases. Nous avons de très belles planches.



Bref encore une réussite pour Neige.

Commenter  J’apprécie          143
Ils ont fait l'Histoire, tome 2 : Vercingétorix

Quelle bonne idée ont eu Glénat et Fayard d'associer des historiens à des auteurs de BD, pour se consacrer à des personnages important de l'Histoire.

ET ça ne marche pas trop mal. Bien sûr, c'est par moment assez professoral, mais si on se laisse embarqué,on en vient à souhaiter que Vercingétorix s'en sorte et dame le pion à César. Mais ne rêvons pas, alea jacta est, c'est césar qui gagne à la fin (mince j'ai dévoilé la fin !).

Saluons également le petit cahier final fort instructif. Apprendre qu'à la base les gaulois était des partenaires commerciaux des romains, qu'ils les surpassaient dans bien des domaines, qu'ils n'étaient pas les barbares qu'on a appris à l'école.

Peut-être vous laisserez vous tenter.



Commenter  J’apprécie          140
Neige - Origines, tome 2 : Eden

Alors que Neige revenait de ses tests à Venise en compagnie de Père Tabac, ils se font attaquer par des Hors-clans. Père Tabac se réveille dans un paradis où la neige et le froid n'existent plus. Mais il n'est pas mort, bien vivant dans ce que Yahvé, le dirigeant de cette communauté assez étrange, appelle l'Eden. Mais tout de suite il sent que sous le plaisir de retrouver une vallée ensoleillée se cache un mal.



Avec ce deuxième tome nous en continuons de vivre les aventure de Northman et de la confrérie des Douze à une époque où Neige est encore un enfant. Et S'il est moins riche en révélations sur le plan de cette confrérie, l'histoire reste passionnante et dynamique.

Nous n'aurons la fin de cette histoire que dans le tome 3. Il nous faudra donc patienter un peu avant de lever le voile de mystère qui entoure l'Eden et son chef Yahvé. La fin de ce tome laisse présager le pire.

Avec Northman qui se lance au secours de Neige et de Père Tabac, nous ne sommes pas en reste question action.

J'apprécie beaucoup le trait de Fred Vignaux que je trouve toujours aussi fin, dynamique et expressif.
Commenter  J’apprécie          130
Michel Ange, tome 1 : Le banquet des damnés

Le problème est évident. Lire le tome 1, c'est obligatoirement se laisser appâter pour enchaîner avec le suivant… à une condition, que l'histoire soit suffisamment captivante pour susciter l'envie d'en savoir plus…



Avec Michel Ange, le Banquet des Damnés, c'est réussi ! Je remercie les Éditions Glénat et BD Gest' pour avoir su si brillamment me mettre l'eau à la bouche. D'abord, l'album est superbe et la couverture annonce : « Après Vinci, une nouvelle enquête du prévôt Vittore ». Comme je n'ai pas lu Vinci, il faudra combler cette lacune.

En attendant, dès la première planche, le dessin est beau avec cette forteresse de Machéronte qui se dresse sur la côte orientale de la mer Morte. Bizarre… On annonce Michel Ange et voilà que nous sommes en 34 après la naissance d'un certain Jésus.

Comme pour donner le ton à la BD, c'est sanglant dès la première page avec la décapitation de Jean le Baptiste dont le sort fut, paraît-il, scellé à la demande de Salomé qui a dansé, nue et ravissante, devant Hérode et Hérodiade, sa mère. Toutefois, un gros plan sur une bague portée par Hérode ne doit pas être oublié.

Passée cette introduction, les dessins Thibaud de Rochebrune se poursuivent, magnifiques et nous emmènent d'un seul coup à Rome, en 1508, où Michelangelo Buonarroti ne semble pas ravi de se voir confié « la réalisation des fresques du plafond de la chapelle de Sixte » par le pape Jules II qui a lancé la reconstruction de la basilique Saint Pierre.

Éric Adam a bien construit son scénario en adaptant le roman de Didier Convard : Michelangelo et le banquet des damnés (Fayard), paru en 2012. Encore une lecture à faire !

Maintenant, il nous plante au coeur du drame, à Milan, avec le fameux prévôt et ces têtes qui sont coupées. On parle d'une communauté énigmatique : Les Filles de Justice. Une inscription revient : Venit Sol Justitiae (la justice est passée). Allusion est faite à Saint Augustin et, enfin, revoici Michel Ange, venu de Rome, appelé par un mystérieux personnage…

Les textes des bulles de cette sombre et sanglante histoire sont, pour moi, d'une taille de caractères trop petite qui handicape la lecture, lecture très importante, on s'en doute. C'est bien dessiné avec des couleurs soignées, réalisées par Delf.



En attendant le tome 2, le prévôt Vittore, très affaibli, donne son avis sur des événements touchant au comble de l'horreur : « Une affaire qui me semble être d'ordre religieux et spirituel… »
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          120
Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

En même temps que je découvre cette bande dessinée, je découvre cette collection Explora qui met en scène des explorateurs et voyageurs de tous lieux et de toutes les époques.

Je n'ai pas lu "Le livre des Merveilles" de Marco Polo, mais face aux précautions prises par l'auteur, ça m'a donné envie de découvrir ce récit afin de le comparer avec cette bande dessinée.

Ce premier tome en lui même m'a beaucoup plu. Tout d'abord, j'ai vraiment été sensible au graphisme. Les paysages sont reproduits avec une telle exactitude et une telle beauté, que l'illustrateur a du bien bosser les différents lieux, les atmosphères ainsi que les bâtiments. Et en effet, je retrouve la Venise que je connais (même si c'est la Venise actuelle).

Ensuite, le côté historique est plutôt bien rendu. On a certaines précisions qui donnent toute la richesse au récit et toute sa profondeur. J'ai souri face à l'allusion des "Haschachin" (mais c'est plus personnel, car lors de ma préparation de capes, un enseignant s'est fait plaisir en proposant un sujet d'oral sur ce thème, bref.).

Moi qui ne connaissais pas vraiment les détails du voyage de Marco Polo, et bien je me trouve satisfaite. Ma curiosité a été assouvie mais en même temps elle a été alimentée, car désormais j'ai envie de mettre la main sur "Le livre des Merveilles" et de m'atteler au second tome, qui je pense, sera tout autant de bonne qualité de celui-ci. de même, je pense m'essayer à l'histoire d'un autre explorateur. Je trouve que ces bandes dessinées sont un bon moyen de découvrir à la fois un personnage, une époque et des lieux magnifiques.
Commenter  J’apprécie          120
Roma, tome 4 : La chair de mon sang

Nous avançons un temps dans le temps et voici Rome sous Caligula. Évidemment cet empereur romain n'est pas vraiment connu pour être un enfant de cœur et Ker la déesse enfermé dans le palladium l'a bien compris. Elle voit en sa folie et sa démesure le moyen de se délivrer de sa prison orichalque.

Nous retrouvons bien sur les familles maudites, les Léo et les Aquila. L'un sera le médecin de l'empereur, l'autre une vestale du palladium. Les deux gravite autour de Caligula qui est le véritable point central de cette bd. Il est montré comme un homme violent, paillard, et totalement instable en proie à une schizophrénie sans limite. Et bien sur les deux familles font faire les frais de cette folie...

Un tome un peu brutal au dénouement terriblement tragique. J'ai eu du mal à adhérer tout au long de la bande dessinée.

Je n'ai jamais été une grande adepte du dessin de Gine même si j'arrive à m'y habituer au fil des cases.
Commenter  J’apprécie          110
Neige - Origines, tome 1 : Les Douze

L'hiver a frappé l'Europe. Celle-ci est revenue au Moyen-Âge, mâtiné d'un peu d'Antiquité. Un dôme protecteur, fait d'un champ de force, protège l'Europe de l'extérieur.



Les Douze ont été trahis. Celui qu'ils ont élevé et enttraîné pour devenir un des leurs, voire le sauveur, s'est retourné contre eux. Une partie des Douze va à Rome intercéder auprès de l'Empapereur... et ils découvrent que Bohort est devenu le principal (et seul) conseiller de l'Empapereur... Pire ! Il a réussi à persuader le leader religieux que l'extérieur ne correspondait pas à ce que l'on en disait et ils vont ouvrir le champ de force et aller chercher la quiétude et la plénitude loin de l'hiver européen... découpant dès lors une brèche dans les protections, livrant l'Europe aux envahisseurs (selon Northman et les Douze).



Qu'en penser? On se situe un peu en dehors des aventures relatées dans la saga Neige. C'est très tendance d'expliquer les Origines, de faire des séries parallèles en ce concentrant sur d'autres personnages, etc. Parcourant les couloirs de ma bibliothèque communale favorite, j'étais très tenté par le graphisme, et entre les 3 Tomes de Neige - Fondation et les 13 tomes de Neige, j'ai préféré prendre les 2 tomes de Neige - Origines... Quel paresseux je fais !



Convard possède bien son univers. En peu de cases, on est plongé dedans, pas de perte de temps, chaque case est utile et nécesaire. Idem pour chaque phylactère, chaque commentaire.



Le dessin réaliste est un régal pour les combats, pour la précision du détail. Je n'ai pas tiqué un seul instant. Peut-être faudrait-il un brin de folie dans la mise en page... Mais ce n'est même pas nécessaire.



On est dans une histoire qui s'insère dans un ensemble plus large, mais qui est 100% autonome. Pas de suite directe à ce tome. Je pourrais ne rien lire d'autre, rien ne me manquerait réellement. D'ailleurs, cela s'intitule Les Douze, mais on en parle finalement fort peu...



Alors? Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi qui m'aurait réellement scotché. Sans doute un peu de surprise... car j'ai eu l'impression de connaître tout, tellement les éléments m'ont semblé ressassés, brassés, repris de tonnes de références ultra connues. Sans doute ai-je un background très proche de celui de Convard, dont je partage les oeuvres depuis longtemps. J'ai refermé la BD avec un franc goût de trop peu.
Commenter  J’apprécie          100
Roma, tome 1 : La malédiction

La légende de Rome commence lors d'une épique guerre. Celle de Troie. Rome est lié au destin d'un prince troyen, Enée, qui laissera sa ville aux flammes pour chercher les sept collines qui accueillera son peuple survivant.

Et derrière ce destin, les dieux s'amusent ou se vengent... Les mortels recherchent à tout prix leur bénédiction, mais c'est surtout leur malédiction qu'ils recoivent...



Ce premier tome de Roma débute donc par la guerre de Troie en 1250 av JC. Une histoire tragique et machiavélique comme les aime l'histoire de la rome antique!

Une histoire rythmée qui tient en haleine. Et qui se révèle cruelle.

Un bon début pour cette série qui risque de s'avérer sombre.



Le dessin a un trait fin et délicat auquel j'ai parfois du mal à adhérer pourtant.
Commenter  J’apprécie          109
Gaston (2005), tome 15 : Gaffe à Lagaffe !

"Rogntudjuu, c'est quoi cet album ? Un piège à con ?"



Oui, un piège à cons, en quelque sorte...



Il s’agit donc une nouvelle fois d’une compilation d’illustrations, de vignettes, d’inédits et de gags nouveaux, complétée par une série de pubs.



Cet album s’adresse avant tout aux atteint de collectionnite aiguë qui désirent posséder l’intégrale de Gaston.



Les autres peuvent assurément passer sur ce tome 15 sans grand intérêt.



Les gags sont fades et peu inspirés.



Ajoutons à cela que les dégradés de couleurs numériques sont infâmes et on aura fait le tour de la question.



A bon entendeur, salut !
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Éric Adam (2470)Voir plus

Quiz Voir plus

Mais c'est bien sûr !! 😁

Quel est l'intrus dans cette liste de mots ?

galure
béret
chapka
bolivar
kippa
myrte
tiare
cabriolet

12 questions
54 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , vocabulaire , orthographe , motsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}