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Critiques de Éric Adam (200)
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Roma, tome 1 : La malédiction

Attirée par la recommandation du magazine Historia et par le nom de Gilles Chaillet, dont j'avais adoré le dessin dans "Vinci, l'ange brisé", que j'avais à l'occasion identifié être l'auteur de l'incroyable somme "Dans la Rome des Césars" de laquelle je ne suis toujours pas remise dix-sept ans après, je me suis saisie de ce premier tome de Roma les yeux fermés et... j'ai été quelque peu surprise. Si j'avais lu la quatrième de couverture, j'aurais pourtant été prévenue !



Pour ce qui est du cadre "historique" (forcément relatif quand l'intrigue se situe en 1250 avant JC), je m'y suis retrouvée sans problème. Je trouve que la cité de Troie est bien représentée, elle est vraiment rendue vivante, et les costumes, armures et compagnie collent avec les connaissances que l'on a de l'époque. Bel accomplissement du dessin et de la couleur ! Franchement, on y croit !



Pour ce qui est de l'intrigue, je suis plus mesurée, mais par goût personnel, parce que le scénario est globalement bien construit (j'ai bien aimé les dialogues !), les idées tout à fait en phase avec la mythologie, la religion etc. de l'Antiquité dans l'esprit. Les auteurs imaginent une malédiction, jouant donc avec des forces occultes, qui s'abat sur deux Troyens et sur leur descendance, qui va accompagner Énée dans sa quête de la Nouvelle Troie

.

On y retrouve Enée bien sûr, ainsi que Cassandre, on aperçoit Priam, Ajax, Ulysse, Agamemnon une fois ou deux chacun et ça s'arrête là pour les Classiques. Les auteurs ajoutent et donnent la place centrale à de nouveaux personnages et à une nouvelle intrigue par rapport à celle bien connue de Virgile et consorts, tout en retombant sur leurs pattes puisque les grandes étapes en sont malgré tout les mêmes. En fait, les deux histoires (la Classique et celle des auteurs) se suivent en parallèle et par moments s'entrecroisent.

Bon, je ne suis pas vraiment convaincue, je vais quand même lire le deuxième pour voir vu que je l'ai sous la main.
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Gaston (2005), tome 15 : Gaffe à Lagaffe !

C’est le dernier album Gaston de Franquin, publié juste avant sa mort, et, hélas, ce n’est pas le meilleur. On y trouve quelques planches de bonne qualité, où Gaston est égal à lui-même, toujours aussi gaffeur, mais dans l’ensemble ce n’est pas ça. Il y a trop de cases pleine page, qui ferait peut-être une bonne couverture ou un poster, mais qui n’ont guère leur place dans un album, d’autant que les couleurs ont un je ne sais quoi qui laisse à désirer ou qui a mal vieilli. Dans l’ensemble, c’est bien décevant.
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Gaston (2005), tome 15 : Gaffe à Lagaffe !

Encore un très bon album. Gaston se retrouve une fois de plus dans une série de situations toutes plus farfelues les unes que les autres. Le titre résume bien la situation: quand on voit Lagaffe il vaut mieux faire gaffe!
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Michel Ange, tome 1 : Le banquet des damnés

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Michel Ange, tome 1 : Le banquet des damnés

Une superbe et sombre histoire qui commence par la décapitation de Jean le Baptiste et qui se poursuit, à Rome et Milan, dans le faste de la Renaissance.



Michel-Ange est chargé, par le pape Jules II, de la décoration de la basilique Saint-Pierre.



Au même moment à Milan, d'effroyables tueries sont commises. Le prévôt Vittore et son lieutenant Menanzzo enquêtent.



Nous suivons Michel-Ange dans un tourbillon de rebondissements.

Grâce à un dessin net et précis d'une grande beauté, nous sommes plongés dans une enquête très difficile...
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Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Je ne suis pas fan des histoires d'explorateurs mais les Grandes Découvertes sont au programme de 5e et cette bande dessinée de qualité rend accessible le parcours de Marco Polo aux plus jeunes.

Le début de l'album est un peu compliqué à comprendre du fait du contexte religieux complexe de ce XIIe siècle. Il ne faut pas hésiter à parcourir le dossier documentaire en fin d'album en alternance avec le récit : il apporte des précisions pertinentes, et surtout propose une carte permettant de suivre le long trajet des Polo.



Celui-ci est un mélange d'aventure, de tractations commerciales et de découvertes culturelles. L'équipage, que les circonstances amènent à passer par la terre plutôt que par mer "quels que soient les périls", traverse des déserts (chauds et froids) magnifiquement rendus dans cette BD grand format aux planches hautes et larges (même si mes vignettes préférées sont celles représentant port et bateaux). A chaque escale, les Polo échangent leurs biens contre des soieries, des pierres précieuses et des épices, déjà bien connues à l'époque. Ce qui est nouveau par contre pour eux, ce sont les yaks et les chameaux, la magnétite "qui indique le midi" ou encore la laine de roche permettant de fabriquer des tissus résistant aux flammes ! Parfois la fiction dépasse l'Histoire, avec ces épisodes où le jeune Vénitien fait preuve d'un courage qui lui vaudra le statut de "héroïque étranger" et le surnom de "Marco l'audacieux". Il y a d'ailleurs une très belle scène dans les enfers souterrains de la cité troglodyte.



Ce tome 1 se termine lorsque, à l'issue d'un voyage de trois ans, les Polo se présentent devant Kubilaï Khan, "le plus puissant empereur du monde" dont le territoire couvre toute l'Asie centrale, la Perse et la Chine du nord. Rendez-vous dans le second pour suivre les années passées en Chine ("Ils oseront s'aventurer plus loin que quiconque") et le retour en Italie.
Lien : https://www.takalirsa.fr/mar..
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Neige - Origines, tome 2 : Eden

Après un premier tome sur les origines de Neige, le fait qu'il ait été choisi pour sauver l'Europe (le monde...) à la place de Bohort qui avait rompu ses liens avec les Douze, Convard et Vignaux se lancent dans un autre épisode de la jeunesse de Neige.



Beaucoup de questions sont posées dans ce tome, et contrairement au tome 1 qui était autosuffisant, celui-ci se termine sans donner de réponse. Si je fais ma "Madame Soleil", je dirai que cela m'étonnerait que le tome 3 fournisse l'ensemble des réponses...



Au rang des questions, on a la place de la technologie, le personnage de Yahvé, la vallée verdoyante dans une Europe enneigée, les motivations de ces encagoulés mystiques, etc. et toujours Nothman et son plan...



J'ai été moins emballé, moins saisi, moins séduit par ce tome que par le premier qui avait un bel équilibre entre questions et réponses, informations et mystères... Mais le dessin reste de très haut niveau, et Convard est un conteur hors pair. Les deux comparses arrivent à nous faire passer quasiment ce qu'ils veulent. Cette incursion dans la religion, dans les fous de dieu, m'a rappelé quelques épisodes de Jeremiah (mais en moins bien quand même).
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Le Triangle secret - Hertz, Tome 4 : L'ombr..

La série Hertz occupe une place à part dans la grande saga du Triangle Secret car elle ne constitue pas une histoire linéaire. En effet, les deux premiers tomes étaient des one shot consacrés respectivement aux personnages de Martin Hertz et du cardinal Montespa. Lors du troisième tome - lui aussi un one shot plutôt réussi - Martin Hertz retrouvait dans son grenier les mémoires de son ancêtre André Hertz. Une pirouette scénaristique qui permettait de repartir vers de nouvelles aventures sur les traces de son aïeul à l’époque napoléonienne.



Ce quatrième tome est le point de départ d’une nouvelle intrigue avec André Hertz en espion à la solde de l’empereur Napoléon Bonaparte. Autant le début de l’histoire est animé avec une mission commando au cœur de Londres et surtout la bataille de Waterloo autant la suite de L’ombre de l’aigle est d’un total ennui pendant toute la période couvrant l’exil (ou la captivité) de l’empereur à Saint-Hélène. Une partie de l’histoire dans laquelle ne figure même pas André Hertz au passage (alors qu’il s’agit de ses mémoires non ?). Cela permet en revanche aux scénaristes de développer le personnage de Louis Hertz - le frère d’André - et de faire glisser l’histoire du fait historique romancé vers l’uchronie.



Ce tome se distingue par une atmosphère différente des autres volumes de la saga puisqu’il y est moins question d'ésotérisme, de franc maçonnerie ou de religion. Certes André Hertz est un maçon mais il est avant tout un espion et un tueur prêt à tout pour la gloire de l’empereur qui reste pourtant un modèle très discutable.



Il ressort de toute cette histoire un ennui poli et on espère que tout ce décorum permettra d’élever l’intensité dans le tome suivant.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 2 : Vercingétorix

BD bien construite mais qui ne relate que les faits militaires de Vercingétorix contre Jules César. J'aurais aimé avoir aussi un petit aperçu de la vie quotidienne de ce grand guerrier et des tribus qui se battaient avec lui pour l'indépendance de la Gaule et contre l'Empire romain.

Les dessins sont beaux, détaillés sans être trop sanglants, car je pense qu'à cette époque les champs de batailles ne devaient pas être très agréables à regarder vus les différentes manières dont ils procédaient pour se battre !
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Neige - Origines, tome 1 : Les Douze

Un nouveau développement de cette magnifique saga qui n’en finit pas de nous surprendre.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Roma, tome 2 : Vaincre ou mourir

Une belle leçon d'Histoire, un drame qui nous touche jusqu'au bout.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Neige - Origines, tome 1 : Les Douze

Une évocation très réussie des complots des Douze.
Lien : http://www.actuabd.com/Neige..
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Roma, tome 1 : La malédiction

L’Histoire et les mythes fondateurs se mélangent dans un album tout simplement grandiose.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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L'abbaye de Clairvaux : Le corps et l'âme

Le trait réaliste de Denis Béchu s'avère quelque peu conventionnel et manque un peu de séduction, mais cela ne l’empêche pas de se montrer efficace et convaincant. En tout cas, il témoigne du sérieux de cet ouvrage de vulgarisation historique qui donnera peut-être à certains l’envie dans savoir davantage [...].
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Marsupilami, tome 11 : Houba Banana

Cet album est loin d'avoir la qualité de ceux de la série se déroulant dans la forêt palombienne. Dommage...
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Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Marco Polo est un peu le saint patron des commerçants & des aventuriers simultanément. C’est une figure sympathique du temps où le négoce et les voyages n’étaient pas encore associés à la conquête coloniale, bien que le célèbre voyageur et conteur vénitien soit un pionnier de la «mondialisation». La famille Polo était spécialisée dans le commerce lucratif des pierres précieuses.



Ainsi que les scénaristes de « Marco Polo – Le Garçon qui vit de ses rêves », nouvellement paru aux éditions Glénat, nous le rappellent dans une documentation complémentaire aux aventures de « Marco Polo », l’authenticité du récit du célèbre voyageur vénitien du XIIIe siècle (« Les Merveilles du Monde ») fut contesté de son vivant, et le reste encore par certains érudits aujourd’hui. Mais l’argument de Christian Clot pour dissiper les soupçons fondés sur les inexactitudes du récit m’a convaincu : « (…) le voyage de Marco Polo a duré près de vingt-quatre ans – dont trois de voyage aller, dix-sept en Chine et trois de voyages retours – sur plus de trente-cinq mille kilomètres (sans compter ceux réalisés durant ses années en Chine). Marco était un adolescent rêveur lorsqu’il est parti, un adulte accompli à son retour. Essayez de vous souvenir avec une exacte précision de tout ce que vous avez fait il y a vingt-cinq ans. Les lieux où vous avez été, les distances parcourues, l’ensemble des personnes rencontrées et des événements survenus sur les plans culturel, politique et autres… Faites-le, bien entendu, sans aucune aide, sans internet, amis ou archives pour vous rafraîchir la mémoire (…) »



Au demeurant, que ces aventures aient été vécues ou seulement rapportées par Marco Polo, leur récit mentionne des paysages, des peuples, des coutumes et des rois, inconnus de quiconque n’aurait traversé le gigantesque empire mongol de Gengis-Kahn et ses héritiers, jusqu’à la capitale de l’empire, alors en Chine, avant d’en revenir.



La BD est « librement adaptée » du «Devisement du Monde» et des «Merveilles du Monde» de Marco Polo, parti en 1271 faire du trafic en compagnie de son père et son oncle à l’âge de dix-sept ans. Elle ne s’en écarte que pour combler les lacunes sur la psychologie de Marco Polo (les rapports avec son père) et quelques détails de la sorte, qui mettent du liant dans le récit. Cette fidélité est heureuse et préférable aux scénarios hâtivement construits autour d’un événement historique, qui sert seulement de prétexte à des cavalcades ou des romances qui pourraient aussi bien se situer dans un temps fictif. Pour autant, le côté épique et le rythme n’ont pas été sacrifiés. Shakespeare est la preuve vivante, si je puis dire, qu’on peut faire ouvrage d’historien tout en méprisant les méthodes scolastiques méticuleuses.



Le scénario souligne les lignes étroits qui unissent le commerce, l’aventure et la religion ; le caractère local de la religion, comme de la musique (les deux mots sont synonymes en grec), explique d’ailleurs que Marco, grand voyageur, se soit forgé sa propre religion, des bribes de cultures exotiques s’additionnant à la culture chrétienne de sa région d’origine.



Le vif intérêt de Marco Polo pour les inventions techniques, et le rapport que celles-ci entretiennent avec la magie, en raison des pouvoirs extraordinaires que les inventions confèrent à leurs premiers inventeurs, est également illustré. Cela explique d’ailleurs que, en dépit de la logique rationaliste fréquemment mise en avant dans la technocratie moderne, le merveilleux ou la magie n’est jamais très loin. Le discours rationaliste lui-même est magique du point de vue de celui qui n’y a pas été initié. Ce type de rationalisme (il y en a plusieurs) n’est guère qu’une manière pour l’Occident d’affirmer son avance culturelle sur le reste du monde, ce à quoi Marco Polo ne songeait pas. L’Occident chrétien va alors chercher en Orient un allié contre le monde musulman.



Le dessinateur, Fabio Bono, compatriote de Marco Polo, est influencé par le dessin de manga japonais, ce qui est en l’occurrence une coïncidence plutôt heureuse.



NB : les scénaristes citent notamment en référence "Marco Polo, à la découverte de l’Asie", de Philippe Ménard (Glénat, 2009) et Marco Polo, d’Olivier Germain-Thomas (Folio, 2010), ainsi que les ouvrages de Marco Polo.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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Versailles, tome 1 : Le crépuscule du Roy

Wahouuu, le scénario est génial !



Une extra-ordinaire histoire de science-fiction, rondement menée. Pas le temps de s'ennuyer, on se fait emmener par les mystères et l'action.

Un subtil décalage se fait petit à petit entre la vie de Versailles et un monde post apocalyptique... Je suis allé de surprise en surprise avec un grand plaisir.
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Sherlock, Tome 2 : Les coquelicots du Penjab

Un deuxième tome qui finalement n'a pas vraiment lieu d'être.

Agréable à lire, on pourrait tout de même presque s'ennuyer car l'histoire part un peu trop loin tout en restant plate.

La fin nous donnerait presque envie d'avoir une suite, mais finalement, on se dit qu'un seul tome plein de clin d’œil aurait suffi.
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Lucky Luke, tome 36 : OK Corral

🎶 "OKKKK COOORAAAAL" 🎶



Opus que l'on m'avait offert quand j'étais petit et je n'avais pas arrêté de lire et relire cet bande dessinée.

Aujourd'hui avec mes yeux d'adulte, j'ai passé un bon moment mais disons que c'était un peu longs.

Certains gags sont sympa, mais sans plus.

On en s'ennuie pas à la lecture, mais ce n'est pas non plus THE tome de Lucky Luke.
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Neige - Fondation, tome 1 : Le sang des inn..

Salut les Babelionautes

Ayant découvert l'univers Apocalyptique de cette série de BD avec les trois de Album de ""Neige Origines" j'ai voulu en apprendre plus sur la genèse de l'histoire imaginée par Didier Convard et Éric Adam.

Ce qui suivent mes lectures savent que la BD, même de SFFF, n'est pas vraiment ma tasse de thé.

Mais j'avoue que certaines mériteraient d'être approfondie sous la forme écrite, c'est le cas pour celle-ci car même si les dessins de Jean-Baptiste Hostache et Didier Poli sont superbes, ils y manquent trop de détails sur l'interaction des personnages.

Donc nous apprenons dans cette trilogie d'ou est issue le garçon nommé Neige, et comment il se retrouve avec N°1, dont on n'apprend pas comment est né ce groupe des douze dont il est le chef.

Cet Avis vaut pour les trois albums qui composent Neige Fondation
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