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Citation de SZRAMOWO


Les équidés réagissent vivement à la douleur et l'extériorisent fortement, à l'inverse de beaucoup d'espèces qui la cachent pour ne pas attirer les prédateurs. Les chevaux gazés aux suffocants, observés à l'arrière par les vétérinaires, ont la tête basse et l'encolure tendue, la respiration discordante, les naseaux dilatés ; ils ont des quintes de toux, des faciès anxieux, la mousse aux lèvres et poussent des "plaintes aiguës", de "véritables cris". Dans tous les cas des faciès expriment l'épuisement, la douleur, la souffrance, comme le note un cavalier en 1914 : "On distinguait souvent la cavité des salières, creuses à y plonger le pouce, le pli de souffrance bridant leurs paupières." La tête est souvent marquée par le regard fixe, les naseaux dilatés, les oreilles à l'arrière, des grincements de dents, les paupières mi-closes, des grimaces. Les bêtes soufflent, tremblent, suent, piétinent, soulèvent le membre atteint, boitent, se prosternent, s'affalent. Après une blessure de guerre, des chevaux, en état de choc comme des soldats, ne bougent plus, respirent mal, ont une température et un pouls bas, deviennent insensibles, notamment s'ils sont maigres, malades, fragiles. Car beaucoup de chevaux endurent des pathologies multiples, s'ajoutant les unes aux autres.
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