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Critiques de Éric Boury (111)
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La pierre du remords

Un homme observe depuis son appartement à travers sa lunette la vie routinière des gens de l’immeuble d’en face, lorsqu’il croit assister au meurtre d’une femme. Il prévient anonymement la police. Celle-ci découvre le cadavre d’une dame âgée, Valborg, qui d’après les premières constatations aurait été étouffée à l’aide d’un sac plastique. Parmi ses affaires, l’inspectrice Marta trouve le numéro de téléphone d’un ancien collègue à la retraite, Konrad…

Le roman d’Arnaldur Indridason mélange plusieurs enquêtes qui n’ont pas de lien entre elles, mêle le passé et le présent et combine surnaturel et escroquerie. Autant d’éléments qui affaiblissent la tension dramatique de cette histoire et le mystère qui entoure le meurtre de cette inconnue en égarant le lecteur sur différentes pistes.

Il manque tout au long des investigations menées, des éléments nouveaux qui fassent rebondir les recherches, des ressorts qui captent l’attention du lecteur. Seules les dernières pages sauvent ce polar de l’écueil.

Résultat : un polar avec de bons ingrédients mais qui ne remplit pas le contrat de captiver le lecteur par sa construction décousue.

Traduction d’Eric Boury.

Editions Métailié, 345 pages.

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La pierre du remords

On retrouve Konrad, (un policier retraité, veuf et mélancolique) pour une nouvelle enquête, dont il se retrouve mêlé malgré lui. En effet une femme vient d'être retrouvée assassinée chez elle. Sur son bureau se trouvait le numéro de l'enquêteur Konrad. Cette femme l'avait contacté pour l'aider à retrouver son enfant, qu'elle avait abandonné à la naissance cinquante ans plus tôt. Konrad fraîchement retraité avait refusé de l'aider. A présent il se demande si la mort de cette femme n'est pas liée a son souhait de retrouver l'enfant. Konrad s'en veut et essaie de réparer son erreur.

J'ai apprécié le personnage de Konrad, un policier très humain, sensible et empathique qui a tendance à déborder et aller trop loin.

J'ai beaucoup aimé découvrir chaque pièce de ce puzzle qui permet de dénouer cette enquête qui semble simple, mais qui est plus complexe qu'elle n'y parait.

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La pierre du remords

Même si j'ai toujours le regret de ne plus lire les enquêtes d'Erlendur, le personnage de Konrad, policier à la retraite, déjà au centre de deux autres livres, me plait aussi. Il a en commun avec Erlendur une certaine rudesse, de la maladresse dans ses rapports sociaux, mais aussi de l'empathie et une vie faite de souvenirs difficiles.



Comme dans les précédents tomes, deux enquêtes se font en parallèle. Konrad cherche encore à connaître les circonstances de l'assassinat de son père il y a longtemps. Et par ailleurs, suite au crime commis sur Valborg, une vieille femme qui l'avait sollicité pour retrouver son enfant abandonné à la naissance, il se sent coupable de ne pas avoir accepté sa demande et décide donc de trouver cet enfant.



Différentes investigations, parfois hasardeuses, vont permettre de remonter le fil du temps, et de renouer le lien biologique... On peut reprocher une certaine lenteur, et les ressassements des personnages sont un peu agaçants, notamment concernant les agissements faudruleux du père de Konrad et de celui d'Eyglo, mais l'histoire triste et effrayante qui nous est progressivement racontée nous étreint le coeur . Remords, violence faite aux femmes, solitude plongent les protagonistes du drame dans un monde d'ombre et de tourments...



Un roman sombre et prenant. La fin laisse entendre que nous n'en avons pas fini avec Konrad, tant mieux!
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La pierre du remords

C'est le second polar que je lis d'Indridason. Le premier avait été @Hypothermie que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci est le premier avec le héros Konrad.

L'intrigue : Une vieille femme, Valborg, demande de l'aide à Konrad, un ancien policier à la retraite, à retrouver son fils. Elle l'avait abandonné à la naissance suite à un viol mais aimerait maintenant le voir. Konrad refuse. Quelques jours après, Valborg se fait assassiner dans son appartement saccagé. L'enquêtrice Marta, retrouve le numéro de téléphone de Konrad, et l'appelle pour en savoir plus. Konrad pris de remord va essayer de réparer son erreur et enquête sur cette affaire.

Un polar attachant mais un peu lent et fouillis à mon goût.

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La pierre du remords

Ce roman s’inscrit dans une série consacrée à Konrad, un policier veuf à la retraite, dont je n’ai pas lu les deux premiers volumes, mais cela n’a eu aucune incidence sur ma compréhension de l’histoire.

Une femme âgée est retrouvée assassinée chez elle.

Elle avait fait appel à Konrad quelques temps plus tôt, car elle voulait lui demander de retrouver l’enfant qu’elle avait abandonné 47 ans plus tôt.

Ca faisait un bon moment que je n’avais plus lu de roman de cet auteur, et j’ai retrouvé l’Islande avec plaisir.

Dans cette enquête, nous sommes plongés dans le passé, à la fois celui de cette femme assassinée, mais aussi celui de Konrad, puisqu’il tente en parallèle de savoir qui a tué son père il y a fort longtemps.

Quand on lit des romans de cet auteur, on a l’impression que l’Islande est un tout petit pays où tout le monde se connaît, ce qui explique parfois des coïncidences nombreuses au cours des enquêtes.

Ce volume est à la fois lent et sombre, très mélancolique, à l’image de la scène d’ouverture où on voit évoluer tous les habitants d’un immeuble à travers leurs fenêtres au cours d’une soirée, on a presque l’impression d’entendre la musique d’un vieux 33 tours de jazz crachoter en bande son.

J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête, bien qu’elle ne soit guère réjouissante et que les protagonistes semblent pour la plupart avoir beaucoup souffert.

Je remercie NetGalley et les éditions Métailié pour cet envoi.

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La pierre du remords

Lectrice fidèle des polars d'Indridason, je suis encore heureuse d'avoir lu son dernier opus.

La pierre du remords est un véritable puzzle, une sorte de kaléidoscope que Konrad, un policier à la retraite tente de reconstituer.

Indridason sait à merveille composer avec les sentiments profonds et complexes qu'engendrent le remords.

Au fil de cette nouvelle enquête, la mort d'une femme qui a demandé de l'aide à Konrad qui lui a refusé sans savoir pourquoi.

Le remords le tenaille tellement qu'après le meurtre de cette femme, il déploie toute l'énergie qu'il peut pour retrouver l'assassin.

Indridason sait habilement mêlé l'enquête dans l'enquête.

Car Konrad lui aussi mène l'enquête de sa vie,il cherche le meurtrier de son père.

Arnaldur Indridason réussit à nous convaincre une fois de plus,qu' à travers de banals meurtres, des vies derrière sont brisées, sans espoir, passant d'un remords à un autre, qui parfois s'assimilent à porter des deuils vivants.

À tous les lecteurs de bons policiers, la lecture de : La pierre du remords s'impose magistralement.

















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La pierre du remords

Remords, tourments assombrissent ce polar au lent déploiement. Des histoires, des vies, passé et présent s’entremêlent et hantent ce roman. Un final que j’ai cru deviner. Eh ben non. Konrad est humainement attachant, sa sensibilité est touchante.

Une vieille dame allongeait derrière sa porte, son visage témoigne de la violence de sa mort. Les yeux exorbités et la bouche grand ouverte. Sur son bureau, le numéro de notre flic retraité. Konrad avait refusé de retrouver son enfant abandonné à la naissance, avec la complicité de Sunnefa, une sage-femme. En proie à des remords, il enquête sur cet enfant et la mort de Valborg.

En parallèle, il cherche à savoir ce qui s’est passé devant ces fameux abattoirs de Reykjavík, il y a quelques années. Ne désespérant pas de connaître la vérité sur la mort de son escroc de père.

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La pierre du remords

Un polar de « cold case » et de fantômes.



Une vieille dame demande son aide au policier retraité Konrad pour retrouver l’enfant qu’elle a donné en adoption au début des années 70. L’homme a refusé de l’aider, mais lorsque la femme est assassinée dans son appartement, il se sent coupable et reprend l’affaire.



En parallèle, il est toujours hanté par la mort de son père, poignardé dans la rue. Konrad s’est lié d’amitié avec la fille du complice de son père, celui avec qui il soutirait l’argent des veuves crédules.



Une enquête qui parlera de viol et d’avortement et qui mènera dans les milieux des sectes religieuses et du spiritisme.



Les détours de l’investigation ne pourrait se passer que dans un petit milieu comme l’Islande, où on peut toujours trouver quelqu’un qui connaît quelqu’un, qui a été à la même école ou travaillé au même endroit. Imaginez un New-Yorkais appelant un ami médecin : « Tu ne connaîtrais pas une infirmière qui a travaillé dans un hôpital de la ville en 1970? », ce serait vraiment du délire. Mais à Reykjavik, ça demeure plausible.



Un polar qui ne m’a pas tout à fait séduite. Une lecture facile, mais dont le suspens ne m’a pas véritablement accrochée. Peut-être que le mélange de fantômes et d’enquêtes policières a un peu gâché le voyage?…

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La pierre du remords

Ce que j’ai ressenti:



On ne peut jamais savoir où mènera une enquête, sur le terrain du hasard, les fantômes du passé peuvent s’inviter autant que les charlatans. On ne peut jamais savoir ce qu’on pourrait observer aux fenêtres de ces voisins, le bonheur ou le drame, lequel viendra frapper l’autre d’en face…On ne peut jamais savoir si dans un recoin de Reykjavik, il y aura une rencontre heureuse ou un destin fauché…On ne peut jamais rien savoir à l’avance, n’en déplaise à certains…Le passé ne dévoile ses mystères que rarement, encore faut-il avoir l’envie de les débusquer…Konrad n’a pas su saisir l’occasion de rendre service à une vieille dame, le temps de son vivant, mais le destin ou le fantôme de celle-ci, a tôt fait de le lui faire (a)voir la pierre du remords…Alors l’ex-policier prend le temps de récolter les témoignages et les faits avérés pour élucider l’énigme du meurtre de Valborg, avec patience et persévérance, comme à son habitude…Mais en allant déterrer certaines choses bien sombres, d’autres, lui reviennent en pleine face, comme un mauvais ressort…



S’il est vrai que les tragédies sont désolantes, il reste plus encore le sentiment écrasant dont on a du mal à bien se défaire: le remord. Et des remords, ils sont multiples dans cette histoire parce que les humains sont imparfaits. De ceux qui provoque la violence, ou de ceux qui la font perdurer, de ceux qui la subissent et de ceux qui la perpétuent, la souffrance qui en résulte, est un véritable fléau. Elles fracassent des vies, des destins, des espoirs, des innocents…Et une fois, que le mal est fait, les années gangrènent cette blessure…Ce n’est pas les dizaines d’années qui se sont écoulées, qui enlèveront la douleur d’une femme, qui effaceront les liens filiaux, qui réduiront la peine…Mais encore faut-il avoir le courage d’aller affronter ces peurs, ces horreurs, ces drames qui détruisent les corps et les cœurs…On suit, donc entre présent et passé, une enquête complexe sur un enfant disparu, un meurtre, une étrange secte et quelques autres secrets plus ou moins avouables…



Konrad est un personnage que j’adore retrouver. Sa mélancolie et sa force tranquille me touche particulièrement. J’ai aimé cette enquête parce qu’encore une fois, il plane une certaine ambiance spectrale et qu’Arnaldur Indridason aborde des thèmes sensibles sur la condition féminine, avec beaucoup d’empathie. Pas besoin de prendre un télescope pour voir que c’est une lecture qui m’a touchée directement aux tripes…Je ne peux que vous conseiller de lire cette série qui vient du froid et j’espère qu’il y aura plus de bonheurs visibles aux fenêtres islandaises à l’avenir…





Ma note Plaisir de Lecture 9/10


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La pierre du remords

A force de tourner autour des mêmes problématiques, les derniers romans d’Arnaldur Indridason finissent par se ressembler. Après une trentaine de pages, j’en étais encore à me demander si je ne relisais pas par erreur un livre déjà lu de l’auteur islandais. En effet, Indridason continue avec ce livre une série consacrée à Konrad, ex-officier de police, qui se retrouve à agir en parallèle d’enquêtes officielles, tout en continuant à enquêter sur les circonstances du décès de son père, escroc patenté, assassiné des années plus tôt, la nuit prés d’une fumerie de Reykjavík. Les thématiques d’Indridason demeurent les mêmes : Konrad se replonge dans son passé avec l’arrivée de la retraite, la ville moderne a fait disparaître des quartiers entiers, avec son poids de souvenirs heureux et malheureux, et fait renaître les mêmes interrogations, son père était-il vraiment un soit-disant spirite qui avec son complice escroquait les plus faibles, quel poids peuvent avoir aujourd’hui les aventures sentimentales passées alors que sa femme est morte ?



La pierre du remords y ajoute le regret de Valborg, une vieille femme qui sentant sa fin venir avait demandé à Konrad de l’aider à retrouver un enfant qu’elle avait fait naître et avait immédiatement abandonné ; le petit étant le fruit d’un viol. Un non-dit, un secret enfoui, qui la taraudait. Konrad avait refusé cette mission, apparemment impossible des décennies après les faits. Mais voilà que Valborg est retrouvée assassinée. Les ex-collègues de Konrad font le lien avec lui et Konrad se remet en chasse, regrettant finalement de ne pas avoir soutenu la recherche de cette femme.



Konrad avance à petits pas, par des rencontres et en actionnant quelques-uns de ses anciens amis. Il suit également la démarche de sa nouvelle amie Eyglo, fille du comparse du père de Konrad, elle aussi traumatisée par les agissements d’escrocs de leurs parents. Eyglo qui se demande de plus en plus si elle n’a pas finalement hérité d’un pouvoir de communication avec les êtres au-delà de la mort.



La quatrième de couverture – par ailleurs à éviter si vous ne voulez pas spolier le récit - parle de « construction haletante ». L’auteur islandais n’a jamais donné dans le trépidant, et cette série autour de Konrad en est tout le contraire. Indridason avance doucement, fait revivre le passé d’un petit pays, où des destins se rencontrent et des vies basculent. Ce petit roman se fait parfois bien noir…
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La pierre du remords

La pierre du remords Arnaldur Indridason chez Métailié.

Pourquoi ne l'a t'il pas aidée quand elle lui a demandé son aide? Pourquoi? pourquoi?

C'est la question lancinante que se pose Konrad, ancien policier à la retraite depuis qu'il a appris que Valborg la femme qui lui avait demandé de retrouver l'enfant abandonné à la naissance a été assassinée ... Konrad se doit de réparer sa non-assistance et se met en quête de cet enfant et puis par la même occasion tente de résoudre le mystère autour de l'assassinat de son père, une affaire toujours non élucidée après toutes ces années.

Konrad est un personnage très attachant, tout à la fois grande gueule et sentimental , braque et plein de prévenance. Arnaldur Indridason est un auteur que j'apprécie énormément , un auteur qui se penche sur le monde qui l'entoure, le monde d'hier et celui d'aujourd'hui. Konrad va peu à peu dénouer les fils des évènements. Le drame se rapproche ,nous encercle , nous prend dans sa nasse.

Un grand merci au éditions Métailié pour ce partage via netgalley

#LaPierreduremords #NetGalleyFrance
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La pierre du remords

Une femme récemment retraitée est assassinée chez elle , chose étonnante elle avait le no de téléphone d’un inspecteur de police , Konrad .

Celui ci se rappelle très bien , cette femme lui a demandé de l’aide pour retrouver la trace de son enfant , abandonné à la naissance il y a 50 ans , le policier a refusé et éprouve du remords , pourquoi n’a -t -il pas aidé cette personne qui avait l’air si triste , démunie .

Il décide de reprendre l’enquête qui va le mener dans des cercles religieux extrémistes.

Toujours un réel plaisir de retrouver cet auteur , les enquêtes sont fouillées , l’inspecteur fait toujours preuve d’une grande humilité .

Une lecture nordique très agréable.

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La pierre du remords

Konrad ,un flic retraité ,utilise son temps libre à enquêter sur de vieilles affaires .Pourtant quand une femme ,Valborg,lui demande de retrouver son enfant qu'elle a abandonné ,il refuse .Seulement Valborg va être retrouvée assassinée chez elle poussant Konrad à enquêter au côté de Marta ,son ancienne collègue.Il voudrait aussi trouver l'assassin de son père ,un escroc notoire pas très aimant ,poignardé près des abattoirs de Reykjavík il y a quelques années.Un bon polar comme souvent avec Indridason.

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La pierre du remords

Konrad, ex-policier islandais fraîchement retraité, décide d'enquêter sur la mort de Valborg, septuagénaire assassinée chez elle, après avoir demandé de l'aide à Konrad pour retrouver l'enfant qu'elle a été contrainte d'abandonner à la naissance, bien des années plus tôt.



Konrad va mener l'enquête ce qui va le mettre en relation avec un mouvement extrémiste religieux qui s'oppose radicalement à l'interruption volontaire de grossesse. Au cours de cette enquête, Konrad va être amené à revenir sur la mort violente de son père, dont l'auteur nous avait évoqué dans le tome précédent "Les fantômes de Reykjavik", le parcours plus qu'atypique, son père ayant été mêlé à de sombres trafics de faux mediums.



J'avais préféré le tome précédent que je trouvais plus poignant car l'auteur développait plus l'atmosphère familiale particulièrement difficile qu'a connu Konrad dans sa jeunesse. Les thèmes déjà évoqués reviennent ici comme la violence familiale, les violences faites aux femmes, les injustices...



On retrouve cette atmosphère en demi-teinte que maîtrise parfaitement Arnaldur Indridason et qui fait penser aux romans de Maigret ou ceux du regretté écrivain suédois Henning Mankell... un policier touchant et qui suscite la sympathie: Konrad a des faiblesses physiques (il est handicapé d'un bras, tout comme le commissaire Wallander avait des problèmes de diabète..) il revient sur ses erreurs dans sa vie de couple avec Erna qu'il a perdue peu de temps auparavant, emportée par un cancer.. Bref un policier loin du super héros, ce qui le rend plus proche et plus humain.



L'auteur revient aussi sur le thème de l'au-delà et de la mediumnité et des croyances au surnaturel, thème qui a l'air de toucher beaucoup la société islandaise et qui ajoute un autre intérêt au livre.

Bref on passe un bon moment de lecture...
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La pierre du remords

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l'ambiance très particulière des romans d'Indridason.

C'était pour moi la découverte du personnage de Konrad, policier à la retraite. Il avait été contacté par une femme, qui lui avait demandé de retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné à la naissance. Cette femme est assassinée peu après. Pris de remords, Konrad décide alors de mener l'enquête qu'il avait refusée lors de cette rencontre. Enquête à la fois sur l'assassinat et sur l'enfant et les circonstances qui ont entouré sa naissance. En parallèle, Konrad continue à essayer de comprendre ce qui est arrivé à son père, assassiné alors que lui n'était qu'un adolescent.

L'auteur avance doucement dans ce roman à l'égal de l'enquête. Les indices se révèlent petit à petit, menant vers la solution. La personnalité de Konrad, assez complexe, se dessine au fur et à mesure de son enquête : Capable d'empathie, de bienveillance, il peut aussi s'emporter quitte à le regretter. Il est marqué par son passé et le personnage peu glorieux de son père.

Roman assez sombre qui ne vaut pas par le suspense (amateurs de « page-turner », passez votre chemin) mais par l'atmosphère mélancolique, intime, et finalement assez envoûtante qui s'en dégage. Et là est tout le talent de l'auteur.

Merci aux éditions Métailié pour ce partage #LaPierreduremords #NetGalleyFrance

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La pierre du remords

J’ai du mal avec cette série, je n’ai pas autant de plaisir à la lecture qu’avec les enquêtes d'Erlendur. Ce n’est pas dû à Konrad que j’aime bien et qui arrive à être attachant même s'il est pour moi assez inconsistant.



Je trouve que les enquêtes manquent de nerf bien que la police y soit mêlée. C’est difficile d’expliquer ce qui est une sensation plus qu’une constatation et qui fait que je ne m’intéresse pas autant à ce qui va se passer, ça ne suscite en rien ma curiosité. L’ambiance est morose et pèse comme du plomb sur les personnages et la lectrice que je suis.



Je lirai le prochain car il semble que nous allons savoir qui a tué le père de Konrad et pourquoi mais ça ne vaut vraiment pas la série qui a fait la renommée d’Indridason !



#LaPierreduremords #NetGalleyFrance



Challenge MAUVAIS GENRE 2021
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La pierre du remords

Si Maigret avait été veuf, retraité et mélancolique, alors il aurait pu être Konrad car ce dernier mène ses enquêtes avec minutie, lenteur et son père littéraire, tout comme Simenon, nous dresse des portraits de petites gens avec finesse et justesse.



Konrad est un ancien policier mais tout comme on ne transforme pas un chien de chasse en chien de salon, notre ancien flic renifle toujours les pistes et devance même ses anciens collègues.



Parce qu’il avait refusé une enquête, parce que la personne qui le lui avait demandé est décédée, assassinée dans son appart durant un cambriolage qui a mal tourné (pour la victime, s’entend), Konrad veut non seulement accomplir la quête qu’il avait refusée, mais en plus trouver le coupable de ce crime crapuleux.



On ne lit pas un roman d’Arnaldur Indriðason si on veut un côté punchy, de l’action à tous les étages et la vitesse de Fast & Furious. Chez cet auteur, les enquêteurs prennent le temps, que ce soit Erlendur ou Konrad, dont je viens de faire connaissance.



Si Erlendur essayait de découvrir ce qui était arrivé à son petit frère, perdu un jour dans un blizzard, Konrad lui chercher à savoir qui a planté un couteau dans le ventre de son père. Cette histoire le hante autant qu’elle ne hantait mon Erlendur.



Entre les deux, il y a des similitudes et c’est le genre d’enquêteur comme je les aime (hormis Sherlock Holmes et Poirot, au-dessus de tout) : lents, prenant le temps de parler avec les gens, prenant le temps de chercher, de remonter les pistes patiemment.



L’auteur ne se presse pas, mais il n’endort pas son lecteur pour autant. Pendant que Konrad mène l’enquête et nous fait découvrir un peu son Islande, ses citoyens, son climat, nous avons, en flash-back, les exactions que son père a commises, aidé en cela par un complice.



La pierre des remords explore l’âme humaine, ses noirceurs, ses faiblesses, parle des questionnements sur l’au-delà, sur le spiritisme, sur ce désir de croire qui est plus fort que tout, sur la crédulité de certains et l’opportunisme des autres.



C’était ma première fois avec Konrad, n’ayant pas lu les deux précédents tomes, mais j’ai apprécié cette lecture et cette immersion dans les vies des Islandais, avec ou sans télescope mais toujours sans voyeurisme primaire.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La pierre du remords

Merci à Babelio et aux Éditions Métailié pour l’envoi de ce roman, c’est un grand plaisir de retrouver l’écriture d’Arnadur Indridason dans ce troisième roman avec Konrad policier à la retraite.

Deux enquêtes en parallèle le meurtre de Valborg assassinée chez elle, Konrad avait été contacté par celle-ci peu de temps avant sa mort elle lui demandait de retrouver son enfant mis au monde cinquante ans plus tôt et abandonné. Konrad veut réparer son erreur, il avait dit non à Valborg.

L’autre enquête, Konrad essai d’élucider l’assassinat de son père - un salaud qui escroquait des gens en se faisant passer pour un médium - trouvé dans une marre de sang alors qu’il était adolescent.

Une écriture très intense, une puissance des images avec très peu de description mais des détails bien choisis et maîtrisés, un très bon roman noir captivant d’Indridason sur les regrets et les remords, un enquêteur sensible à la souffrance des autres.
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La pierre du remords



Konrad regrette de ne pas avoir aidé Valborg dans ses recherches. Il n’a pas pris au sérieux la demande de la vieille dame, retrouver l’enfant qu’elle a abandonné à sa naissance, il y a près de cinquante ans. Un enfant de la honte, le fruit d’un viol, un enfant dont elle ne connait même pas le sexe.



Au début des années soixante-dix, l’époque n’était pas tendre avec les grossesses non-désirées. Mais à soixante-neuf ans, l’heure de la retraite a sonnée, Valborg veut solder son passé et oublier sa souffrance tue, elle veut retrouver son enfant et son violeur. Konrad va regretter longtemps de ne pas l’avoir écoutée, car un triste soir Valborg est assassinée dans son appartement.

Konrad, le flic à la retraite au lourd passé, je laisse aux nouveaux lecteurs le soin de découvrir sa filiation, mène l’enquête. Une triste enquête sur le triste destin d’une femme brisée.



Il faut se laisser bercer par la prose mélancolique d’Arnaldur Indridason.



Il y a du Simenon chez lui dans sa description des petites gens. Comme toujours ses romans sont des instantanés de la vie islandaise, mais jamais il n’hésite à questionner le passé de ses héros.



Violences, silences, interdits, hontes et regrets, « La pierre du remords » est un polar tragiquement féministe.



Alors, certes, le fan de la prose d INDRIDASON concèdera à mots couverts que la série Konrad est sans doute moins convaincante que la série Erlandur., la faute sans doute à un effet de surprise a moindri qui engendre une certaine lassitude, mais ne boudons pas notre plaisir : la lecture d’un Indridason vaut quand même toujours le coup pour cette tristesse nordique et cette délicieuse mélancolie hivernale. qui fait tout le charme de son auteur.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La pierre du remords

Valborg, une femme âgée de soixante-neuf ans, sollicite une rencontre avec Konrad, ce policier veuf et à la retraite : elle cherche à retrouver un enfant qu’elle a donné en adoption il y a maintenant de nombreuses années.  Après en avoir discuté avec elle, il ne voit pas bien ce qu’il pourrait faire qu’elle n’a pas déjà essayé, et les choses en restent là.  Lorsqu’elle est retrouvée morte peu après dans son appartement, victime d’un meurtre sordide, Konrad est envahi de remords, s’en voulant de son indifférence, et il se lance sur la piste de ce qui a bien pu arriver à la mère et à l’enfant, tout en continuant d’enquêter sur le meurtre de son père. Bien que les thèmes qu’aborde Arnaldur Indridason soient intéressants comme toujours du point de vue du territoire social de son écriture - il aborde la question des violences conjugales et de l’avortement en Islande dans les années soixante-dix -, il m’a semblé que l’intrigue de ce troisième tome des enquêtes de Konrad était plus linéaire que les précédentes et un peu moins rondement menée, traînant même en longueur pour ce qui est de la mort du père de ce dernier. Et que dire des personnages féminins, qui gagneraient à être un peu plus développés, en particulier la commissaire Marta qu’Indridason cantonne dans un rôle de faire-valoir ronchonneuse, et Eyglo, la fille du médium qui avait monté une escroquerie avec le père de Konrad, qui amène une touche surnaturelle qui pourrait être plus exploitée.
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